DVDAttitude

Spoiler !!!


Le maître du film de zombie est de retour et il en a encore dans le froc !!Oui Romero is back et enfin il nous livre le quatrième opus de sa saga de la mort. Immense ça faisant longtemps qu’on n’en avait pas vu un comme ça… depuis 85 je crois...

Un excellent opus, le 2ème après le titanesque zombie à mes yeux et il surpasse tout ce qui a était fait ces dernières années (comme le remake de Snyder) c'est violent, nerveux et vraiment dense peut être trop d'ailleurs car on sent que Romero à des chose à dire mais pas assez de temps pour le faire...
Ca commence fort avec une chasse à la nourriture habituel par des mercenaires menés par Cholo (l'excellent Leguizamo) et Riley (le peut être trop lisse Simon Baker) mais une chasse qui finira mal et massacre bien sanglant de zombie termine la séquence c'est clair on est pas la pour se marrer !
Les Zombies sont donc partout mais surtout ils commencent enfin à prendre conscience qu'ils existent surtout grasse à Big Daddy (comme ils l'appellent) digne successeur de Bud le Zombie star de "Day of the dead" (qui d'ailleurs fais une apparition dans le film) il devient leurs leader décidant de prendre soin de son "peuple" et de le guider.

Politiquement toujours aussi engagé, Romero montre une population clairement post 11-septembre refermée sur elle même qui vie comme si rien n'existé à l'extérieur avec les très pauvres dans la rue manipulés voir éliminés si il le faut et les très riches dans un immeuble de luxe continuant à vivre tranquille sans se soucier de rien surtout pas des gens crevants de faim devant leurs portes ne pensant qu'a l'argent comme si il avait une quelconque valeur alors que les zombies recouvrent le monde Romero est toujours aussi énervé et ça fait plaisirs à voir !

Visuellement c'est fort l'ambiance est là dès les 1eres secondes avec une très belle photographie bien granuleuse, la mise en scène de Romero est maîtrisée et je crois que c'est la 1ere fois qu'il tourne en scope permettant certains plans superbe (plans aériens de la ville envahie, sorties des zombies de l'eau...).
Les effets visuelles sont vraiment réussies on dirait que le film à coûté le double de son budget (15 millions de dollars faut le rappeler) Romero sait ou mettre son argent ! Les maquillages sont tétanisants, les effets gore ne manques et sont vraiment réussies même si c'est clairement le moins gorrasse des 4 leurs impacts n'en reste pas moins épatant !

Au niveau des défauts, c’est surtout vers les personnages, Riley par exemple est un peu trop lisse trop gentil ou alors Slack le personnage de la superbe Asia pas assez exploité ce qui est vraiment dommage car le reste du casting est vraiment bien utilisé comme Leguizamo parfait ou encore Hopper très bien dans son perso de salopard totale mais je pense aussi que le film aurait pus être plus long car le scénars est vraiment dense et je sens que Romero aurait voulu aller plus loin mais qui sait pour là suite peut être ?

Le film est nerveux, intenses et riche en actions sanglantes le rythme ne faiblit jamais on reste tout le temps sous pressions jusqu'au la fin apocalyptiques mais aussi inattendu avec ce comportement vraiment étonnant de nos chers zombies ayant retrouvés leurs instincts de survie peut être le moment de la cohabitation obligatoire ou simple répit avant l'affrontement final pour ce territoire des morts ?



En tout cas une suite est vraiment attendue pour ma part Romero is back et PUTAIN C'EST BONNARD !!!!

Waow

Ben l'inverse de Creep .

Pour moi c'est la fin d'un mythe célébré sous un feu d'artifice et le sourire béat de Simon Baker...
Dans mes pires cauchemards j'aurais pas souhaité ça .

Alors Romero est mort et bien mort ,ça fait quelques années parce que y a plus d'odeurs, de nerf, d'instinct ni même de sensations fantômes,riennnnnn....

Des producteurs qui n'ont rien raté du retour en force du zombie movie (portées aux nues de l'efficacité dans l'Armée des morts, et tout en esprit dans Shaund of the dead)ont décidé de plaçer 15 millions de dollars,d'utiliser les restes de tripailles produits par l'abattoir de l'un de leurs confrères, de requisitionner les restants de munitions et de flèches et de Blade 3,et de récupérer les excédents en feux de Bengale du 4 juillet de tout l'état du Maryland, d'engager quelques seconds schlass comme assisstants-réals et des scénaristes "jeunes et ambitieux "et même pas vicieux .
Je m'imagine déjà leur brieffing "écoutez les momes ,vous faites ce que vous voulez tant que ça parle de zombies,qu'on effraye le CSA (bouhhhhhhouuu),qu'il y ait un léger background de lutte des classes qui sonnera très bien chez le public qu'on vise.ça doit durer 1h30 et je veux un happy end",j'imagine aussi la mine déconfite des gratte-papier sevrés de coke depuis 23 minutes et la réponse du prod (suivi d'un mouhahahaha):"On a un joker: il s'appelle Romero,vous le connaissez pas parce qu'il n'est pas de votre décennie et qu'il n'a pas gagné d'oscar ni ne suit les matchs de basket,mais ce mec-là ,il est vénéré par des millions de mecs bizarres qui pissent sur notre bible,portent des tee-shirts crades,mangent des kebabs épicés et rationnent déjà eau et conserves en attendant le jour ôu leur voisin grattera à leur volet avec une dalle tout ce qu'il y a de salingue.On va se faire un max de billets grace à ce mec ,easy money"...

Alors ils ont dépéché d'une ile perdu du Pacifique oû des scientifiques nazis travaillent depuis 1945 sur la génétique, un clone de Romero ,"qu'on assiera sur la chaise du réal et qui fera les av.Prem en play-back"MOUHAHAAAA).

George Romero a inventé un genre à lui tout seul ,a effrayé(et écoeuré) des millions de gens,et a surtout compris très tôt que c'est du cinéma de genre que doit parfois jaillir ce que la Première classe n'osera jamais .
Il n'avait pas droit de finir trainer dans la boue comme ça .

Le récit est à peine moins ahurissant de bétise que celui d'un Resident Evil (Anderson-Milla),y a aucun rebondissement,aucun suspense,c'est ahurissant d'indigence, mais surtout y a plus aucune tension,aux oubliettes les huis clos insoutenables originels,les pulsions de suicide,d'avortement,la guerre pour la survie ôu chaque mort compte,l'étrangeté d'un homme en devorant un autre,la peur de mourir .

Ici on nage dans une bande-dessinée dégénerée,certaines morts sont amusantes et originales,comme ça pouvait être le cas au moment de la wild bunch de Savini et ses collègue tatoués et chevelus dans Zombies par exemple,mais le climat général glaçé,obscène et terrifiant qui dominait les ripailleries de la trilo de Romero est complètement abandonné.

L'aspect vision d' horreur-politiquo-philosophique est enterré au profit d'un traitement actioner des plus basique.
C'était déjà une trahison en soi (à ne pas mélanger avec l'armée des morts qui en plus d'être très burné drainait son lot d'hystèrie et de mauvais sang),mais ça aurait pu être au moins appliqué.
Même pas ,une espèce de train-char d'assaut à la Ghost of mars,des fils électriques,deux-trois miradors,des branleurs qui mitraillent sur des motos de cross,et allez ,faites-nous rêver ....

Et puis que dire des personnages sinon que le seul qui ait un traitement et une allure relativemrent décente est un zombie-pompiste d'1m90 appellé Big Daddy (sans doute la seule idée du film,et j'ai même pas dit qu'elle était bonne,je trouve pas d'ailleurs,mais dans l'absolu c'est déjà ça),tout est dit.
Il grogne et c'est tant mieux tant les dialogues font le niais le plus gras ,mention spéciale à Dennis Hopper qui en plus de jouer comme Luis Rego dans ses mauvais jours(voir la scène oû il bute comme un lâche son bras droit) a droit à un "les zombies me font froid dans le droit " ou un "mais tu est mort,ahaaaaaaaaaaa"qui dans des cercles très fermés de bissards et nanardeurs convaincus pouraient trouver une position de choix .

Honnetement Creep à part dans le Mad movies (bravo les mecs)je vois pas oû t'as vu le moindre contenu intellectuel,la moindre réference à l'actualité ou autre chose .
C'est de la pure connerie.
L'espèce de schéma socio-politique esquissé dans ce truc est traité avec tellement de caricatures et de manichéisme qu'il se galvaude de lui-même .
Tu parles d'un scénar dense,d'un film trop court (mad movies inc)d'un film intense ,j'ai beau cherché, je vois pas .
Le film court pendant 1H30 après le vide et s'étire péniblement jusqu'au gong.

Ce film est une vraie saloperie .
Et je suis même pas désolé.

Colonel Kurtz a écrit :Honnetement Creep à part dans le Mad movies (bravo les mecs)je vois pas oû t'as vu le moindre contenu intellectuel,la moindre réference à l'actualité ou autre chose .
C'est de la pure connerie.

Mad ne l'a pas sorti de son chapeau, c'est Romero lui-meme qui le dit. Il en a brievement parlé lors de son petit speech à l'AP à laquelle j'ai assisté y'a 2/3 semaines, et il a parlé tres franchement qu'il a retouché son script apres le 11 septembre pour le faire plus coller au contexte socio-politique.

Il a par exemple expliqué que la scene au début du film où le vehicule blindé entre dans la ville et où les mecs canardent tout ce qui bouge autour sans discernement aucun est une évocation directe des véhicules militaires américains entrant dans les bled irakien, et qui ont eux aussi tendance à poser leurs chenilles sans se soucier de ce qui peut bien se trouver dessous.

Par ailleurs, on peut aussi eventuellement considérer les feux d'artifice utilisés pour distraire les zombis comme une métaphore des multiples écrans de fumés qu'on nous inflige pour regarder "ailleurs".

Ceci dit, c'est vrai que le happy end est certainement ce qui choque le plus. Meme si Day of the Dead se terminait lui aussi sur une note plus ou moins optimiste.

En fait, je me dis que Romero jette actuellement un regard plutot paternaliste sur ses zombis, contrairement aux films précédents où il était plus neutre. On dirait presk un pere qui s'extasie de voir ses gamins grandir et qui les filme pour le simple plaisir de le faire et d'en conserver un souvenir.

Zorg a écrit :

Colonel Kurtz a écrit :Honnetement Creep à part dans le Mad movies (bravo les mecs)je vois pas oû t'as vu le moindre contenu intellectuel,la moindre réference à l'actualité ou autre chose .
C'est de la pure connerie.

Mad ne l'a pas sorti de son chapeau, c'est Romero lui-meme qui le dit. Il en a brievement parlé lors de son petit speech à l'AP à laquelle j'ai assisté y'a 2/3 semaines, et il a parlé tres franchement qu'il a retouché son script apres le 11 septembre pour le faire plus coller au contexte socio-politique.

Mais il dit ce qu'il veut Romero, Mad est pas là pour le réciter comme l'évangile,ils se doivent de critiquer un film bordel

Deux mecs un peu travailés par le temps et le whisky autour d'un feu dans une poubelle qui ont peur du lendemain et de sortir de leur ville-prison,c'est suffisant pour se pamer d'une brillante métaphore politique sur le trauma post 11;09)

Le coup des feux d'artifices ^pour détourner l'intention des masses pendant qu'elles se font mettre dans le dos est,je te le concède,bien vu .

Plus à froid et en dégustant des raviolis, je donne grace à certains trucs : Romero (pas le clone) est tellement dégouté des hommes que ,et c'est criant,ils les ridiculisent (voir Hopper) dans son film,d'ailleurs autant les pauvres que les nantis ,tous enfermés dans leur individualisme et leur profit (gigantesque ou miserable)personnel et dans la satisfaction de plaisirs vils et pervers souve nt centrés sur l'humiliation et la souffrance de son prochain (voir le bar et ses jeux,les cibles etc).

Point de salut,qu'ils crèvent tous,arrivent donc les zombies,concrètement une autre classe sociale( plutot même une espèce mutante au sens darwinien du terme),sous-estimée ,qui guidée par un black (l'avenir ?l'afrique?)va renverser cette race dégénérée pour reconstruire quelque chose de nouveau (voir la fin du film).

Ok là d'accord ce canevas a une certaine gueule .

Mais même extirpé comme tel il n'excuse pas la nullité de traitement de l'ensemble .
Il laisse encore plus de regrets .

Putain je te trouve super sévère et ne pas voir la côté politique me bloque un peu car vraiment faut quand même un peu le faire exprès...
C'est clairement prononcés, que se soit entre la différence des classes, le côté isolement du monde extérieur en tentant d'oublier le reste ou encore l'intrusion des "soldats" dans un monde dévasté qui font leur lois à coup d'armes lourdes... enfin je sais pas mais moi ça m'a frappé et je suis pas le seule à l'avoir remarqué je pense.

Sinon mad je sais pas si tu as vu mais le film ne récolte pas de 6/6 à tout va ça va de 3 à 6, toute l'équipe n'est pas totalement convaincu du derniers film de Romero et l'article montre quand même pas mal de défauts donc arrêtes de dire qu'ils n'en font que des louanges c'est pas vrai !

Je te trouve quand même vachement dur car niveau film de Zombie c'est du haut de gamme !

creepers a écrit : Sinon mad je sais pas si tu as vu mais le film ne récolte pas de 6/6 à tout va ça va de 3 à 6, toute l'équipe n'est pas totalement convaincu du derniers film de Romero et l'article montre quand même pas mal de défauts donc arrêtes de dire qu'ils n'en font que des louanges c'est pas vrai !

C'est clair, si vous voulez trouver des papiers dithyrambiques sur le film prenez plutôt Le Nouvel obs', Telerama, Le Monde ou Liberation que Mad...

je suis d'ailleurs agréablement surpris par les critiques françaises rare sont les mauvais papiers sur le derniers film de Romero.

ON Y VA DEMAIN AVEC PP !!!!!!!

c'est lequelle sont meilleur???

Night of the Living Dead (1968)
There's Always Vanilla (1971)
The Crazies (1973)
Hungry Wives (1973)
Martin (1977)
Dawn of the Dead (1978)
Knightriders (1981)
Creepshow (1982)
Day of the Dead (1985)
Monkey Shines: An Experiment in Fear (1988)
The Dark Half (1993)
Bruiser (2000)
Land of the Dead (2005)

Dawn of the dead et Monkey shines (une sacrée bombe ca film) pour ma part

La trilogie des zombies, Monkey Shines (alias Incidents de parcours) et Martin pour moi...

J'ai aussi entendu du bien de The Crazies

The DeathScythe a écrit :J'ai aussi entendu du bien de The Crazies

Pas très abouti mais regardable