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13 hours (Michael Bay - 2016)

Posté : 22.11.2017 - 09:04
par dino VELVET
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Benghazi (Libye), 11 septembre 2012. Face à des assaillants sur-armés et bien supérieurs en nombre, six hommes ont eu le courage de tenter l’impossible. Leur combat a duré 13 heures. Ceci est une histoire vraie.
Au menu :

- De l'action hautement pyrotechnique.

- Un montage épileptique.

- Une glorification outrancière du soldat américain (ne nous laissons pas berner par les petites piques envoyées à l'administration militaire).

Et oui, pas de doute, nous sommes bien chez Michael Bay :mrgreen:

Ici, cet artiste raffiné nous offre une croisement un peu improbable entre Assaut et La chute du faucon noir.

Une version moderne du siège de Fort Alamo (ce que souligne un personnage dans le dialogue).

En fait, ça aurait (presque) pu être un truc regardable ... si ça avait été tourné par quelqu'un d'autre :idea:

En effet, le style ultra heurté de Bay rend l'action "illisible", les enjeux confus.

Du coup, paradoxalement, c'est lorsque ça défouraille sec que l'on se désintéresse le plus ...

Et pourquoi je me suis calé ce film moi ? :roll:

Ah oui, c'était pour John Krasinski, un acteur que j'aime bien (je suis un afficionado de The Office).

Et bien, lui, s'en titre pas mal en action man (équation pourtant totalement improbable sur le papier), avec une métamorphose physique assez impressionnante (une barbe fournie et surtout des kilos de viande en plus).

Une prestation honorable ... dans un film très moyen.

Re: 13 hours (Michael Bay - 2016)

Posté : 26.11.2017 - 22:04
par Rockatansky
Ce film est à montrer dans les écoles de mise en scène, il démontre parfaitement la différence entre un metteur en scène (Ridley SCott par ex) et un maker médiocre, là où le réalisateur d'Alien nous plongeait dans un maelstrom étourdissant, Bay nous perd et nous ennuie dans une intrigue plate au possible, peinant à créer de l'empathie pour ses personnages. La fin est insuportable au possible.

Re: 13 hours (Michael Bay - 2016)

Posté : 27.11.2017 - 08:35
par dino VELVET
Pendant le visionnage, je me suis pris à rêver du même scénario mis en images par Denis Villeneuve :love: