CAMEROUN CONNECTION
Posté : 20.11.2004 - 14:37
tjrs pas dispo en dvd ! la honte !
bientot a l'etrange seance ! :
copier coller de l'ami rico de nanarland :
« Cameroun Connection » un film d’Alphonse Beni avec Alphonse Beni, Bruce Le, France Colletin et la participation de PACO RABANNE !!!(Cameroun/France, 1985, 1h30)
Genre : Manioc mam (pur et dur)
« Allo Paco ? C’est Alphonse. Dis donc, tu veux pas jouer dans mon film, juste cinq minutes pour rigoler…
-Ouhhhh… j’ai la tête qui tourne… je vois des choses…La station Mir va tomber droit dans ton… euh… il va y avoir la fin du monde… et ton film aura une chronique dans Nanarland…
- Quoi ??? C’est pas vrai… mais quand ?
- Quand quoi ?
- Mais le plus important, la chronique dans Nanarland…
- Ouhhh… Loin, dans les années 2000…
- Avant ou après la fin du monde…
-Euh… après
-Ouf j’aime mieux ça, comme ça ils ne pourront pas se moquer de moi… Bon tu y réfléchis, j’ai Hong Kong sur une autre ligne, y a un certain Godfrey Ho qui veut me faire tourner dans un de ses films de prestige… »
-Paco: "Tu sais bien que je ne provoque jamais les femmes"
-Alphonse "mmmhh... Vous êtes vraiment tous bouche cousue..."
Après les Philippines, le Mexique ou la Turquie, continuons notre tour du monde du cinéma sympathico-ringard pour nous arrêter au Cameroun. Le cinéma africain n’a jamais été très présent sur notre site, tout d’abord parce qu’il arrive difficilement en France. Le manque de moyens a pendant longtemps réduit très largement les possibilités pour les cinéastes africains. La production a donc souvent été réduite quantitativement se tournant essentiellement autour d’œuvres à connotation sociales, politiques ou poétiques (parfois déroutantes pour l’occidental). Mais la faiblesse économique du continent n’a pas empêché quelques courageux (ou inconscients c’est selon) de tenter de faire de purs films bis d’action, d’érotisme ou de karaté.
Il faut savoir que le cinéma d’exploitation chinois, philippin ou encore indien a toujours trouvé un vaste public en Afrique noire : Les doubles programmes pas chers reprenant des vieux films d’arts martiaux ou des romances à l’eau de rose made in Hong Kong ou Bollywood étaient très populaires jusqu’aux années 90 dans les cinémas de brousse. D’un pays du tiers monde à l’autre, les aventures de héros courageux luttant contre le crime et l’oppression trouvaient des échos évidents. Le paysan ou l’ouvrier des faubourgs de Niamey ou Bamako y trouvait un délassement simple et finalement très universel en voyant Barry Prima ou Lo Lieh corriger les voyous ou les riches corrompus…
C’est dans ce cadre qu’Alphonse Beni, franc tireur du cinéma africain réalise son propre film d’action/kung fu. C’est d’ailleurs son dernier film en tant que réalisateur et visiblement son plus gros projet personnel avant que l’augmentation du prix du ticket de cinéma au Cameroun et l’arrivée massive de la vidéo ne tuent la production populaire locale.
Tourné en coproduction avec la France, le film bénéficie de techniciens français habitués aux productions fauchées des années 70-80. Ainsi le cadreur Serge Godet qu’on retrouve par ailleurs sur "Overdose" de Pallardy et le directeur de la photo Roger Fellous dont la longue carrière va des pornos seventies aux productions AB époque "Hélène et les Garçons" en passant par "Les bidasses aux Grandes manœuvres", "Dark mission/les fleurs du mal" ou "Vivre pour survivre". Plus qu’une carte de visite, un vrai casier… Même si son nom n’apparaît pas dans les crédits, on peut subodorer une aide d’André Koob, distributeur et producteur français de nombreux films de karaté qui lui a peut-être permis d’obtenir la présence de Bruce Le, clone mésestimé du grand Bruce Lee ("La Filière Chinoise", "Bruce contre attaque"…).
Bruce Le et Alphonse Beni rendant un hommage très appuyé au Petit Dragon
Comme de juste, Alphonse se réserve le premier rôle : Il y incarne l’incorruptible inspecteur Baïko (son nom fétiche, qu’il reprend dans une bonne demi douzaine de films) chargé d’enquêter sur l’assassinat d’une jeune femme. Entre Paris et Yaoundé, il découvre un réseau de corruption où se mêlent intrigues politico-économiques et sorcellerie.
Bon, mettons les choses au point, Alphonse est visiblement totalement sincère dans sa démarche et il n’hésite pas au cours de son film à balancer quelques remarques bien senties sur les problèmes de corruption, de racisme ou sur la place difficile de la femme africaine. Le problème c’est qu’en dehors des simples questions de budget et d’inexpérience de certains des acteurs et techniciens locaux, le film cumule un paquet de scènes du plus haut comique involontaire.
Premier problème, Beni lui-même… Comment dire… Soyons honnête, Beni est un très mauvais acteur. Raide comme un piquet, il semble presque tout le temps hébété (matez la jaquette pour comprendre) et a en tout deux expressions de visage (sourire/pas sourire) pour s’exprimer. Mais ce n’est encore rien comparativement aux scènes de combat. Car Alphonse se pique de faire des arts martiaux ! Et il ne sait absolument pas se battre…
Des bastons Beni'style, quelle allure, quelle prestance...
Ce qui nous amène au second souci et à l’une des principale source d’hilarité du film : les combats d’Alphonse. Ce qui est d’autant plus terrible qu’il a à côté de lui le félin Bruce Le, qui, quoi qu’on puisse dire sur sa gestuelle et ses mimiques repiquées au Petit Dragon, est un véritable artiste martial. Pataud, avec des postures de combats qui font plus penser à la sauterelle ou à la marmotte qu’au tigre et au dragon, il se bat de la façon la plus approximative qui soit. Heureusement ses adversaires, probablement des élèves des écoles d’arts martiaux locales ne sont guère meilleurs. Ils prennent des postures menaçantes et attaquent à tour de rôle, le temps de se faire coucher par une prise portée à 2 à l’heure. Le plus drôle reste de les voir attendre leur tour d’attaquer le héros en sautillant d’une jambe sur l’autre à l’arrière plan.
On remarquera le méchant au fond qui attend gentiment son tour pour attaquer
Troisième problème : les dialogues. Tout d’abord, bien que le film soit semble t-il tourné en français, une bonne partie des doublages des acteurs camerounais ont été refaits pour l’exploitation en France. D’où un effet assez irréel : si Beni se double lui-même et conserve son accent africain à couper au couteau, tous les autres, du vendeur à la sauvette à l’ouvrier des docks parlent dans un français parfait. Sauf pour certains personnages comme le méchant Dr Kui-Kui, marabout de son état, absolument impayable dans le style « Michel Leeb fait l’africain sous acide »
L'irresistible Docteur Kui Kui, marabout: "Twa je te jettes un sowt, tu tombes mowt, pa' tewwe"
Le Docteur Kui Kui a enervé Bruce, il va se prendre une tannée. Quel dommage un homme au goût si sûr pour sa décoration d'intérieur...
On remarquera quand même que Bruce, bon prince, prend bien soin de frapper très à côté de sa cible..."
Les dialogues sont parfois curieux, très souvent joués faux, accentuant encore l’impression d’irréalité :
« J’ai faim, t’as rien à boire » demande un suspect alcoolique
De même cet échange entre Baïko et son fils.
« Papa si on allait au foot ? »
« Mange ta banane, on verra ça plus tard »
Ou encore le sibyllin avertissement du commissaire en chef à l’inspecteur Baïko
« Paris, c’est dangereux, il y a beaucoup trop de travail… »
Autre source d’hilarité le casting : On a bien sûr Beni et son jeu monolithique ou Bruce Le et ses insupportables tics « à la Bruce » (Petits cris stridents , muscles tendus et air crispé après avoir porté un coup, pouce négligemment passé sur l’arête du nez pour narguer l’adversaire avant le combat). Pour ce dernier, il faut reconnaître que quand il ne nous fait pas son numéro habituel de « Bruce-like », il peut avoir l’air vraiment impressionnant quand il a quelque chose à défendre dans son rôle. Beni lui ayant tout de même donné un beau personnage (un méchant autodestructeur torturé par son amitié pour le flic qu’il est censé trahir et abattre) il s’en tire plutôt pas mal. Les autres acteurs (blancs ou noirs et notamment les rôles féminins) jouent affreusement faux. La palme revenant sans conteste à notre Nostradamus amateur préféré, le grand Paco Rabanne qui fait une apparition de moins d’une minute montre en main et qui arrive à littéralement irradier l’écran de son non-jeu.
LE PACO SHOW !!!
Un jeu d'acteur qui laisse sans voix
Et l’on pourrait encore rajouter plein de petits détails rigolos qui marquent le côté très amateur du film. Ainsi la foule à l’arrière plan, qui s’arrête pour tranquillement regarder l’action, même quand il s’agit d’un meurtre.
Les gens passent sur le pont et matent tranquillement Bruce commettre un vil meurtre en prenant des allures de psychopathe
De même la publicité clandestine qui sert à financer le film (tout le monde roule en Toyota, on se bagarre sous un grand panneau Mitsubishi (probablement le même importateur) et on boit du whisky « Vat 69 »).
"-Y parait qu'il y a de la publicité clandestine dans le film, t'as vu quelque chose Alphonse ?
-Non rien du tout..."
Bref une incursion dans un cinéma résolument amateur, roublard et décomplexé qui n’est pas sans rappeler les chef d’œuvres de notre Pallardy national.
Un bon petit 3/5
A noter que ce film peut se trouver sous ces deux jaquettes.
Attention toutefois, la première de chez "Karate movies" cache en fait une fois sur deux une obscure et piteuse production de chez Joseph Lai nommé "Opération Magnum".
bientot a l'etrange seance ! :
copier coller de l'ami rico de nanarland :
« Cameroun Connection » un film d’Alphonse Beni avec Alphonse Beni, Bruce Le, France Colletin et la participation de PACO RABANNE !!!(Cameroun/France, 1985, 1h30)
Genre : Manioc mam (pur et dur)
« Allo Paco ? C’est Alphonse. Dis donc, tu veux pas jouer dans mon film, juste cinq minutes pour rigoler…
-Ouhhhh… j’ai la tête qui tourne… je vois des choses…La station Mir va tomber droit dans ton… euh… il va y avoir la fin du monde… et ton film aura une chronique dans Nanarland…
- Quoi ??? C’est pas vrai… mais quand ?
- Quand quoi ?
- Mais le plus important, la chronique dans Nanarland…
- Ouhhh… Loin, dans les années 2000…
- Avant ou après la fin du monde…
-Euh… après
-Ouf j’aime mieux ça, comme ça ils ne pourront pas se moquer de moi… Bon tu y réfléchis, j’ai Hong Kong sur une autre ligne, y a un certain Godfrey Ho qui veut me faire tourner dans un de ses films de prestige… »
-Paco: "Tu sais bien que je ne provoque jamais les femmes"
-Alphonse "mmmhh... Vous êtes vraiment tous bouche cousue..."
Après les Philippines, le Mexique ou la Turquie, continuons notre tour du monde du cinéma sympathico-ringard pour nous arrêter au Cameroun. Le cinéma africain n’a jamais été très présent sur notre site, tout d’abord parce qu’il arrive difficilement en France. Le manque de moyens a pendant longtemps réduit très largement les possibilités pour les cinéastes africains. La production a donc souvent été réduite quantitativement se tournant essentiellement autour d’œuvres à connotation sociales, politiques ou poétiques (parfois déroutantes pour l’occidental). Mais la faiblesse économique du continent n’a pas empêché quelques courageux (ou inconscients c’est selon) de tenter de faire de purs films bis d’action, d’érotisme ou de karaté.
Il faut savoir que le cinéma d’exploitation chinois, philippin ou encore indien a toujours trouvé un vaste public en Afrique noire : Les doubles programmes pas chers reprenant des vieux films d’arts martiaux ou des romances à l’eau de rose made in Hong Kong ou Bollywood étaient très populaires jusqu’aux années 90 dans les cinémas de brousse. D’un pays du tiers monde à l’autre, les aventures de héros courageux luttant contre le crime et l’oppression trouvaient des échos évidents. Le paysan ou l’ouvrier des faubourgs de Niamey ou Bamako y trouvait un délassement simple et finalement très universel en voyant Barry Prima ou Lo Lieh corriger les voyous ou les riches corrompus…
C’est dans ce cadre qu’Alphonse Beni, franc tireur du cinéma africain réalise son propre film d’action/kung fu. C’est d’ailleurs son dernier film en tant que réalisateur et visiblement son plus gros projet personnel avant que l’augmentation du prix du ticket de cinéma au Cameroun et l’arrivée massive de la vidéo ne tuent la production populaire locale.
Tourné en coproduction avec la France, le film bénéficie de techniciens français habitués aux productions fauchées des années 70-80. Ainsi le cadreur Serge Godet qu’on retrouve par ailleurs sur "Overdose" de Pallardy et le directeur de la photo Roger Fellous dont la longue carrière va des pornos seventies aux productions AB époque "Hélène et les Garçons" en passant par "Les bidasses aux Grandes manœuvres", "Dark mission/les fleurs du mal" ou "Vivre pour survivre". Plus qu’une carte de visite, un vrai casier… Même si son nom n’apparaît pas dans les crédits, on peut subodorer une aide d’André Koob, distributeur et producteur français de nombreux films de karaté qui lui a peut-être permis d’obtenir la présence de Bruce Le, clone mésestimé du grand Bruce Lee ("La Filière Chinoise", "Bruce contre attaque"…).
Bruce Le et Alphonse Beni rendant un hommage très appuyé au Petit Dragon
Comme de juste, Alphonse se réserve le premier rôle : Il y incarne l’incorruptible inspecteur Baïko (son nom fétiche, qu’il reprend dans une bonne demi douzaine de films) chargé d’enquêter sur l’assassinat d’une jeune femme. Entre Paris et Yaoundé, il découvre un réseau de corruption où se mêlent intrigues politico-économiques et sorcellerie.
Bon, mettons les choses au point, Alphonse est visiblement totalement sincère dans sa démarche et il n’hésite pas au cours de son film à balancer quelques remarques bien senties sur les problèmes de corruption, de racisme ou sur la place difficile de la femme africaine. Le problème c’est qu’en dehors des simples questions de budget et d’inexpérience de certains des acteurs et techniciens locaux, le film cumule un paquet de scènes du plus haut comique involontaire.
Premier problème, Beni lui-même… Comment dire… Soyons honnête, Beni est un très mauvais acteur. Raide comme un piquet, il semble presque tout le temps hébété (matez la jaquette pour comprendre) et a en tout deux expressions de visage (sourire/pas sourire) pour s’exprimer. Mais ce n’est encore rien comparativement aux scènes de combat. Car Alphonse se pique de faire des arts martiaux ! Et il ne sait absolument pas se battre…
Des bastons Beni'style, quelle allure, quelle prestance...
Ce qui nous amène au second souci et à l’une des principale source d’hilarité du film : les combats d’Alphonse. Ce qui est d’autant plus terrible qu’il a à côté de lui le félin Bruce Le, qui, quoi qu’on puisse dire sur sa gestuelle et ses mimiques repiquées au Petit Dragon, est un véritable artiste martial. Pataud, avec des postures de combats qui font plus penser à la sauterelle ou à la marmotte qu’au tigre et au dragon, il se bat de la façon la plus approximative qui soit. Heureusement ses adversaires, probablement des élèves des écoles d’arts martiaux locales ne sont guère meilleurs. Ils prennent des postures menaçantes et attaquent à tour de rôle, le temps de se faire coucher par une prise portée à 2 à l’heure. Le plus drôle reste de les voir attendre leur tour d’attaquer le héros en sautillant d’une jambe sur l’autre à l’arrière plan.
On remarquera le méchant au fond qui attend gentiment son tour pour attaquer
Troisième problème : les dialogues. Tout d’abord, bien que le film soit semble t-il tourné en français, une bonne partie des doublages des acteurs camerounais ont été refaits pour l’exploitation en France. D’où un effet assez irréel : si Beni se double lui-même et conserve son accent africain à couper au couteau, tous les autres, du vendeur à la sauvette à l’ouvrier des docks parlent dans un français parfait. Sauf pour certains personnages comme le méchant Dr Kui-Kui, marabout de son état, absolument impayable dans le style « Michel Leeb fait l’africain sous acide »
L'irresistible Docteur Kui Kui, marabout: "Twa je te jettes un sowt, tu tombes mowt, pa' tewwe"
Le Docteur Kui Kui a enervé Bruce, il va se prendre une tannée. Quel dommage un homme au goût si sûr pour sa décoration d'intérieur...
On remarquera quand même que Bruce, bon prince, prend bien soin de frapper très à côté de sa cible..."
Les dialogues sont parfois curieux, très souvent joués faux, accentuant encore l’impression d’irréalité :
« J’ai faim, t’as rien à boire » demande un suspect alcoolique
De même cet échange entre Baïko et son fils.
« Papa si on allait au foot ? »
« Mange ta banane, on verra ça plus tard »
Ou encore le sibyllin avertissement du commissaire en chef à l’inspecteur Baïko
« Paris, c’est dangereux, il y a beaucoup trop de travail… »
Autre source d’hilarité le casting : On a bien sûr Beni et son jeu monolithique ou Bruce Le et ses insupportables tics « à la Bruce » (Petits cris stridents , muscles tendus et air crispé après avoir porté un coup, pouce négligemment passé sur l’arête du nez pour narguer l’adversaire avant le combat). Pour ce dernier, il faut reconnaître que quand il ne nous fait pas son numéro habituel de « Bruce-like », il peut avoir l’air vraiment impressionnant quand il a quelque chose à défendre dans son rôle. Beni lui ayant tout de même donné un beau personnage (un méchant autodestructeur torturé par son amitié pour le flic qu’il est censé trahir et abattre) il s’en tire plutôt pas mal. Les autres acteurs (blancs ou noirs et notamment les rôles féminins) jouent affreusement faux. La palme revenant sans conteste à notre Nostradamus amateur préféré, le grand Paco Rabanne qui fait une apparition de moins d’une minute montre en main et qui arrive à littéralement irradier l’écran de son non-jeu.
LE PACO SHOW !!!
Un jeu d'acteur qui laisse sans voix
Et l’on pourrait encore rajouter plein de petits détails rigolos qui marquent le côté très amateur du film. Ainsi la foule à l’arrière plan, qui s’arrête pour tranquillement regarder l’action, même quand il s’agit d’un meurtre.
Les gens passent sur le pont et matent tranquillement Bruce commettre un vil meurtre en prenant des allures de psychopathe
De même la publicité clandestine qui sert à financer le film (tout le monde roule en Toyota, on se bagarre sous un grand panneau Mitsubishi (probablement le même importateur) et on boit du whisky « Vat 69 »).
"-Y parait qu'il y a de la publicité clandestine dans le film, t'as vu quelque chose Alphonse ?
-Non rien du tout..."
Bref une incursion dans un cinéma résolument amateur, roublard et décomplexé qui n’est pas sans rappeler les chef d’œuvres de notre Pallardy national.
Un bon petit 3/5
A noter que ce film peut se trouver sous ces deux jaquettes.
Attention toutefois, la première de chez "Karate movies" cache en fait une fois sur deux une obscure et piteuse production de chez Joseph Lai nommé "Opération Magnum".