Commando: La classe internationale! - Mark L. Lester - 1985
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Tu as raison, le film est parfait.
(quoique, le coup des "jumpers" ! -je ne comprends pas que je ne les ai jamais vu-)
Allez, pour me faire pardonner : www.commandofans.com
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- dino VELVET
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Re: Commando: La classe internationale! - Mark L. Lester - 1
Director's cut dispo en BRD FR depuis le 6 juin dernier (2015 si vous lisez ce poste en 2724)
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"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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Re: Commando: La classe internationale! - Mark L. Lester - 1
Ah, Commando ...
Un film sur lequel je pourrais longuement m’étendre mais je vais essayer de m’en tenir à l’essentiel.
Je me lance.
Pour moi, c’est une œuvre culte à bien des égards, principalement car ...
- C’est une de mes madeleines de Proust, l’un de mes grands films d’enfance (et je suis persuadé que c’est un spectacle décent pour un gamin ... à partir d’un certain âge). C’est mon premier Schwarzenegger aussi, pas rien. Un Arnold qui, dans le rôle de John Matrix (l’un des noms les plus cools de l’histoire du cinéma d’action ! ), voit son physique hors-normes parfaitement exploité à l’écran.
- Commando possède un côté chimiquement pur. Par-là, j’entends que le film peut être compris dans une autre langue, ou sans le son, ou par un enfant, ... C’est limpide, les images disent tout. Une œuvre qui renoue avec les fondements du septième art. Ni plus ni moins.
- C’est un sommet du cinéma bourrin. Ici, point de tromperie sur la marchandise. Tu signes pour de l’action, tu vas en avoir ... à dose gargantuesque. Un pur film « ça va chier » (rhaa, ce moment où Schwarzie enfile sa panoplie !) qui va à l’essentiel (on rejoint le point précédent) et affiche un body count hallucinant (146 morts semble être le chiffre communément admis, outch ).
- Les artisans de la chose prennent un plaisir jubilatoire à tout casser. Que l’on s’affronte avec des armes ou en corps à corps, le décor prend cher : cabine téléphonique renversée, chambres de motel saccagées, casernes qui explosent puissamment, balles perdues qui pètent toujours quelque chose, ... Le côté spectaculaire est là
- C’est reaganien à crever. L’aspect revanche / vengeance (de Bennett, du général Arius, de Matrix), la glorification de la société de consommation (le passage dans un shopping mall, la scène des emplettes dans un magasin d’armes), la fétichisation des armes, etc. Le côté « bête de guerre retirée qui va devoir reprendre les armes » est aussi typique ce cinéma-là. Commando partage d’ailleurs quasiment une même scène avec Rambo 2 (le supérieur hiérarchique qui rend visite soldat retiré dans un endroit isolé). Les deux films sont d’ailleurs sortis la même année (Rambo 2 le 22 mai 1985, Commando le 4 octobre), ça ne s’invente pas. Pour moi, Commando est vraiment le porte-étendard du cinéma d’action des années Reagan, son concentré le plus pur. Grosse valeur socio-historique à mes yeux
- Chaque instant du métrage, ou presque, a acquis une dimension culte. Les éboueurs-tueurs, Matrix portant son tronc d’arbre, les moments kitchouilles entre père et fille, le ride dans un véhicule au moteur saboté, le grand saut jusqu’à l’ascenseur dans le centre commercial, la scène de l’abri de jardin, la fin de Bennett, etc. Le film est plein à ras la gueule de moments d’anthologie. Du lourd
Voilà pour les points principaux.
Maintenant, je saluerai aussi, en vrac :
- Un casting qui sent la sueur : Arnold, Dan Hedaya (devenu officiellement l’acteur le plus poilu d’Hollywood depuis la mort de Robin Williams), Bill Duke (qui allait à nouveau côtoyer Schwarzie dans Predator), Vernon Wells en mode moustache et cotte de mailles improbable (Bennett !!! ).
- Des punchlines mythiques (« Il est mort de fatigue. », « Je l’ai laissé tomber. », « Crache ta vapeur pourriture. »). D’ailleurs, c’était la première fois que le voyais le film en VO, mais la VF est définitivement très bien (souvenirs souvenirs ...).
- La BO de James Horner et son steeldrum entêtant.
Commando, c’est tout ça et bien plus encore.
Un spectacle toujours aussi grisant trois décennies plus tard.
J’aime ce film !
Un film sur lequel je pourrais longuement m’étendre mais je vais essayer de m’en tenir à l’essentiel.
Je me lance.
Pour moi, c’est une œuvre culte à bien des égards, principalement car ...
- C’est une de mes madeleines de Proust, l’un de mes grands films d’enfance (et je suis persuadé que c’est un spectacle décent pour un gamin ... à partir d’un certain âge). C’est mon premier Schwarzenegger aussi, pas rien. Un Arnold qui, dans le rôle de John Matrix (l’un des noms les plus cools de l’histoire du cinéma d’action ! ), voit son physique hors-normes parfaitement exploité à l’écran.
- Commando possède un côté chimiquement pur. Par-là, j’entends que le film peut être compris dans une autre langue, ou sans le son, ou par un enfant, ... C’est limpide, les images disent tout. Une œuvre qui renoue avec les fondements du septième art. Ni plus ni moins.
- C’est un sommet du cinéma bourrin. Ici, point de tromperie sur la marchandise. Tu signes pour de l’action, tu vas en avoir ... à dose gargantuesque. Un pur film « ça va chier » (rhaa, ce moment où Schwarzie enfile sa panoplie !) qui va à l’essentiel (on rejoint le point précédent) et affiche un body count hallucinant (146 morts semble être le chiffre communément admis, outch ).
- Les artisans de la chose prennent un plaisir jubilatoire à tout casser. Que l’on s’affronte avec des armes ou en corps à corps, le décor prend cher : cabine téléphonique renversée, chambres de motel saccagées, casernes qui explosent puissamment, balles perdues qui pètent toujours quelque chose, ... Le côté spectaculaire est là
- C’est reaganien à crever. L’aspect revanche / vengeance (de Bennett, du général Arius, de Matrix), la glorification de la société de consommation (le passage dans un shopping mall, la scène des emplettes dans un magasin d’armes), la fétichisation des armes, etc. Le côté « bête de guerre retirée qui va devoir reprendre les armes » est aussi typique ce cinéma-là. Commando partage d’ailleurs quasiment une même scène avec Rambo 2 (le supérieur hiérarchique qui rend visite soldat retiré dans un endroit isolé). Les deux films sont d’ailleurs sortis la même année (Rambo 2 le 22 mai 1985, Commando le 4 octobre), ça ne s’invente pas. Pour moi, Commando est vraiment le porte-étendard du cinéma d’action des années Reagan, son concentré le plus pur. Grosse valeur socio-historique à mes yeux
- Chaque instant du métrage, ou presque, a acquis une dimension culte. Les éboueurs-tueurs, Matrix portant son tronc d’arbre, les moments kitchouilles entre père et fille, le ride dans un véhicule au moteur saboté, le grand saut jusqu’à l’ascenseur dans le centre commercial, la scène de l’abri de jardin, la fin de Bennett, etc. Le film est plein à ras la gueule de moments d’anthologie. Du lourd
Voilà pour les points principaux.
Maintenant, je saluerai aussi, en vrac :
- Un casting qui sent la sueur : Arnold, Dan Hedaya (devenu officiellement l’acteur le plus poilu d’Hollywood depuis la mort de Robin Williams), Bill Duke (qui allait à nouveau côtoyer Schwarzie dans Predator), Vernon Wells en mode moustache et cotte de mailles improbable (Bennett !!! ).
- Des punchlines mythiques (« Il est mort de fatigue. », « Je l’ai laissé tomber. », « Crache ta vapeur pourriture. »). D’ailleurs, c’était la première fois que le voyais le film en VO, mais la VF est définitivement très bien (souvenirs souvenirs ...).
- La BO de James Horner et son steeldrum entêtant.
Commando, c’est tout ça et bien plus encore.
Un spectacle toujours aussi grisant trois décennies plus tard.
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"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- Rockatansky
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Re: Commando: La classe internationale! - Mark L. Lester - 1
le film vaut surtout pour sa vf mythique
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky