Anything Else (La vie et tout le reste) - Woody Allen inside
Posté : 12.11.2003 - 12:04
Bon ben vàlà, j'a allé voir mon premier Woody Allen au chinéma.
J'ai rien contre le bonhomme, C juste que j'ai rarement eu l'occasion de le voir sur grand ecran et pour être totalement honnête, le désir de le faire. J'ai déjà vu quelques unes de ses oeuvre à la télé, mais rien de vraiment constructif pour se faire une idée sur son cinéma
Seulement, une bande-annonce assez intrigante, avec un jeune couple d'acteurs prometteurs (Christina Ricci, je t'aime) m'ont donné l'envie de voir le film.
Verdict : bah j'ai bien aimé. Bon, certes, c'est assez spécial, c'est très bavard (normal me direz-vous, C du Woody Allen, C pas du Michael Bay), y'a qqes longueurs, mais les deux duos d'acteurs que Jason Biggs forme avec Woody Allen d'un côté et Christina Ricci de l'autre, fonctionnent plutôt bien.
La star d'American Pie démontre là qu'il vaut beaucoup mieux que le rôle d'ado libidineux (qui a dit pléonasme ?) qui l'a fait connaitre, et ca sera un vrai plaisir de le retrouver dans d'autres productions moins potaches que les histoirs de tourte et de poils pubiens. Il joue les Woody Allen du 21e siècle avec une aisance remarquable, et ses face à face avec le maâtre sont relativement équilibrés au final.
Christina Ricci est parfaite dans le rôle de la jeune new-yorkaise névrosée, cachetonée jusqu'à l'os et qui n'a pas son pareil pour faire tourner son copain en bourrique. Une vraie tête-à-claques, meme si elle dégage aussi une certain candeur qui fiint par devenir touchante.
Et enfin le maître, toujours aussi chtarbé, vous sortant une théorie fumeuse sur la vie comme d'autres vous sortent un bonbon de leur poche... "On the edge" comme ils disent là bas...
Pour finir, deux remarques :
- la mise en scène est exceptionnelle. Ca regorge de plans séquences ultra-denses, où ca débite du dialogue à tour de bras, dans des espaces relativement réduits,
- la photo de Darius Khondji absolument superbe (Central Park, C joli), avec des tons mordorés que j'imagine même pas que comment que ca doit être galère pour les équilibrer (t'as vu comment que je cause bien la france moi ?)
Donc au final, un bon film, très distrayant pour peu que vous aimiez le genre. En fait en le voyant, on a l'impression qu'on vous file une énorme part de gateau au chocolat bien dense et qu'on vous oblige à en manger jusquà la dernière miette, quitte à s'en rendre malade. Si bien qu'en sortant, on se dit que c'était bien bon, mais que c'est pas raisonnable de se goinfrer de la sorte.
J'ai rien contre le bonhomme, C juste que j'ai rarement eu l'occasion de le voir sur grand ecran et pour être totalement honnête, le désir de le faire. J'ai déjà vu quelques unes de ses oeuvre à la télé, mais rien de vraiment constructif pour se faire une idée sur son cinéma
Seulement, une bande-annonce assez intrigante, avec un jeune couple d'acteurs prometteurs (Christina Ricci, je t'aime) m'ont donné l'envie de voir le film.
Verdict : bah j'ai bien aimé. Bon, certes, c'est assez spécial, c'est très bavard (normal me direz-vous, C du Woody Allen, C pas du Michael Bay), y'a qqes longueurs, mais les deux duos d'acteurs que Jason Biggs forme avec Woody Allen d'un côté et Christina Ricci de l'autre, fonctionnent plutôt bien.
La star d'American Pie démontre là qu'il vaut beaucoup mieux que le rôle d'ado libidineux (qui a dit pléonasme ?) qui l'a fait connaitre, et ca sera un vrai plaisir de le retrouver dans d'autres productions moins potaches que les histoirs de tourte et de poils pubiens. Il joue les Woody Allen du 21e siècle avec une aisance remarquable, et ses face à face avec le maâtre sont relativement équilibrés au final.
Christina Ricci est parfaite dans le rôle de la jeune new-yorkaise névrosée, cachetonée jusqu'à l'os et qui n'a pas son pareil pour faire tourner son copain en bourrique. Une vraie tête-à-claques, meme si elle dégage aussi une certain candeur qui fiint par devenir touchante.
Et enfin le maître, toujours aussi chtarbé, vous sortant une théorie fumeuse sur la vie comme d'autres vous sortent un bonbon de leur poche... "On the edge" comme ils disent là bas...
Pour finir, deux remarques :
- la mise en scène est exceptionnelle. Ca regorge de plans séquences ultra-denses, où ca débite du dialogue à tour de bras, dans des espaces relativement réduits,
- la photo de Darius Khondji absolument superbe (Central Park, C joli), avec des tons mordorés que j'imagine même pas que comment que ca doit être galère pour les équilibrer (t'as vu comment que je cause bien la france moi ?)
Donc au final, un bon film, très distrayant pour peu que vous aimiez le genre. En fait en le voyant, on a l'impression qu'on vous file une énorme part de gateau au chocolat bien dense et qu'on vous oblige à en manger jusquà la dernière miette, quitte à s'en rendre malade. Si bien qu'en sortant, on se dit que c'était bien bon, mais que c'est pas raisonnable de se goinfrer de la sorte.