Capitalism: A Love Story - Michael Moore - 2009

[snake_7]

Synopsis :

Michael Moore s'attaque à la crise financière et prend d'assaut Wall Street, en dénonçant "la plus grande escroquerie de l'histoire américaine".

Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009


Vu mardi.
Allergique à Michael Moore passé votre chemin !
Pour les autres vous pouvaient lire ce qui suit ...
Ce qui est marrant avec le bonhomme c'est que je l'ai toujours apprécié sans être forcement en accord avec ce qu'il fait, c'est un peu le Karl Zero de chez eux il faut bien dire...
Alors oui j'aime Karl Zero et j'aime Moore mais cela ne m'empêche pas de les trouver souvent démago et pas toujours très professionnel, car les deux là fait de l'enquête àcharge et comme ça les arrangent ils oublient souvent ce qui les arrange pas.
Mais malgré les violons trop insistant par là, les pleures et les contre vérités parfois limites le trublion Américain est un acteur indispensable pour réveillé les trop nombreux esprits endormi ici et là.
Pour moi c'est un personnage utile de la vie publique, et pour tout dire je préfère voir des excès à la Michael Moore on en voit tellement plus rarement
Note : 7/10

[Martin K]

Je n'ai pas vu le film, mais de ce que je connais de Michael Moore (Bowling for Columbine et Farenheit 9/11), je suis assez d'accord avec toi sur le personnage. Pour moi, il faut des gens comme ça, qui secouent la démocratie pour mieux la faire vivre.

Après, l'important, ce serait d'expliquer aux gens qu'il n'y a pas une vérité moorienne et des mensonges d'État entretenus par les "grands" médias. Et qu'au fond, s'informer est aussi un acte citoyen, qui oblige à réfléchir, relativiser et comparer.

En ce sens, et à mon avis, Michael Moore est très utile pour apporter une autre appréciation de la réalité de notre monde. Il faut la prendre avec esprit critique, mais ni plus ni moins que celles que développent d'autres sources d'information.

[BouBout]

Il est très loin le meilleur niveau de Michael Moore. Je l'ai trouvé un peu fatigué et n'ai donc pas été surpris par son appel à l'aide à la fin...


Là, on tombe dans le démago à plein tube. C'est criant, c'est puant et ça en devient des fois complètement contre productif.
Que les banques US ont escroquées et détournées des milliards en profitant de l'absence de surveillance des gouvernants, c'est sur.
Mais on ne m'enlèverra pas de l'idée que ceux qui ont joué leur maison en bourse en souscrivant des subprimes sont quand même responsables de leurs malheurs. Ou alors, je ne suis pas au courant de tout, mais dans ce cas, l'ami Moore ne nous a pas tout dit...


Et entre toutes ces tragiques histoires qu'il nous raconte, Michael Moore cabotine un max et fait du Michael Moore.

Un très bon sujet, de bonnes idées pour un film moyen et un peu trop long...
Ah, dommage !

[dino VELVET]

Une réflexion « orientée » mais bien foutue (très didactique, n’oublions jamais que le public cible reste l’Américain moyen).

Du pur Michael Moore donc, dont j’aime finalement tous les documentaires, sauf le lourdingue et palmé (what the fuck Quentin ?) Fahrenheit 9/11.

Capitalisme a love story, un film qui a déjà le mérite de pointer du doigt les pires dérives récentes du sacro-saint système capitaliste : les familles expropriées mano militari suite à la crise des subprimes (et les gros charognards qui louchent sur leurs baraques à vil prix), les pilotes d’avions archi sous-payés contraints de faire des petits boulots merdiques à côté, les assurances vie contractées sur leurs salariés par les entreprises (la formidable clause des paysans morts !), les 700 millions alloués d’urgence aux banques américaines, etc.

M'enfin, c'est toujours mieux que le SOCIALISME

A noter un Moore très en retrait (il se met de moins en moins en scène) mais qui a un peu trop tendance à abuser des passages larmoyants (procédé trop facile).

M’enfin, ça reste salutaire (partial, incomplet mais utile). Ca fait du bien par où ça passe

[Le Cancre]

Pas de p'tit dessin animé explicatif sauce South Park ???