Saint Ange
Posté : 29.06.2004 - 04:14
Photo ...
(bon comme la photo passe pas ,je dois vous la décrire (raisons budgetaires): bon on voit donc Virginie Ledoyen debout seule dans un couloir,enfin pas tout à fait debout,mais pas accroupie non plus,nan on va opter pour voutée,donc elle est voutée dans un étroit et menaçant couloir,enfin en extraoplant on peut vraiment penser qu'il est menaçant;ele est là donc entourée d'un halo de lumière ,elle semble chercher quelque chose ou éclairer quelque chose,en tout cas elle est seule façe au ténèbres,et sa chemise de nuit serrée ,humide laisse transpirer une peau brulante et entrevoir des tétons arrog...nan là j'extrapole beaucoup trop ! )
Un film fantastique,le premier de Pascal Laugier,produit par C.Gans et qui réunit Virginie Ledoyen et Lou Doillon.
Synopsis:
Anna est chargée de nettoyer Saint Ange, un orphelinat désaffecté. Petit à petit, elle entend des pas, des rires, des voix. Elle en est convaincue : quelque part dans la maison, il y a des enfants...
La Fête du cinéma de l'an passée avait jetté à la gueule des spectateurs jeunes,frêles et surtout pas préparés l'excitant Haute Tension,variation gore tordue difficile à caser entre un 2 Fast 2 Furious et la Recrue ....
Cette année c'est un autre film de genre à la française qui s'offre l'oportunité de faire parler de lui en étant distribué à cette date,Saint Ange,ghost-story rayon séquences chocs et frissons ...
La manière déçoit un peu,Laugier déploye un catalogue de références des plus impressionnant : l'école fantastique espagnole d'Amenabar (les Autres),de Del Toro (l'échine du diable),Balaguero (Darkness,Secte sans noms),les classiques de l'épouvante et du thriller psy ,le Kubrick du Shining,le Polanski de Rosemary's baby,la violence clinique ou gore et les atmosphères gothiques d'Argento ou de Fulci...
Tous apparaissent très explicitement ,et achèvent d'offrir à ce film une atmosphère angoissante ,un visuel noir et glaçant ,mais hélas cette quête de l'efficaçe par la récitation appliquée des codes du genre,trouve logiquement ses limites dans ce manque de singularité,de personnalité en somme ...
Cela dit Laugier a autre chose à montrer enfin surtout à dire et c'est par son contenu que Saint Ange évite de se réduire à de la soupe,et à un empilement insipide de gimmicks :il fait en effet de son film d'abord un thriller psychologique,un huis clos mental ,dans lequel le personnage central a bien du mal à trouver sa voie .
Le récit s'oriente tout entier sur les affres,les mystères de l'enfantement (y a du Dark Water là-dedans aussi...)et gagne une sourde tristesse et une mélancolie que les premières instants n'auraient pas vraiment laisser présager ....
Viscéral,le suspense est de fait bien mal desservi par la recherche constante du frisson facile et cette forme sans âme .
Peu de choses sont dites,et si seulement suggéres, peinent à vraiment étayer la narration et captiver l'interet .
On se perd donc un peu,et même beaucoup sur la fin,et ça laissera sans doute pas mal de personnes au bord du chemin...
Par-contre si on veut laisser sa chance aux obsesssions de ce jeune réalisateur,on pourra trouver beaucoup de qualités à ce final étrange ,et même la promesse d'un certain style ,nourri de pulsions (malsaines) ,de souffrançe,et de peur....
Il faut signaler aussi la prestation d'actrices qui auront été rarement aussi étincelantes ,Ledoyen est belle et torturée,Doillon,folle,malade,et...torturée,ça leur va toutes deux à merveille .
Voilà un film à découvrir(pourquoi pas demain pour ceux qui oseront braver la foule et profiter du dernier jour de la fête du cinéma?) ,qui sacrifie beaucoup un fonds subtil à une forme appliquée mais sans caractère, mais qui cultive un certain charme,nauséeux bien entendu .
(bon comme la photo passe pas ,je dois vous la décrire (raisons budgetaires): bon on voit donc Virginie Ledoyen debout seule dans un couloir,enfin pas tout à fait debout,mais pas accroupie non plus,nan on va opter pour voutée,donc elle est voutée dans un étroit et menaçant couloir,enfin en extraoplant on peut vraiment penser qu'il est menaçant;ele est là donc entourée d'un halo de lumière ,elle semble chercher quelque chose ou éclairer quelque chose,en tout cas elle est seule façe au ténèbres,et sa chemise de nuit serrée ,humide laisse transpirer une peau brulante et entrevoir des tétons arrog...nan là j'extrapole beaucoup trop ! )
Un film fantastique,le premier de Pascal Laugier,produit par C.Gans et qui réunit Virginie Ledoyen et Lou Doillon.
Synopsis:
Anna est chargée de nettoyer Saint Ange, un orphelinat désaffecté. Petit à petit, elle entend des pas, des rires, des voix. Elle en est convaincue : quelque part dans la maison, il y a des enfants...
La Fête du cinéma de l'an passée avait jetté à la gueule des spectateurs jeunes,frêles et surtout pas préparés l'excitant Haute Tension,variation gore tordue difficile à caser entre un 2 Fast 2 Furious et la Recrue ....
Cette année c'est un autre film de genre à la française qui s'offre l'oportunité de faire parler de lui en étant distribué à cette date,Saint Ange,ghost-story rayon séquences chocs et frissons ...
La manière déçoit un peu,Laugier déploye un catalogue de références des plus impressionnant : l'école fantastique espagnole d'Amenabar (les Autres),de Del Toro (l'échine du diable),Balaguero (Darkness,Secte sans noms),les classiques de l'épouvante et du thriller psy ,le Kubrick du Shining,le Polanski de Rosemary's baby,la violence clinique ou gore et les atmosphères gothiques d'Argento ou de Fulci...
Tous apparaissent très explicitement ,et achèvent d'offrir à ce film une atmosphère angoissante ,un visuel noir et glaçant ,mais hélas cette quête de l'efficaçe par la récitation appliquée des codes du genre,trouve logiquement ses limites dans ce manque de singularité,de personnalité en somme ...
Cela dit Laugier a autre chose à montrer enfin surtout à dire et c'est par son contenu que Saint Ange évite de se réduire à de la soupe,et à un empilement insipide de gimmicks :il fait en effet de son film d'abord un thriller psychologique,un huis clos mental ,dans lequel le personnage central a bien du mal à trouver sa voie .
Le récit s'oriente tout entier sur les affres,les mystères de l'enfantement (y a du Dark Water là-dedans aussi...)et gagne une sourde tristesse et une mélancolie que les premières instants n'auraient pas vraiment laisser présager ....
Viscéral,le suspense est de fait bien mal desservi par la recherche constante du frisson facile et cette forme sans âme .
Peu de choses sont dites,et si seulement suggéres, peinent à vraiment étayer la narration et captiver l'interet .
On se perd donc un peu,et même beaucoup sur la fin,et ça laissera sans doute pas mal de personnes au bord du chemin...
Par-contre si on veut laisser sa chance aux obsesssions de ce jeune réalisateur,on pourra trouver beaucoup de qualités à ce final étrange ,et même la promesse d'un certain style ,nourri de pulsions (malsaines) ,de souffrançe,et de peur....
Il faut signaler aussi la prestation d'actrices qui auront été rarement aussi étincelantes ,Ledoyen est belle et torturée,Doillon,folle,malade,et...torturée,ça leur va toutes deux à merveille .
Voilà un film à découvrir(pourquoi pas demain pour ceux qui oseront braver la foule et profiter du dernier jour de la fête du cinéma?) ,qui sacrifie beaucoup un fonds subtil à une forme appliquée mais sans caractère, mais qui cultive un certain charme,nauséeux bien entendu .