CRADLE OF FEAR : je l'ai... vu pour vous !!!
Posté : 09.03.2004 - 01:28
Allez, approchez, approchez, messieurs-dames et venez voir ma galerie de monstres !!!
"CRADLE OF FEAR" ( 2000 ) de ALEX CHANDON
Lorsque j'ai découvert ce film ( car bien que tourné en caméra DV ce qui n'aurait pu être qu'un film de potes est bel et bien un film, un vrai ), c'était il y a plusieurs mois - et je me demande même si ça ne se compte pas en ( une ) année - et ce via des systèmes d'échanges aujourd'hui décriés comme illégaux sur le net. Oui, je sais c'est pas bien.
Mais on est pas toujours sûr de voir arriver ce genre de choses en France et parfois les curieux dotés d'outils informatiques s'en vont regarder par ces trous de serrures virtuelles en s'échangeant quelques fichiers ici et là.
Et parfois, on tombe sur ce genre de truc...
Le nom de Dani Filth y était pour beaucoup, me direz-vous et vous n'auriez pas tort.
Fort d'une expérience musicale ( si on peut appeler ces cris de pucelles possédées et ayant vu le grand méchant loup sur instruments pillant les catalogues sonores de la Hammer de la musique ) réussie au sein de son groupe, Cradle Of Filth ( une dizaine d'albums actuellement ), ce jeune britannique est apparu comme un pendant bien plus crédible et imprégné de culture goth' que l'icône célèbrée des Etats-Unis Marilyn Manson, qui aujourd'hui - et après de nombreux clips lorgnant du coté des surréalistes allemands du début du siècle dernier ou des vieux films de la Hammer ( tiens ) - s'attaque au média visuel du cinéma.
Et pour une première participipation, nôtre jeune éphèbe charismatique ne prend pas n'importe quel référence... en devenant le tueur en série démoniaque que tout jeune goth' en (im)puissance rêve d'être au fin fond du coeur abyssal de son être ou plutôt de son non-être
Fort d'un pitch ne faisant pas dans le détail : du fin fond de sa cellule, un tueur démoniaque se venge de ceux qui l'y ont envoyé... via celui qui nous est présenté comme son fils. Et c'est là qu'intervient Dani Filth, qui semble convenir totalement dans ce rôle d'autiste séduisant et sanglant... comme rêverait d'être tout jeune goth' qui se respecte.
Icône graphique des pochettes et magasines spécialisés, la voix d'outre-tombe du jeune non-vivant anglais qui en a charmé plus d'un(e) devient un phantasme versatile en transposant ce film sur le support DVD. Phantasme qui comme tout rêve peut virer au cauchemar, s'il n'en était pas déjà un, à l'exception prêt que l'image - bien que marquée par la DV - est superbe et loin de celle que j'avais pu découvrir via Kazaa ou Imesh...
Mais là où ce film, lorgnant plus sur le pro-am ( une référence extraite du cinéma hard... mais de cul, qui lui aussi use et abuse du DV ), devient une bonne surprise, c'est qu'il ne fait pas l'apologie du gothisme et de tout cet univers de mascara et de mascarades. Le scénario, car il y en a un de scénario ( et oui ! ), n'use du gothisme et de son univers de babes sombres et de sexe rapide et de coke qu'idéalisent une branche de cette jeunesse décadente que pour attirer le chaland dans sa première partie, son premier sketch
En effet, il s'agit plus d'un film à sketches lorsqu'on parle de ce "CRADLE OF FEAR", de sketches horrifiques qui font se croiser "PEAU DE CHAGRIN" et le découpage, la trame d'un "CLUB DES MONSTRES" moderne et sombre, sanglant et gore.
Et en dehors d'un Dani Filth apportant à ce projet son image et sa renommée, tout ce qu'il y a de gothique dans ce film va se trouver concentrer dans les cinq premières minutes ( et le clip de Cradle of... Filth associé à l'exploitation du film ) : cette rencontre d'un soir... qui vire au cauchemar ou quand une envie de queue, une partie de jambes en l'air avec une goth' fort séduisante ( la jeune et fort jolie Emily "Bouffante" Booth connue de certains internautes ) vire au drame
"LE BÉBÉ DE ROSEMARY" y rencontrant un "ALIEN" arachnéen hésitant entre un poupon déformé et terrifiant tombé entre les mains du jeune voisin de "TOY STORY" et le monstre arachnide de "THE THING".
Et il faut avouer que pour un film tourné en DV et donc a petit budget peut-on supposer, les effets spéciaux ( soi-disant orchestrés par ceux de "LA CHUTE DU FAUCON NOIR" 8O 8O 8O ) restent forts honnêtes, quand ils ne font pas appel à une tranche de jambon ( cf. le making-of du DVD ) et au-delà de nous/vous donner envie de vous lancer aussi dans le cinéma d'horreur et gore avec vos voisins et des copines.
Mais, les plus religieux d'entre-nous, s'il y en avait et s'ils s'essayaient à ce genre de cinéma, vous dirait que cela peut aussi être une métaphore sur le sexe pour le sexe, l'amour d'une nuit, les maladies sexuellement transmissibles et les dégâts des drogues : notre jeune Melissa de Mary se persuadant qu'elle est en plein mauvais trip, un truc refilé par ce salop ( et quel salop ! ) de mec ( The Man le rôle crédité de Dani au générique ). Et quel truc !!!
Après une scène d'ouverture de gore complétement gratuit - et me rappelant ( je ne sais pas pourquoi ) le "BLOOD FEAST 2 : ALL U CAN EAT" de Herschell Gordon Lewis vu l'an dernier - et un mauvais délire ayant fini dans le sang et les tripes, enfin la véritable histoire peut commencer...
Ce flic tripatouilleur de cadavres ne tardant pas à nous expliquer le pourquoi de cette manie nécrophile. Et cela remontant bien sûr à ce mystérieux et horrible Kemper, visant à nous faire paraître Hannibal Lecter pour un agneau mais ressemblant à Charles Manson ( ne manquant plus que la slavista sur le front )
Kemper, cet hypnotique assassin cannibale, qu'il a permis d'arrêter mais qui derrière les barreaux de sa cellule ( faisant passer celle du clerc de notaire Renfield dans le "DRACULA" de Coppola pour une suite étoilée ) continue à donner les noms d'une liste très précise à son fils : notre séduisant et vénéneux Dani...
Une liste expliquant beaucoup de choses et sur laquelle notre antipathique comissaire, aussi digne que Stephen Derrick, ferait bien de mettre la main s'il ne veut pas voir les morts s'additionner. Mais il n'y aurait pas de film, ni de sketches suivants dans ce cas là
Et les amateurs de Eileen Daily ( "RAZOR BLADE SMILE" autre surprise sur DV sanguinolante ) ne pourraient pas l'y découvrir venir jouer les pétasses amoureuses ne rêvant que du sexe de son homme... qui lui ne désire qu'une chose : récupérer la jambe qu'il lui manque et ainsi retrouver une totale maîtrise de son être.
Encore une idée de scénario qui va pas voler haut, me direz-vous. Et il est vrai que ce n'est pas le meilleur du tryptique composant ce film. Surtout que là, les effets spéciaux de la course poursuite automobile semblent avoir changé de studio. Ou les assurances de cette superbe voiture semblaient trop élever pour permettre à notre petite équipe technique de barges et d'Alex Chandon de pousser le scénario de celui-ci à/au bout
Si je ne devais n'en retenir qu'une chose : la réaction acerbe de cet homme matérialiste bien que diminué physiquement après avoir percuté un ivrogne dans un des effets spéciaux des plus pourris du cinéma ( en général ) et ce après celui du zig-zag auto' plus loin
Et le fait que la participation active de Dani à ce sketch, faisant se greffer "LA MAIN QUI TUE" à une véritable "PEAU DE CHAGRIN" qui plutôt que de s'étioler recouvre d'un rouge carmin encore plus important le faciès émacié de ( nôtre ) Dani, soit indispensable à la chute de ce film...
Film qui ne saura se terminer qu'après le quatrième et dernier sketch - et son lot de morts violentes et d'horreurs - concluant alors l'enquête de notre bon vieux flic britannique.
Sketch venant là décrier l'addiction d'une nouvelle génération aux nouvelles technologies comme le net et une perte de repères en ne sachant plus faire la part entre le vrai et l'illusion au point de trouver une certaine attirance malsaine aux scènes de morts violentes et ce en temps réel surtout. Comme ce jeune modérateur de Free ( et ça on ne peut pas le louper le logo à défaut de sponsor ), qui chargé de découvrir des sites controversant à la charte du fournisseur d'accès, va devenir petit à petit dépendant et accroc à un site obscur répondant au doux nom de la Sick.room... et sur lequel des snuffs viennent rencontrer la technologie des chats rooms privés de sites de cul : l'utilisateur choisissant son rôle et les actions qu'il y verra, son compte une fois débitée de la somme indue...
Mais, comme dans les autres sketches, notre jeune victime n'est pas n'importe qui et ne va faire que nous guider encore un peu plus vers les 120 minutes de bonheur de ce petit film entre amis
Notre vieux flic allant à la rencontre de ce Charles Manson possédé se vengeant par un fils démoniaque interposé et jouant dans la cour rouge et suintante d'un "FREDDY KRUEGER" briton quelque part dans une Elm Street ou peut-être à la station Elm du train régional...
Et là, devrait s'arrêter ma critique si je ne veux craindre de vous en avoir trop dit... ou pas assez, selon que vous vous décidiez aussi maintenant à vous procurer le DVD kiosque de "CRADLE OF FEAR" à 9,99
Si ce n'est que j'allais oublier le second sketch, celui qui nous fait de suite quitter l'univers des phantasmes gothiques pour revenir dans la triste réalité avec ces deux voleuses prête à tout pour voler le magot d'un vieil homme peut-être sourd mais assez avare pour ne pas lâcher son magôt et ce même après que la mort l'ait emportée
En attendant je me demande si je vais pas retourner m'écouter un petit "Cruel & The Beast" de Cradle of Filth
Photos extraites du site http://myhome.naver.com/nomiyang/cradle.htm et du site officiel du film http://www.cradleoffear.com/site/html/home.html
"CRADLE OF FEAR" ( 2000 ) de ALEX CHANDON
Lorsque j'ai découvert ce film ( car bien que tourné en caméra DV ce qui n'aurait pu être qu'un film de potes est bel et bien un film, un vrai ), c'était il y a plusieurs mois - et je me demande même si ça ne se compte pas en ( une ) année - et ce via des systèmes d'échanges aujourd'hui décriés comme illégaux sur le net. Oui, je sais c'est pas bien.
Mais on est pas toujours sûr de voir arriver ce genre de choses en France et parfois les curieux dotés d'outils informatiques s'en vont regarder par ces trous de serrures virtuelles en s'échangeant quelques fichiers ici et là.
Et parfois, on tombe sur ce genre de truc...
Le nom de Dani Filth y était pour beaucoup, me direz-vous et vous n'auriez pas tort.
Fort d'une expérience musicale ( si on peut appeler ces cris de pucelles possédées et ayant vu le grand méchant loup sur instruments pillant les catalogues sonores de la Hammer de la musique ) réussie au sein de son groupe, Cradle Of Filth ( une dizaine d'albums actuellement ), ce jeune britannique est apparu comme un pendant bien plus crédible et imprégné de culture goth' que l'icône célèbrée des Etats-Unis Marilyn Manson, qui aujourd'hui - et après de nombreux clips lorgnant du coté des surréalistes allemands du début du siècle dernier ou des vieux films de la Hammer ( tiens ) - s'attaque au média visuel du cinéma.
Et pour une première participipation, nôtre jeune éphèbe charismatique ne prend pas n'importe quel référence... en devenant le tueur en série démoniaque que tout jeune goth' en (im)puissance rêve d'être au fin fond du coeur abyssal de son être ou plutôt de son non-être
Fort d'un pitch ne faisant pas dans le détail : du fin fond de sa cellule, un tueur démoniaque se venge de ceux qui l'y ont envoyé... via celui qui nous est présenté comme son fils. Et c'est là qu'intervient Dani Filth, qui semble convenir totalement dans ce rôle d'autiste séduisant et sanglant... comme rêverait d'être tout jeune goth' qui se respecte.
Icône graphique des pochettes et magasines spécialisés, la voix d'outre-tombe du jeune non-vivant anglais qui en a charmé plus d'un(e) devient un phantasme versatile en transposant ce film sur le support DVD. Phantasme qui comme tout rêve peut virer au cauchemar, s'il n'en était pas déjà un, à l'exception prêt que l'image - bien que marquée par la DV - est superbe et loin de celle que j'avais pu découvrir via Kazaa ou Imesh...
Mais là où ce film, lorgnant plus sur le pro-am ( une référence extraite du cinéma hard... mais de cul, qui lui aussi use et abuse du DV ), devient une bonne surprise, c'est qu'il ne fait pas l'apologie du gothisme et de tout cet univers de mascara et de mascarades. Le scénario, car il y en a un de scénario ( et oui ! ), n'use du gothisme et de son univers de babes sombres et de sexe rapide et de coke qu'idéalisent une branche de cette jeunesse décadente que pour attirer le chaland dans sa première partie, son premier sketch
En effet, il s'agit plus d'un film à sketches lorsqu'on parle de ce "CRADLE OF FEAR", de sketches horrifiques qui font se croiser "PEAU DE CHAGRIN" et le découpage, la trame d'un "CLUB DES MONSTRES" moderne et sombre, sanglant et gore.
Et en dehors d'un Dani Filth apportant à ce projet son image et sa renommée, tout ce qu'il y a de gothique dans ce film va se trouver concentrer dans les cinq premières minutes ( et le clip de Cradle of... Filth associé à l'exploitation du film ) : cette rencontre d'un soir... qui vire au cauchemar ou quand une envie de queue, une partie de jambes en l'air avec une goth' fort séduisante ( la jeune et fort jolie Emily "Bouffante" Booth connue de certains internautes ) vire au drame
"LE BÉBÉ DE ROSEMARY" y rencontrant un "ALIEN" arachnéen hésitant entre un poupon déformé et terrifiant tombé entre les mains du jeune voisin de "TOY STORY" et le monstre arachnide de "THE THING".
Et il faut avouer que pour un film tourné en DV et donc a petit budget peut-on supposer, les effets spéciaux ( soi-disant orchestrés par ceux de "LA CHUTE DU FAUCON NOIR" 8O 8O 8O ) restent forts honnêtes, quand ils ne font pas appel à une tranche de jambon ( cf. le making-of du DVD ) et au-delà de nous/vous donner envie de vous lancer aussi dans le cinéma d'horreur et gore avec vos voisins et des copines.
Mais, les plus religieux d'entre-nous, s'il y en avait et s'ils s'essayaient à ce genre de cinéma, vous dirait que cela peut aussi être une métaphore sur le sexe pour le sexe, l'amour d'une nuit, les maladies sexuellement transmissibles et les dégâts des drogues : notre jeune Melissa de Mary se persuadant qu'elle est en plein mauvais trip, un truc refilé par ce salop ( et quel salop ! ) de mec ( The Man le rôle crédité de Dani au générique ). Et quel truc !!!
Après une scène d'ouverture de gore complétement gratuit - et me rappelant ( je ne sais pas pourquoi ) le "BLOOD FEAST 2 : ALL U CAN EAT" de Herschell Gordon Lewis vu l'an dernier - et un mauvais délire ayant fini dans le sang et les tripes, enfin la véritable histoire peut commencer...
Ce flic tripatouilleur de cadavres ne tardant pas à nous expliquer le pourquoi de cette manie nécrophile. Et cela remontant bien sûr à ce mystérieux et horrible Kemper, visant à nous faire paraître Hannibal Lecter pour un agneau mais ressemblant à Charles Manson ( ne manquant plus que la slavista sur le front )
Kemper, cet hypnotique assassin cannibale, qu'il a permis d'arrêter mais qui derrière les barreaux de sa cellule ( faisant passer celle du clerc de notaire Renfield dans le "DRACULA" de Coppola pour une suite étoilée ) continue à donner les noms d'une liste très précise à son fils : notre séduisant et vénéneux Dani...
Une liste expliquant beaucoup de choses et sur laquelle notre antipathique comissaire, aussi digne que Stephen Derrick, ferait bien de mettre la main s'il ne veut pas voir les morts s'additionner. Mais il n'y aurait pas de film, ni de sketches suivants dans ce cas là
Et les amateurs de Eileen Daily ( "RAZOR BLADE SMILE" autre surprise sur DV sanguinolante ) ne pourraient pas l'y découvrir venir jouer les pétasses amoureuses ne rêvant que du sexe de son homme... qui lui ne désire qu'une chose : récupérer la jambe qu'il lui manque et ainsi retrouver une totale maîtrise de son être.
Encore une idée de scénario qui va pas voler haut, me direz-vous. Et il est vrai que ce n'est pas le meilleur du tryptique composant ce film. Surtout que là, les effets spéciaux de la course poursuite automobile semblent avoir changé de studio. Ou les assurances de cette superbe voiture semblaient trop élever pour permettre à notre petite équipe technique de barges et d'Alex Chandon de pousser le scénario de celui-ci à/au bout
Si je ne devais n'en retenir qu'une chose : la réaction acerbe de cet homme matérialiste bien que diminué physiquement après avoir percuté un ivrogne dans un des effets spéciaux des plus pourris du cinéma ( en général ) et ce après celui du zig-zag auto' plus loin
Et le fait que la participation active de Dani à ce sketch, faisant se greffer "LA MAIN QUI TUE" à une véritable "PEAU DE CHAGRIN" qui plutôt que de s'étioler recouvre d'un rouge carmin encore plus important le faciès émacié de ( nôtre ) Dani, soit indispensable à la chute de ce film...
Film qui ne saura se terminer qu'après le quatrième et dernier sketch - et son lot de morts violentes et d'horreurs - concluant alors l'enquête de notre bon vieux flic britannique.
Sketch venant là décrier l'addiction d'une nouvelle génération aux nouvelles technologies comme le net et une perte de repères en ne sachant plus faire la part entre le vrai et l'illusion au point de trouver une certaine attirance malsaine aux scènes de morts violentes et ce en temps réel surtout. Comme ce jeune modérateur de Free ( et ça on ne peut pas le louper le logo à défaut de sponsor ), qui chargé de découvrir des sites controversant à la charte du fournisseur d'accès, va devenir petit à petit dépendant et accroc à un site obscur répondant au doux nom de la Sick.room... et sur lequel des snuffs viennent rencontrer la technologie des chats rooms privés de sites de cul : l'utilisateur choisissant son rôle et les actions qu'il y verra, son compte une fois débitée de la somme indue...
Mais, comme dans les autres sketches, notre jeune victime n'est pas n'importe qui et ne va faire que nous guider encore un peu plus vers les 120 minutes de bonheur de ce petit film entre amis
Notre vieux flic allant à la rencontre de ce Charles Manson possédé se vengeant par un fils démoniaque interposé et jouant dans la cour rouge et suintante d'un "FREDDY KRUEGER" briton quelque part dans une Elm Street ou peut-être à la station Elm du train régional...
Et là, devrait s'arrêter ma critique si je ne veux craindre de vous en avoir trop dit... ou pas assez, selon que vous vous décidiez aussi maintenant à vous procurer le DVD kiosque de "CRADLE OF FEAR" à 9,99
Si ce n'est que j'allais oublier le second sketch, celui qui nous fait de suite quitter l'univers des phantasmes gothiques pour revenir dans la triste réalité avec ces deux voleuses prête à tout pour voler le magot d'un vieil homme peut-être sourd mais assez avare pour ne pas lâcher son magôt et ce même après que la mort l'ait emportée
En attendant je me demande si je vais pas retourner m'écouter un petit "Cruel & The Beast" de Cradle of Filth
Photos extraites du site http://myhome.naver.com/nomiyang/cradle.htm et du site officiel du film http://www.cradleoffear.com/site/html/home.html