DVDAttitude

L'histoire de quarante ans de musique à travers les yeux de Richie Finestra, un producteur de disques qui tente dans les années 70 de faire renaître de ses cendres son label en trouvant de nouveaux sons et de nouveaux talents alors qu'il traverse sa crise de la quarantaine. Drogue, sexe, punk et disco deviennent son quotidien ...

Bonne série.

Déjà, l’épisode pilote est dément

Un gros budget pour ce genre d’exercice (autour de 30 millions de dollars).

Une durée de près de deux heures.

Et surtout … un Martin Scorsese en grande forme derrière la caméra.

Ça donne un bon gros moment scorsesien, bourré d’énergie, de folie et de trouvailles visuelles (rhaaa la tête du chanteur cadrée devant des spots éblouissants !).

Le truc, c’est que ce premier épisode est à la fois le gros point fort de la série et son talon d’Achille

En effet, il reste neuf épisodes derrière et, pour tout honorables qu’ils soient, aucun ne fera jamais aussi bien que ce formidable morceau d’ouverture.

Ils vont joliment creuser le sillon (expression de circonstance) mais sans le même panache, même dans leurs meilleurs moments (l’épisode à Vegas est vraiment bien).

Narrativement, on tombe trop dans la redite, la répétition.

Après, attention, la série reste très classe

Le casting est génial (mention spéciale pour Ray Romano qui, comme Bobby Cannavale, sera repris par Scorsese sur The Irishman), la reconstitution au poil (plus encore que sa cousine The Deuce, le show a le don de capter l’ambiance de cette époque-là) et la BO fabuleuse.

Au grand dam de Martin Scorsese, Vinyl s’est vite terminée (une saison et puis s’en va).

Pour ma part, je ne trouve pas ça hyper frustrant dans la mesure où cette saison se suffit presque à elle-même et se termine proprement (pas de gros cliffhanger ni quoi que ce soit du même genre).

Plaisant