Avril brisé
Posté : 26.12.2003 - 13:14
AVRIL BRISE
de Walter Salles
Un choix de film qui s'est fait en grande partie par son auteur: le brésilien Walter Salles, réalisateur du magnifique Central Do Brasil.
Tout se joue sur l'histoire, filmé comme un documentaire, elle raconte la vie d'une famille pauvre du Brésil de 1910. Sous une forme de conte (loin d'être de féé), il commence par parler des croyances (l'histoire d'une chemise qui après avoir jaunit offre le "devoir" de vengeance), puis du conflit entre famille qui finit par devenir un cercle vicieux et qui comme le travail detruit l'enfance (tout l'histoire est construite autour du petit garçon qui n'a même pas de nom, on l'appelle le "môme" comme pour le dépersonnaliser).
Le tout se joue de lenteurs qui nous fait presque penser que le film aura pu être un moyen métrage mais aussi un chef d'oeuvre, ça ne l'ait pas tellement on attend mais il n'empeche d'être touché par cette histoire dont la fin fera pleurer plus d'un et qu'on pourra reprocher d'être consuelle dans son message humaniste
mais on ne pourra pas lui reprocher de faire ce que font d'autres sans scrupules c'est de chercher à emouvoir le spectateur (imaginez un gros plan sur les parents en pleures) , l'histoire ne se laisse pas emmener par le souci de plaire... quitte à deplaire autant qu'il garde son authenticité.
de Walter Salles
Un choix de film qui s'est fait en grande partie par son auteur: le brésilien Walter Salles, réalisateur du magnifique Central Do Brasil.
Tout se joue sur l'histoire, filmé comme un documentaire, elle raconte la vie d'une famille pauvre du Brésil de 1910. Sous une forme de conte (loin d'être de féé), il commence par parler des croyances (l'histoire d'une chemise qui après avoir jaunit offre le "devoir" de vengeance), puis du conflit entre famille qui finit par devenir un cercle vicieux et qui comme le travail detruit l'enfance (tout l'histoire est construite autour du petit garçon qui n'a même pas de nom, on l'appelle le "môme" comme pour le dépersonnaliser).
Le tout se joue de lenteurs qui nous fait presque penser que le film aura pu être un moyen métrage mais aussi un chef d'oeuvre, ça ne l'ait pas tellement on attend mais il n'empeche d'être touché par cette histoire dont la fin fera pleurer plus d'un et qu'on pourra reprocher d'être consuelle dans son message humaniste
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mais on ne pourra pas lui reprocher de faire ce que font d'autres sans scrupules c'est de chercher à emouvoir le spectateur (imaginez un gros plan sur les parents en pleures) , l'histoire ne se laisse pas emmener par le souci de plaire... quitte à deplaire autant qu'il garde son authenticité.