POSSIBLE SPOILERS
On est en Février 1999 et alors que capcom cartonne avec sa saga resident evil sur playstation première du nom et règne en maître sur le genre du survival horror, konami arrive par surprise et balance un titre qui changera la vision de l’horreur sur console et cette petite révolution s’appel silent hill.7 ans plus tards et après 3 suites (dont le chef d’œuvre absolue qu’est silent hill 2, une expérience qui pousse l’implication émotionnel du joueur comme jamais…) Christophe Gans grand fan de la saga et de sa mythologie vient nous apporter sa vision da la ville fantôme…
Première chose que l’on se dit en sortant de la salle c’est « PUTAIN CA Y EST !!!! ENFIN UN REALISATEUR A COMPRIS !!!! » Car oui faut être honnête après vu toutes ces adaptations de jeux vidéo au potentiel cinématographique énorme complètement sabordés par des sois disant fan boy (même si j’aime bien resident evil ou encore mortal kombat ils sont loin d’être de bonnes adaptation) le premier sentiment qui vient quand on entend le mot adaptation c’est la peur, la peur d’être de nouveau trahie mais la un petit miracle c’est produit.
La chose qui frappe quand on regarde le film de Christophe Gans c’est l’intelligence et le respect de son adaptation, il a parfaitement digéré les thématiques des jeux pour nous offrir une histoire sombre ou se mélange l’amour et la mort, la souffrance et l’amour mais aussi la haine, l’histoire d’une mère qui fera tout pour retrouver et sauver sa fille tout même des choix qui auront de terribles conséquences mais aussi l’histoire horrible d’une petite fille innocente transformée en monstre par la haines provoqué par des ignorants haineux qui ont fait d’elle ce qu’ils croyaient combattre et provoqueront leurs perte dans un finale tout simplement dantesque.
Gans maîtrise donc l’univers thématique de silent hill à fond (et se permet d’apporter sa pierre à l’édifice de manière intelligente en apportant encore plusieurs choses à la mythologie de la saga comme les cafards accompagnants le tétanisant tête de triangle) mais il maîtrise aussi parfaitement l’univers visuelle et sonore, bon sang le film est une réussite technique.
Quand je parle d’expérience visuelle et sonore c’est pas pour plaisanter, on entre dans un monde lugubre, cauchemardesque et malsain, un univers incontrôlable qui peut sombrer dans le ténèbres sans explication (le tout en temps réelle c’est magnifique), peuplé d’être humanoïde immondes et repoussant (je dis bravo pour la réussite et le respect du design du bestiaire) dont le plus représentatif est le monumental tête de triangle qui m’avait déjà traumatisé sur console et qui est tétanisant dans le film où on a l’impression à chaque fois qu’il sort des enfers pour nous emporter et dont sa scène ou il surgit des ténèbres avant de dépecer Anna devant l’église et déjà cultissime pour moi (bon sang). Et d’ailleurs la violence est loin d’être atténué dans le film et les passages malsains sont vraiment nombreux, de l’attaque des bébés qui est un joli moment de tension (Bonne idée de ne pas avoir mis les bêbêtes poilues et griffues de la version française de silent hill…), la mort bien glauque de Cybille, le flash back avec le passage dans les toilettes et ce magnifique final…
Niveau sonore le tout provient du jeu, du score sublimissime magnifiquement utilisée d’Akira Yamaoka, aux bruitages immondes des streums tout vient de là et le montage sonore du film est vraiment monumentale… non vraiment c’est une putain de réussite technique.
En conclusion même si j’ai encore envie d’en écrire des tartines Christophe Gans vient d’offrir un cadeau aux fan de silent hill (dont vous avez du le remarquer je fais parti) un film qui ne fait pas de concession facile, visuellement sublime, techniquement irréprochable, triste glauque, noir, violent et amer on est pas loin du chef d’œuvre mais avec le temps et une deuxième vision (déjà prévu) on y arrivera sûrement
Bravo et merci a Christophe Gans.