DVDAttitude

Fermez les yeux. Libérez-vous l'esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre.
Bienvenue dans l'imaginaire débordant d'une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S'affranchissant des contraintes de temps et d'espace, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, jusqu'à brouiller la frontière entre réalité et fantasme …
Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s'unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s'emparer de Babydoll.
Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l'aide d'un Sage. Mais ce n'est qu'à ce prix qu'elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté …

Pas de topic

Je découvre ce soir en Blu-Ray et en verison longue

Du cinéma de pur divertissement (scénario "prétexte" que les pisse-froids qualifient de "creux"); visuellement ça époustoufle la pupille.

Visuellement bluffant, je me souviens toutefois ne pas avoir accroché à l'histoire.
J'espère ne pas être pour autant un pisse-froid.

Je n'avais pas spécialement accroché la première fois, vu que c'est quand même celui que je trouve le plus particulier.

Une seconde vision m'a conquis

Moyennement emballé, je m’attendais à mieux.

La filmo de Snyder continue son exploration : le remake (L’armée des morts), l’adaptation de comic book (300, Watchmen et bientôt Man of steel), l’animation (Le royaume de Ga’Hoole, hum ... pas vu) et maintenant le jeu vidéo avec Sucker punch.

Si les jeux s’apparentent de plus en plus à des œuvres cinématographiques (Uncharted and Co.), le septième art fait aussi de grands pas en direction de l’univers vidéoludique (Scott Pilgrim). Phénomène fusionnel passionnant qui s'illustre parfaitement ici

Dans Sucker punch, on retrouve un max d’éléments issus du jeu vidéo : les avatars, la quête de certains artefacts, la notion de niveau, la multitude d’univers, les plans bien typés, la démesure dans l’action, etc.

Film geek, le métrage de Snyder (ancien pubard) est aussi une œuvre somme qui convoque d’autres codes, notamment ceux du vidéoclip (voir comment chaque morceau de bravoure possède sa chanson bien à lui).

Si le résultat est très généreux (d’où un certain côté épuisant) et archi léché (ça claque ), il est malheureusement assez creux (j'assume, quitte à passer pour un pisse-froid ).

Sucker punch a beau ne pas être qu’un film avec des belles pépées qui défoncent tout (le considérer uniquement comme ça serait une erreur grossière), il manque quand même de cœur, d’émotion(s).

Fort dommage

Des retours ponctuels à la (triste) réalité auraient peut-être rehaussé l’impact émotionnel de la chose

En tout cas, on est très loin de la densité narrative d’un Watchmen.

A l’arrivée : un bel objet qui manque d’âme.

BouBout a écrit :Visuellement bluffant, je me souviens toutefois ne pas avoir accroché à l'histoire.
J'espère ne pas être pour autant un pisse-froid.

Là, n'est pas du tout la question. On aime ou pas : chacun son truc, il n'y a pas à redire là-dessus.
Non, je traite de "pisse-froid" les critiques qui méprisent, en prenant un ton condescendant par exemple, ce genre de cinéma. C'est à dire cracher sur tout un pan du cinéma des années 80...
Ces mêmes types qui encensent les frères Lumière qui ont tournés, entre autres, "l'entrée en gare de La Ciotat" et la "sortie de l'usine Lumière"; de grands moments scénarisés s'il en ait...

Bref, tout ça pour dire que le cinéma c'est d'abord et avant tout le visuel. Sans pour autant, bien évidemment, reléguer dans tous les cas le reste aux orties...