Un film d'Olivier Assayas sorti en novembre dernier avec un casting très international composé de Connie Nielsen,Charles Berling,Chloe Sevigny,Gina Gershon .
L'histoire:
A l'aube de la trentaine, Diane De Monx travaille pour une multinationale, le groupe d'Henri-Pierre Volf, qui a racheté TokyoAnime, une société japonaise produisant des hentaï, mangas pornographiques en 3D. Deux firmes, Mangatronics et Demonlover, s'affrontent pour avoir l'exclusivité de ces nouvelles images, fort lucratives, sur Internet.
Mangatronics recrute alors Diane pour torpiller de l'intérieur les intérêts de Demonlover, qui a infiltré ses propres espions. Menacée, celle-ci n'a plus qu'à basculer dans la cyber réalité.
Un film singulier .
Récit éclaté d'abord d'espionnage industriel dans le milieu du porno d'animation et des sites de cyber-sex,images chocs,décors glaçés,monochromes,dialogues quasimment absents,musique envoutante de Sonic Youth,personnages insaissisables ou pas vraiment à leur plaçe évoluant ,fantomatiques :le charme opère .
Puis la réalité se dilue,s'estompe puis se mêle aux phantasmes,l'abstraction virtuelle,des cauchemars ,tout disparait,se floue...à commençer par l'interet que susçite ce défoulement visuel,conceptuel .
A se prendre trop pour Lynch,Assayas se perd et nous avec ;j'ai tout simplement rien compris à la dernière demi-heure du film sinon que c'était très malsain,très violent,glauque et assez gratuit,et complètement out of this world .
C'était sans doute le but recherché mais là oû le cinéma abstrait de Lynch transpire d'émotion,ce Demonlover agaçe,ennuye,mais ne touche ni n'émeut .
Les acteurs sont malgré tout convaincants,Connie Nielsen notamment dans un rôle pas facile, et Charles Berling assez exceptionnel
.Enfin j'en suis sorti avec une désagréables impression,celle d'un film raté ou inabouti ou trop prétentieux,égoiste,superficiel,pseudo-intellectuel,enfin je sais pas .
Reste un film singulier .
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