Pour une raison inexpliquée, la ville de Détroit est plongée dans le noir. Encore plus inquiétant, toute vie humaine semble avoir disparu. C’est ce que constate Luke un matin en se rendant à son travail. Voitures abandonnées dans les rues, vêtements répandus sur le trottoir, commerces vides, radios et télévisions muettes … Seul un bar au fond d’une rue dispose encore de l’électricité grâce à un générateur. C’est là que vont se réfugier les rares survivants alors que la nuit semble avoir envahi le monde et que des ombres rampantes menacent de les engloutir dès que la lumière décline …
Il paraît qu’il y a un début à tout …
Et bien voilà le premier Brad Anderson foireux
Et oui, ça fait chier de la part d’un réal’ comme ça (Session 9 ! The machinist ! Transsiberian !).
C’est con, parce que le pitch était pas mal dans l’absolu (l’obscurité comme entité maléfique à part entière, bandant !) et que le début du film fonctionne.
En fait, jusqu’à l’arrivée dans le bar, ça va.
Anderson signe une mise en scène précise et nous balance même une poignée d’images marquantes (les vêtements vides, l’avion, les ombres).
Après, ça part en vrille.
Le script se met à patiner copieusement et ça va durer jusqu’à une fin trop nébuleuse pour être honnête (le syndrome du « On savait pas comment finir le truc, alors on l’a pas fini »). Et puis le plan final est un pompage éhonté de The walking dead.
Sinon, l’interprétation est franchement pas terrible, ce qui contribue aussi à plomber le film. Seul Leguizamo s’en sort à peu près bien.
A l’arrivée, on tient un truc à des années lumière d’un Kairo ou d’un Darkness, deux films assez proches par certains aspects
Grosse déception !