Blueberry
Modérateur : dino VELVET
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Vu hier
Pas fan de western, je trouve justement que Blueberry n'en est pas un.
C'est effectivement une expérience un peu psychédélique (le passage ou il se bat avec ses démons et ou il tue Michael Madsen m'a paru super long ... overdose d'images de synthèse on s'y perd un peu...)
Au final, un film unique ca c'est sur, mais qui perso ne m'a pas transcendé
Pas fan de western, je trouve justement que Blueberry n'en est pas un.
C'est effectivement une expérience un peu psychédélique (le passage ou il se bat avec ses démons et ou il tue Michael Madsen m'a paru super long ... overdose d'images de synthèse on s'y perd un peu...)
Au final, un film unique ca c'est sur, mais qui perso ne m'a pas transcendé
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Désolé, je trouve plus gratifiant pour moi et pour le réalisateur concerné que je passe du temps à défendre un film que j'apprécie plutôt que de devoir tourner le couteau dans la plaie d'un film que j'attendais, d'une réalisateur que j'ai toujours défendu.
Aucun doute là-dessus, je voulais voir le film comme le trip halluciné qu'il voulait être avec courage; et alors qu'il a abandonné tous les autres aspects que certains attendaient, un scénario, l'aspect western et autres (mais que perso je n'exigeais pas), il devait réussir la dimension essentielle de son film. Et au final c'est ce qui se trouve le plus raté, dans des proportions qui me surprennent encore plus avec le recul (au début c'est surtout l'ennui, après c'est la peur du vide.. ).
Aucun doute là-dessus, je voulais voir le film comme le trip halluciné qu'il voulait être avec courage; et alors qu'il a abandonné tous les autres aspects que certains attendaient, un scénario, l'aspect western et autres (mais que perso je n'exigeais pas), il devait réussir la dimension essentielle de son film. Et au final c'est ce qui se trouve le plus raté, dans des proportions qui me surprennent encore plus avec le recul (au début c'est surtout l'ennui, après c'est la peur du vide.. ).
Alain Delon considère que Jason est lui aussi un Dieu, adoré par toutes les femmes. Au Japon Jason signifie virilité inépuisable avec une grande collection de dvd et de statues.
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Ah bon?!Colonel Kurtz a écrit :Putain il est vraiment tordu ce Jas
Seulement parce que je dis pour résumer que je n'ai pas aimé un film que j'aurais bien voulu aimer après j'enrobe un chouia
Alain Delon considère que Jason est lui aussi un Dieu, adoré par toutes les femmes. Au Japon Jason signifie virilité inépuisable avec une grande collection de dvd et de statues.
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Vu ce soir, dans une salle a moitié déserte (le box office ne sera pas au rdv C clair). Et j'avoue que je suis bien enquiquiné pour en dire du mal comme pour en dire du bien.
En fait, je le rangerais volontiers à côté de 2001 dans une tagère pour films bizarres, regardables une premiere fois avec un intérêt poli mais non simulé, mais ayant le risque de devenir mortellement chiant au deuxieme visionnage, ou dès le premier si on a la tete dans le sac.
Ce que j'ai apprécié, c'est tout de meme que Jan Kounen est allé jusqu'au bout de son trip. Il a peut etre un peu abusé des psychotropes préparés à partir de je ne sais quelle racine ou plante tropicale avant de faire son film, mais on ne peut lui reprocher l'intégrité artistique dont il fait preuve dans sa démarche, a ceci prêt que le nom "Blueberry" ne sert que d'argument purement marketing pour tenter d'attirer le quidam qui passerait par là sans savoir de quoi il retourne. C'est le seul reproche que je pense vraiment lui faire, car pour le reste, c'est trop personnel (pour lui) pour meriter une volée de bois vert en disant "c'est nul" ou "c'est creux". Le perso principal serait Le Père Magloire (celui qui va se choper des coliques si il touche à la Badouwa), ca ne changerait pas grand chose à l'affaire.
L'important dans ce genre de voyage, ce n'est pas la destination, mais le chemin emprunté pour y arriver. Et mine de rien, meme si on voit rapidement où Kounen veut nous emmener, il emprunte certes un itinéraire un poil prévisible, mais qui au moins a le mérite d'être honnete envers lui-meme (enfin je trouve).
En ce qui concerne la partie finale "sous influence", je trouve juste qu'il en a peut-être fait un peu trop dans le delire visuel. La recherche karmique de son héros lors du voyage cosmogonique de son moi-existentiel afin de trouver sa place dans l'Univers-Matrice Universelle (oui, cette phrase ne veut rien dire, mais je tenais absoluement à placer les mots "karma" et "cosmogonique" qqe part) est peut-etre un peu trop poussée qd meme, ce qui aurait tendance à rendre la fin a la limite de la guimauve indigeste.
Au final, y'a du bon (certais plans de paysages sont vraiment sympas), y'a du moins bon (certains plans avec sfx sont ratés, il abuse un poil trop du ralenti a mon goût étirant en cela encore la duree du film, qui est deja assez lent comme ca), et Kounen accouche d'un film eminemment (et trop) personnel, trop hermétique pour qu'on fasse plus qu'assister au trip hallucinatoire dont il nous gratifie. Il règle ses comptes avec lui-meme, c'est clair, et on ne peut qu'espérer qu'il mette ca à profit pour ses prochains films.
Je trouve que dire que c'est creux et nul un peu fort de café, car ca serait s'arrêter à la périphérie du film sans prendre en compte les intentions de son auteur.
Donc je lui met 5/10 qd meme passke j'ai pas trouvé ca aussi nul et vide qu'on veut bien le dire. Mais c'est clair que ceux qui y vont pour voir un western avec "un peu" de chamanisme en seront pour leurs frais (je savais à quoi m'attendre, je n'ai donc été ni surpris ni déçu).
EDIT : apres une nuit de sommeil, je redescend un poil ma note d'un point (j'ai longuement hésité hier soir et je n'avais pas forcement les idees tres claires)
En fait, je le rangerais volontiers à côté de 2001 dans une tagère pour films bizarres, regardables une premiere fois avec un intérêt poli mais non simulé, mais ayant le risque de devenir mortellement chiant au deuxieme visionnage, ou dès le premier si on a la tete dans le sac.
Ce que j'ai apprécié, c'est tout de meme que Jan Kounen est allé jusqu'au bout de son trip. Il a peut etre un peu abusé des psychotropes préparés à partir de je ne sais quelle racine ou plante tropicale avant de faire son film, mais on ne peut lui reprocher l'intégrité artistique dont il fait preuve dans sa démarche, a ceci prêt que le nom "Blueberry" ne sert que d'argument purement marketing pour tenter d'attirer le quidam qui passerait par là sans savoir de quoi il retourne. C'est le seul reproche que je pense vraiment lui faire, car pour le reste, c'est trop personnel (pour lui) pour meriter une volée de bois vert en disant "c'est nul" ou "c'est creux". Le perso principal serait Le Père Magloire (celui qui va se choper des coliques si il touche à la Badouwa), ca ne changerait pas grand chose à l'affaire.
L'important dans ce genre de voyage, ce n'est pas la destination, mais le chemin emprunté pour y arriver. Et mine de rien, meme si on voit rapidement où Kounen veut nous emmener, il emprunte certes un itinéraire un poil prévisible, mais qui au moins a le mérite d'être honnete envers lui-meme (enfin je trouve).
En ce qui concerne la partie finale "sous influence", je trouve juste qu'il en a peut-être fait un peu trop dans le delire visuel. La recherche karmique de son héros lors du voyage cosmogonique de son moi-existentiel afin de trouver sa place dans l'Univers-Matrice Universelle (oui, cette phrase ne veut rien dire, mais je tenais absoluement à placer les mots "karma" et "cosmogonique" qqe part) est peut-etre un peu trop poussée qd meme, ce qui aurait tendance à rendre la fin a la limite de la guimauve indigeste.
Au final, y'a du bon (certais plans de paysages sont vraiment sympas), y'a du moins bon (certains plans avec sfx sont ratés, il abuse un poil trop du ralenti a mon goût étirant en cela encore la duree du film, qui est deja assez lent comme ca), et Kounen accouche d'un film eminemment (et trop) personnel, trop hermétique pour qu'on fasse plus qu'assister au trip hallucinatoire dont il nous gratifie. Il règle ses comptes avec lui-meme, c'est clair, et on ne peut qu'espérer qu'il mette ca à profit pour ses prochains films.
Je trouve que dire que c'est creux et nul un peu fort de café, car ca serait s'arrêter à la périphérie du film sans prendre en compte les intentions de son auteur.
Donc je lui met 5/10 qd meme passke j'ai pas trouvé ca aussi nul et vide qu'on veut bien le dire. Mais c'est clair que ceux qui y vont pour voir un western avec "un peu" de chamanisme en seront pour leurs frais (je savais à quoi m'attendre, je n'ai donc été ni surpris ni déçu).
EDIT : apres une nuit de sommeil, je redescend un poil ma note d'un point (j'ai longuement hésité hier soir et je n'avais pas forcement les idees tres claires)
Modifié en dernier par Zorg le 25.02.2004 - 10:50, modifié 1 fois.
- Rockatansky
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Je me le demandais car comme tu y faisais référence pour BlueberryZorg a écrit :La premiere fois, ouiRockatansky a écrit :Et sinon tu as aimé 2001 ?
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Perso j'ai justement l'amère impression de ne même pas voir l'oeuvre de quelqu'un d'allumé.
Si le réal était resté bien propre sur lui et confortablement installé dans ses studios il aurait pu tout aussi bien faire ce "délire visuel", avec de gros guillemets. Je ne vois rien de délirant, rien de trippant. J'ai plus l'impression de voir le Cobaye 2 et son cyberspace que quelqu'un qui a vécu des expériences.
Associer le nom de 2001 me choque. Non pas par du culturellement correct qui voudrait qu'on ne touche pas aux classiques, mais 2001 m'a attiré depuis mes 12 ans et je ne passe pas 1s sans être immergé et pris, le rythme comtemplatif d'un film n'entrant pas au sens strict en compte, un film d'action au rythme déficient devenant très film beaucoup plus emmerdant qu'un chef d'oeuvre au rythme lent (je ne suis pas fan d'Avalon pour rien ).
Blueberry est em... et la scène finale est peut être lune des plus vaines, une des plus ratées par rapport à ce qu'elle recherchait qu'il m'ait été donné de voir. Pas étonnant vu qu'elle ne dépasse pas l'intensité dramatique d'une démo présentée à Imagina, et encore une pas toute jeune. Je ne savais pas que les visions chamaniques traditionnelles dans les montagnes reculées d'Amérique du nord ressemblaient à des calculs vectoriels d'ordinateur...
Et comme les visions étaient le point principal du film, le rater ne laisse aucun espoir.
Après, suite au bouche à oreille calamiteux, la suite de carrière du film est très compromise. Dans l'absolu que le grand public n'adhère pas à un projet difficile n'est pas en soi une preuve de médiocrité (il n'y a qu'à voir à quel point une amie m'en veut encore de l'avoir emmenée voir Avalon, toujours lui..). Mais quand avis général et objectivité semblent se rejoindre, comme ici..
Si le réal était resté bien propre sur lui et confortablement installé dans ses studios il aurait pu tout aussi bien faire ce "délire visuel", avec de gros guillemets. Je ne vois rien de délirant, rien de trippant. J'ai plus l'impression de voir le Cobaye 2 et son cyberspace que quelqu'un qui a vécu des expériences.
Associer le nom de 2001 me choque. Non pas par du culturellement correct qui voudrait qu'on ne touche pas aux classiques, mais 2001 m'a attiré depuis mes 12 ans et je ne passe pas 1s sans être immergé et pris, le rythme comtemplatif d'un film n'entrant pas au sens strict en compte, un film d'action au rythme déficient devenant très film beaucoup plus emmerdant qu'un chef d'oeuvre au rythme lent (je ne suis pas fan d'Avalon pour rien ).
Blueberry est em... et la scène finale est peut être lune des plus vaines, une des plus ratées par rapport à ce qu'elle recherchait qu'il m'ait été donné de voir. Pas étonnant vu qu'elle ne dépasse pas l'intensité dramatique d'une démo présentée à Imagina, et encore une pas toute jeune. Je ne savais pas que les visions chamaniques traditionnelles dans les montagnes reculées d'Amérique du nord ressemblaient à des calculs vectoriels d'ordinateur...
Et comme les visions étaient le point principal du film, le rater ne laisse aucun espoir.
Après, suite au bouche à oreille calamiteux, la suite de carrière du film est très compromise. Dans l'absolu que le grand public n'adhère pas à un projet difficile n'est pas en soi une preuve de médiocrité (il n'y a qu'à voir à quel point une amie m'en veut encore de l'avoir emmenée voir Avalon, toujours lui..). Mais quand avis général et objectivité semblent se rejoindre, comme ici..
Alain Delon considère que Jason est lui aussi un Dieu, adoré par toutes les femmes. Au Japon Jason signifie virilité inépuisable avec une grande collection de dvd et de statues.
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Je vois pas ce qu'il y a de choquant à parler de 2001. Car dans le genre prétentieux et voulant démystifier la nature humaine, il se pose là. Certes Blueberry ne boxe pas vraiment dans la meme catégorie que 2001, mais dans le principe, y'a pas grand chose de différent selon moi.
Et au final, autant j'avais trouvé le premier visionnage de 2001 bandant, autant la derniere fois que j'ai tenté de le mater qd il est passé sur Arte, je me suis copieusement emmerdé.
La demie-heure finale kaléidoscopique sur fond de Wagner, ca use. Tout comme Blueberry avec ses "belles" images de syntheses usant de fractales (on se serait cru devant un économiseur d'ecran). J'en ai supporté la vision une premiere fois, mais une supplémentaire serait probablement fatale.
Et au final, autant j'avais trouvé le premier visionnage de 2001 bandant, autant la derniere fois que j'ai tenté de le mater qd il est passé sur Arte, je me suis copieusement emmerdé.
La demie-heure finale kaléidoscopique sur fond de Wagner, ca use. Tout comme Blueberry avec ses "belles" images de syntheses usant de fractales (on se serait cru devant un économiseur d'ecran). J'en ai supporté la vision une premiere fois, mais une supplémentaire serait probablement fatale.
Les différences:
la profondeur du propos
une sobriété de tous les instants. 2001 assume son rythme, en fait un élément du film. 'Berry n'a aucune envie de lenteur et d'ennui, ça veut bouger dans tous les sens mais ça se rate.
'Berry ne se détache pas des schémas narratifs habituels, il fait juste les manquer. Avec moi l'argument de ne pas vouloir se sentir désarçonné ne tient pas, d'abord parce que je le cherchais, et donc surtout parce que le film reste classique. Une seule preuve: la fin est amenée comme une fin de Tomb raider (c'est vraiment à ça que ça m'a fait penser, décors carton pâte de la grotte, pièges, scène finale climax 'aventurière'. pas bon signe évidemment). Et finalement pour clore le film on nous vend quoi: un combat final. Si ça c'est pas du classique. Sauf qu'au moins d'habitude on a au moins de bonnes grosses révélations, de l'action, ça compenserait. Et bien là c'est le sul combat final sans combat, sans face à face; euh sans rien on nous montre juste qu'on peut reconstituer un corps avec des tuyaux de pipe
Quand je pense que je critiquais Matrix fin 2003 pour un combat final un peu vain et une fin trop 'facile', je devrais m'excuser platement, car là Revolutions a trouvé son maître es loupage, et de loin.
la profondeur du propos
une sobriété de tous les instants. 2001 assume son rythme, en fait un élément du film. 'Berry n'a aucune envie de lenteur et d'ennui, ça veut bouger dans tous les sens mais ça se rate.
'Berry ne se détache pas des schémas narratifs habituels, il fait juste les manquer. Avec moi l'argument de ne pas vouloir se sentir désarçonné ne tient pas, d'abord parce que je le cherchais, et donc surtout parce que le film reste classique. Une seule preuve: la fin est amenée comme une fin de Tomb raider (c'est vraiment à ça que ça m'a fait penser, décors carton pâte de la grotte, pièges, scène finale climax 'aventurière'. pas bon signe évidemment). Et finalement pour clore le film on nous vend quoi: un combat final. Si ça c'est pas du classique. Sauf qu'au moins d'habitude on a au moins de bonnes grosses révélations, de l'action, ça compenserait. Et bien là c'est le sul combat final sans combat, sans face à face; euh sans rien on nous montre juste qu'on peut reconstituer un corps avec des tuyaux de pipe
Quand je pense que je critiquais Matrix fin 2003 pour un combat final un peu vain et une fin trop 'facile', je devrais m'excuser platement, car là Revolutions a trouvé son maître es loupage, et de loin.
Alain Delon considère que Jason est lui aussi un Dieu, adoré par toutes les femmes. Au Japon Jason signifie virilité inépuisable avec une grande collection de dvd et de statues.