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L'inspecteur Simon Triquet est à la recherche d'un faussaire évadé, Mickey le Benedictin. Son enquête le conduit à Barges, village d'Auvergne, ou il découvre le comportement bizarre des habitants. La présente d'une bête, surnommée "la Bargeasque", que Saint-Urodele aurait décapitée au Moyen-Age, semerait la terreur dans la région ...

J’ai aimé. Enfin je crois …

Focalisé sur l’exploration d’un lieu bizarre (concept que j’affectionne), La cité de l’indicible peur est un film farfelu, loufoque.

Burlesque mais avec un petit fond inquiétant, voire un brin malsain aux entournures.

C’est un long-métrage foncièrement étrange et parfois inconfortable.

Une œuvre singulière qui ne ressemble à pas grand-chose de connu.

On y suit l’inspecteur Simon Triquet (Bourvil), traquant Mickey le Bénédictin, « un ivrogne frileux, chauve ou portant perruque et détestant le cassoulet ».

Pour ce faire, il devra explorer une petite bourgade répondant au doux nom de Barges (tout est dit !).

Au cours de son enquête, il traversera moult situations incongrues, croisant ainsi toute une galerie de personnages hauts en couleur, seconds couteaux bien affutés (Francis Blanche, Jean Poiret, Jean-Louis Barrault, Jacques Dufilho, Raymond Rouleau, ...).

La cité de l’indicible peur, c’est aussi une belle photo NB d’Eugen Schüfftan (Metroplis, Les yeux sans visage) et des dialogues aux petits oignons (Raymond Queneau, rien que ça).

Bref, un film décidément pas comme les autres que je suis fort content d’avoir enfin découvert