Ma vie sans moi
Posté : 12.01.2004 - 16:45
Synopsis
Anne a 23 ans, deux petites filles, un mari au chômage et un boulot sans intérêt. Un bilan de santé va changer radicalement cette morne existence. Elle dresse la liste de ses priorités, de ses envies, de ses rêves. Maintenant, elle va prendre sa vie en main...
Réalisé par Isabel Coixet
Avec Mark Ruffalo, Sarah Polley, Amanda Plummer, Deborah Harry, Scott Speedman...
Vu la semaine dernière, dans une salle archi-comble à Bercy.....nan, je déconne, en fait, on était 8 dans la salle..... je me fends d'un topix sur ce beau film, en developpant un peu plus ce que j'ai deja dit dans le Top Movies
Un très beau film donc, très touchant, malgré un sujet en forme de savonette piégée. Si de loin ca a l'air d'etre fait pour faire pleurer dans les chaumières (et je ne doute pas que sa vision puisse s'averer difficile pour nombre d'entre nous), il reste que la realisatrice évite soigneusement de tomber dans le voyeurisme malsain et/ou vulgaire. Je suis ressorti les yeux secs, mais pas indifférent pour autant. Car après tout, aussi sinistre que cela puisse paraitre, cela peut arriver à tout le monde, sans prévenir.
Confontée à l'inévitable, Ann va tenter de profiter du peu de temps qu'il lui reste pour vivre des choses alors inacessibles, "libérée" qu'elle est en quelque sorte des inhibitions du quotidien, et transformer la fatalité en une succession de moments joyeux, amoureux, mais déchirants parfois.
Car malgré le sujet et le dénouement annoncé, tout fait preuve d'une joie de vivre et d'un optimisme à vous redonner foi dans le genre humain. Loin de faire dans le misérabilisme social, c'est un ode à la vie, au goût amer certes, mais ode tout de meme, que la réalisatrice nous conte durant les deux heures du film. L'épilogue final en est d'ailleurs le meilleur témoin à mon avis.
La réalisation est sobre (pour ne pas dire invisible), mais efficace (et c'est tout ce qu'on lui demande - d'être efficace et invisible), et la jeune Sarah Polley porte le film sur ses frêles épaules (enfin pas si frêles que ca tout de meme) avec une maturité tout à fait digne d'éloges.
Une sorte de "American Splendor" au féminin par certains côtés; mais pas trop; mais un peu qd meme.
Enfin bref... Happiness inside...
8/10
Anne a 23 ans, deux petites filles, un mari au chômage et un boulot sans intérêt. Un bilan de santé va changer radicalement cette morne existence. Elle dresse la liste de ses priorités, de ses envies, de ses rêves. Maintenant, elle va prendre sa vie en main...
Réalisé par Isabel Coixet
Avec Mark Ruffalo, Sarah Polley, Amanda Plummer, Deborah Harry, Scott Speedman...
Vu la semaine dernière, dans une salle archi-comble à Bercy.....nan, je déconne, en fait, on était 8 dans la salle..... je me fends d'un topix sur ce beau film, en developpant un peu plus ce que j'ai deja dit dans le Top Movies
Un très beau film donc, très touchant, malgré un sujet en forme de savonette piégée. Si de loin ca a l'air d'etre fait pour faire pleurer dans les chaumières (et je ne doute pas que sa vision puisse s'averer difficile pour nombre d'entre nous), il reste que la realisatrice évite soigneusement de tomber dans le voyeurisme malsain et/ou vulgaire. Je suis ressorti les yeux secs, mais pas indifférent pour autant. Car après tout, aussi sinistre que cela puisse paraitre, cela peut arriver à tout le monde, sans prévenir.
Confontée à l'inévitable, Ann va tenter de profiter du peu de temps qu'il lui reste pour vivre des choses alors inacessibles, "libérée" qu'elle est en quelque sorte des inhibitions du quotidien, et transformer la fatalité en une succession de moments joyeux, amoureux, mais déchirants parfois.
Car malgré le sujet et le dénouement annoncé, tout fait preuve d'une joie de vivre et d'un optimisme à vous redonner foi dans le genre humain. Loin de faire dans le misérabilisme social, c'est un ode à la vie, au goût amer certes, mais ode tout de meme, que la réalisatrice nous conte durant les deux heures du film. L'épilogue final en est d'ailleurs le meilleur témoin à mon avis.
La réalisation est sobre (pour ne pas dire invisible), mais efficace (et c'est tout ce qu'on lui demande - d'être efficace et invisible), et la jeune Sarah Polley porte le film sur ses frêles épaules (enfin pas si frêles que ca tout de meme) avec une maturité tout à fait digne d'éloges.
Une sorte de "American Splendor" au féminin par certains côtés; mais pas trop; mais un peu qd meme.
Enfin bref... Happiness inside...
8/10