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Running out of time : coup de coeur !!!

Posté : 24.10.2004 - 20:34
par creepers
Juste pour pour parler de ce polar que j'ai découvert il n'y a pas longtemps !

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Une course-poursuite prodigieuse
Wah (Andy Lau) est un voleur de génie qui se sait condamné par la maladie. Pour ses derniers jours à vivre, il décide de se lancer un incroyable défi : se mettre à dos toute la police de Hong Kong et engager un jeu de folles poursuites.
Il provoque volontairement le meilleur flic de la ville, SANG interprété par Lau Ching Wan, un négociateur hors pair aux méthodes peu orthodoxes. Wah s’amuse avec Sang et l’attire pour mieux lui échapper grâce à ses dons de déguisement et de manipulation. Les deux hommes apprennent à se connaître, ils se respectent. SANG se prend alors au jeu et met un point d’honneur à arrêter l’ingénieux gangster.



Un grand moment pour moi que ce façe à façe, ce jeu de cache-cache entre le gangster qui se sait condamné (Andy Lau impériale) et le flic doué mais qui s'ennui dans son bouleau !
La mise en scène tendu de To et le jeu des acteurs font de ce film un grand moment qui possède en plus des scènes d'une grande puissance que se soit en matière d'action (la fusillade urbaine) où plus intimiste (le diner entre la femme du bus et le personnage d'Andy Lau est juste sublime :cry: ) !

Ps : en plus écrit par deux français :D

Un trés bon polar, mattez moi ou si c'est déjà fait venez en parler !!! :D




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Posté : 25.10.2004 - 01:13
par Colonel Kurtz
je connais pas ce film mais j'aime beaucoup Johnnie To ,peut-être encore plus avec the Mission qu'avec le total débridé (pas de jeu de mots cavalier :roll: )Fulltime Killler .

Un sacré client . :wink:

Posté : 25.10.2004 - 01:45
par blame
Sympathique film avec LAU Ching-Wan... D'ailleurs ça me fait penser qu'il faudrait que je prenne le deuxième.

Posté : 27.10.2004 - 12:20
par dino VELVET
Dix jours : voici le temps qui fut imparti à Laurent Courtiaud et Julien Carbon, deux anciens critiques de cinéma devenus scénaristes à Hong Kong, pour rédiger le script de Running out of time. Comme si cet impératif ne se suffisait pas à lui-même, les deux compères étaient également soumis à certaines contraintes inhérentes à la star du film : Andy Lau. Ainsi le scénario se devait-il d’opposer un voleur maître dans l’art du déguisement (étant précisé que Lau devrait se grimer en vieillard et en femme) à un négociateur de la police, ne pas être trop violent (le traitement initial sera assez largement adouci et l’humour un peu plus présent) et être susceptible de plaire au plus grand nombre (ce qui explique notamment la présence d’une romance superflue). Eu égard aux différents facteurs qui viennent d’être évoqués, le travail accompli par le duo Courtiaud / Carbon s’avère satisfaisant, très classique (entendez sans surprise) mais assez divertissant au final, ce qui lui a valu un gros succès au box office de l’ancienne colonie britannique.
Sur un schéma assez identique à celui de Fulltime killer (tourné par le même Johnnie To à peu d’intervalle), Running out of time relate un petit jeu, mélange de respect et de sympathie réciproques, qui va s’instaurer entre un voleur à qui il ne reste que peu de temps à vivre (un Andy Lau beaucoup moins cabotin, et donc meilleur, qu’à l’accoutumée) et un négociateur de la police (Lau Ching Wan, toujours hallucinant de charisme). Au fil du métrage, les deux personnages se révèleront assez attachants, un état de fait qui doit beaucoup à la qualité de leurs présentations et à l’interprétation des comédiens.
Plein d’entrain, Johnnie To signe une mise en scène précise et dynamique qui sait parfaitement tirer parti des différents décors du film, une réalisation soutenue par un montage de bonne facture mais un peu plombée par une bande originale (Raymond Wong) qui a malheureusement tendance à être beaucoup trop ample par rapport au visuel (un style Hans Zimmer pour un petit polar assez tranquille) voire même carrément décalée (l’emploi de la cornemuse est, par exemple, très déplacé).
Pépère mais relativement divertissant, Running out of time se pose clairement comme un To mineur (on est très loin d’un The mission), idéal pour une soirée détente mais pas plus.