BEOWUUUUUUUUUUUULFFFFFFFFFFF
Posté : 18.09.2004 - 11:57
copier coller de l'ami lavieille de nanarland :
Enfin ! Enfin un vrais nanar avec Christophe Lambert. Depuis un certain temps dans notre rubrique des acteurs, aucun film ne venait jusqu'alors soutenir notre propos sur les aptitudes "nanardeuse" de l'ami Lambert. Après quelques essais infructueux qui frôlaient pour la plupart le mauvais film voire le navet, sans pour autant atteindre le statut particulier du Nanar, on commençait à désespérer de trouver la petite perle.
Certe il y avait Mortal Kombat, mais les quelques apparitions bien mauvaises et bien rigolotes de l'acteur n'étaient pas suffisantes pour faire pencher notre avis du bon côté de la balance ; Mortal Combat finit dans notre escarcelle bien remplie des films "moyens moins" ; ceux qui n'ont qu'un intérêt relatif : un peu nanar, un peu navet, un peu bon film... ouais je sais, vous allez me dire que c'est bien bâtard comme définition... mais c'est exactement ce que sont ces films ! (La plupart du temps on ne parle pas de tous ces films dans notre site. Bien que Mortal Combat fasse partie de ceux qui on échappés à l'anonymat en se retrouvant dans notre rubrique "on s'est fait avoir", il peut quand même convenir aux amateurs de nanar d'art martiaux particulièrement joviaux).
Et dire que la fameuse perle recherchée nous tendait ses petits bras musclés depuis des mois, à chaque fois que l'on passait par le magasin de location de vidéos !
La révélation nous fut dévoilée un soir alors que nous nous apprêtions à jouer en réseau dans un établissement dédié à cela. Nous discutions nanars avec le tenancier avant d'entamer notre partie, lorsque ce dernier nous mis la puce à l'oreille et l'eau à la bouche par son enthousiasme à nous parler de Beowulf ; les yeux pétillants de la nostalgie des fous-rires qui avaient accompagnés sa vision du film.
Oui Denis, Beowulf est assurément un nanar ; nous avons également énormément rit en découvrant Christophe Lambert faire des saltos et des pirouettes dans ce conte médiéval-post-moderne-fantastique (le genre, pas l'adjectif... quoique).
L'histoire c'est donc Super Lambert (alias Beowulf) qui vient dans un château hanté par un monstre indicible. Le combat entre les forces du bien et du mal est alors engagé !
Que dire devant la pauvreté et l'invraissemblance du scénario ? Je croie que pour une fois il est préférable de taire la chose et de vous laisser découvrir cette bouillie informe ruminée, qui a du être écrite après un soir de beuverie, tel le jeu des poivrots qui s'amusent à reconstituer leur repas devant la gerbe violette que l'un d'eux vient de gracieusement offrir au trottoir qui lui servait de piste de danse !
En espérant que cette métaphore presque crade ne vous découragera pas, je vous invite découvrir ce petit film avec dérision tout en me permettant de vous aiguiller sur quelques points des plus typiquement nanars :
- Les combats : comme d'habitude les chorégraphies sont exécrables et d'une affreuse lenteur, les méchants sont d'une maladresse et d'un manque de jugeote des plus caractéristiques. Le petit plus par rapport à ce que l'on voit d'habitute, c'est qu'un des personnages principaux (Roland dans le film) est un combattant au double visage. On nous le montre lorsqu'il entraîne ses hommes et qu'il leur met la pâtée, on comprend alors que c'est un très bon guerrier. Mais par jalousie envers Beowulf-Lambert il provoque se dernier en duel. D'un coup il se met à se battre avec de grand geste maladroits permettant au héros placide d'anticiper les coups et de les contrer. C'est délicieusement consternant... et dire que le réalisateur pense qu'on va y croire ?!
- Les costumes : un bon exemple de l'art moderne du recyclage de déchets de poubelle. Certains casques de figurants sont très réussis (;-)...
- Le montage : notamment celui des galipettes du petit Lambert. Telle la puce enragée il saute sans arrêt (alors que c'est rarement utile), il part en vrille totale, mais par la magie du montage donc, ses réceptions sont toujours nickelles ! Il y a quelques autres invraisemblances de montage appréciables.
- Le monstre : une tache violette informe, en surimpression sur l'acteur qui le joue, dont le but est certainement de rendre plus impressionnant le pauvre déguisement dégoté par des costumiers fatigués de leurs efforts "d'artistes de la récupe" fournis pour habiller les figurants.
- Des scènes de suspense à deux balles qui permettent de jouer au jeu de "devine ce qui va se passer" en gagnant presqu'à tous les coups !
- Un jeu d'acteur qui vaut pas tripette mais qui stimule vos zigomatiques dans la position du sourir bête.
En ce qui concerne le dernier point je tient à porter une mention spéciale au jeune acteur noir qui joue le neveu du maître d'arme du château. La seconde ou il tombe dans les pommes en voyant le monstre est superbe. Mais elle ne vaut pas la scène suivante ou il se fait réveiller par Super-Lambert grâce à une capsule odorante. Il renifle beaucoup trop fort pour que ce soit crédible, puis il a comme un relent de dégoût -style "je ferme les yeux pour redormir une demi seconde"- qui sent le vécu (ou alors c'est excellemment bien joué) ; grandiose ! (Je dois avouer qu'on s'est repassé plusieurs fois la scène jusqu'à ce que les larmes de fou-rire et les crampes d'estomac qu'elle avait provoqué se tarissent).
Enfin, dans les dernières secondes du film on offre au spectateur assidu et amateur de Christophe Lambert caricaturé, une petite cerise sonore sur le gâteau... (juste au moment ou le visage du héros se déride pour la première et dernière fois)... Mais chut, j'en ai déjà trop dit !
Enfin ! Enfin un vrais nanar avec Christophe Lambert. Depuis un certain temps dans notre rubrique des acteurs, aucun film ne venait jusqu'alors soutenir notre propos sur les aptitudes "nanardeuse" de l'ami Lambert. Après quelques essais infructueux qui frôlaient pour la plupart le mauvais film voire le navet, sans pour autant atteindre le statut particulier du Nanar, on commençait à désespérer de trouver la petite perle.
Certe il y avait Mortal Kombat, mais les quelques apparitions bien mauvaises et bien rigolotes de l'acteur n'étaient pas suffisantes pour faire pencher notre avis du bon côté de la balance ; Mortal Combat finit dans notre escarcelle bien remplie des films "moyens moins" ; ceux qui n'ont qu'un intérêt relatif : un peu nanar, un peu navet, un peu bon film... ouais je sais, vous allez me dire que c'est bien bâtard comme définition... mais c'est exactement ce que sont ces films ! (La plupart du temps on ne parle pas de tous ces films dans notre site. Bien que Mortal Combat fasse partie de ceux qui on échappés à l'anonymat en se retrouvant dans notre rubrique "on s'est fait avoir", il peut quand même convenir aux amateurs de nanar d'art martiaux particulièrement joviaux).
Et dire que la fameuse perle recherchée nous tendait ses petits bras musclés depuis des mois, à chaque fois que l'on passait par le magasin de location de vidéos !
La révélation nous fut dévoilée un soir alors que nous nous apprêtions à jouer en réseau dans un établissement dédié à cela. Nous discutions nanars avec le tenancier avant d'entamer notre partie, lorsque ce dernier nous mis la puce à l'oreille et l'eau à la bouche par son enthousiasme à nous parler de Beowulf ; les yeux pétillants de la nostalgie des fous-rires qui avaient accompagnés sa vision du film.
Oui Denis, Beowulf est assurément un nanar ; nous avons également énormément rit en découvrant Christophe Lambert faire des saltos et des pirouettes dans ce conte médiéval-post-moderne-fantastique (le genre, pas l'adjectif... quoique).
L'histoire c'est donc Super Lambert (alias Beowulf) qui vient dans un château hanté par un monstre indicible. Le combat entre les forces du bien et du mal est alors engagé !
Que dire devant la pauvreté et l'invraissemblance du scénario ? Je croie que pour une fois il est préférable de taire la chose et de vous laisser découvrir cette bouillie informe ruminée, qui a du être écrite après un soir de beuverie, tel le jeu des poivrots qui s'amusent à reconstituer leur repas devant la gerbe violette que l'un d'eux vient de gracieusement offrir au trottoir qui lui servait de piste de danse !
En espérant que cette métaphore presque crade ne vous découragera pas, je vous invite découvrir ce petit film avec dérision tout en me permettant de vous aiguiller sur quelques points des plus typiquement nanars :
- Les combats : comme d'habitude les chorégraphies sont exécrables et d'une affreuse lenteur, les méchants sont d'une maladresse et d'un manque de jugeote des plus caractéristiques. Le petit plus par rapport à ce que l'on voit d'habitute, c'est qu'un des personnages principaux (Roland dans le film) est un combattant au double visage. On nous le montre lorsqu'il entraîne ses hommes et qu'il leur met la pâtée, on comprend alors que c'est un très bon guerrier. Mais par jalousie envers Beowulf-Lambert il provoque se dernier en duel. D'un coup il se met à se battre avec de grand geste maladroits permettant au héros placide d'anticiper les coups et de les contrer. C'est délicieusement consternant... et dire que le réalisateur pense qu'on va y croire ?!
- Les costumes : un bon exemple de l'art moderne du recyclage de déchets de poubelle. Certains casques de figurants sont très réussis (;-)...
- Le montage : notamment celui des galipettes du petit Lambert. Telle la puce enragée il saute sans arrêt (alors que c'est rarement utile), il part en vrille totale, mais par la magie du montage donc, ses réceptions sont toujours nickelles ! Il y a quelques autres invraisemblances de montage appréciables.
- Le monstre : une tache violette informe, en surimpression sur l'acteur qui le joue, dont le but est certainement de rendre plus impressionnant le pauvre déguisement dégoté par des costumiers fatigués de leurs efforts "d'artistes de la récupe" fournis pour habiller les figurants.
- Des scènes de suspense à deux balles qui permettent de jouer au jeu de "devine ce qui va se passer" en gagnant presqu'à tous les coups !
- Un jeu d'acteur qui vaut pas tripette mais qui stimule vos zigomatiques dans la position du sourir bête.
En ce qui concerne le dernier point je tient à porter une mention spéciale au jeune acteur noir qui joue le neveu du maître d'arme du château. La seconde ou il tombe dans les pommes en voyant le monstre est superbe. Mais elle ne vaut pas la scène suivante ou il se fait réveiller par Super-Lambert grâce à une capsule odorante. Il renifle beaucoup trop fort pour que ce soit crédible, puis il a comme un relent de dégoût -style "je ferme les yeux pour redormir une demi seconde"- qui sent le vécu (ou alors c'est excellemment bien joué) ; grandiose ! (Je dois avouer qu'on s'est repassé plusieurs fois la scène jusqu'à ce que les larmes de fou-rire et les crampes d'estomac qu'elle avait provoqué se tarissent).
Enfin, dans les dernières secondes du film on offre au spectateur assidu et amateur de Christophe Lambert caricaturé, une petite cerise sonore sur le gâteau... (juste au moment ou le visage du héros se déride pour la première et dernière fois)... Mais chut, j'en ai déjà trop dit !