Closer - Entre adultes consentants, de Mike Nichols
Posté : 20.01.2005 - 00:45
Allez zou, un topic qu'il est bô pour un film qui le mérite bien, le nouvel ouvrage de Mike Nichols
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Larry, médecin, aime Anna, photographe, qui le trompe avec Dan. Alice, stripteaseuse, aime Dan, écrivain et manipulateur, mais le trompe quand même avec Larry.
A un niveau extrême, deux hommes et deux femmes vont jouer le jeu pervers de la séduction et du désir. Alternant manipulations et trahisons, ils entament un diabolique chassé-croisé amoureux dont personne ne sortira indemne.
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Avec un quatuor de choc : Julia Roberts, Jude Law, et les fraîchement décorés d'un Golden Globe pour leurs prestations respectives, Clive Owen et, plaisir et hommage ultimes, Natalie Portman.
Verdict : ben moi, j'ai bien aimé. Oui je sais ce que vous allez dire, mais comme dirait qq'un que je ne dénoncerai pas, je vais postuler pour les Cahiers du Cinéma.
Bon en fait, C l'adaptation d'une pièce de théâtre britannique, mais ca ne se ressent pour ainsi dire pas. La mise en scène n'est pas a tomber à la renverser, mais C pas statique ni figé pour autant. De toute manière, le visuel a somme toute peu d'importance au vu du propos.
Quoi qu'il en soit, c'est remarquablement écrit et interprété. Les comédiens, et surtout Clive Owen et Natalie Portman qui volent la vedette aux deux autres superstars du casting (je rappelle que pour ce film, Julia Roberts a touché 20 millions de petragolmons, faisant d'elle l'actrice la mieux payés d'Hollywood), sont vraiment formidables. Tout en nuance, tout en finesse, c'est vraiment agréable à regarder et à écouter. Chose assez rare, les dialogues sont parfois d'une crudité qui surprend dans la bouche de comédiens hollywoodiens, où le politiquement, et verbalement surtout, correct sont rois. Bref ca change, ca rafraichit et ca fait du bien par où ca passe.
Manipulation, jalousie, hypocrisie, contradiction, lâcheté et perversion aussi, tout y passe du coté de l'arsenal du "je t'aime moi non plus". Dans cette cascade de jeux retors, on se demande bien qui est la victime et qui est le bourreau tant chacun est confronté à ses propres faiblesses, ses propres contradictions. C'est une analyse relativement noire du rapport amoureux, de ses dangers et de ses réconforts, de ses joies et de ses peines, de ses prédateurs et de ses proies.
Enfin si on y trouve beaucoup de satisfactions, tout n'est pas parfait non plus. Ca s'effoufle un peu vers la fin tant l'auteur se prend à torturer ses personnages de facon un peu ecessive, qui fait que ca vire un peu au jeu de massacre, et nous fait nous demander si tout cela est vraiment nécessaire...
Reste un film incisif sans être racoleur (encore que certains passages sont limites), et qui donne surtout l'occasion aux comédiens de nous livrer des prestations remarquables.
Et diantre que Natalie Portman est belle. Elle n'a jamais été aussi sensuelle auparavant à l'écran. Elle éclabousse la pellicule de son charme fragile mais ô combien attirant.
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Larry, médecin, aime Anna, photographe, qui le trompe avec Dan. Alice, stripteaseuse, aime Dan, écrivain et manipulateur, mais le trompe quand même avec Larry.
A un niveau extrême, deux hommes et deux femmes vont jouer le jeu pervers de la séduction et du désir. Alternant manipulations et trahisons, ils entament un diabolique chassé-croisé amoureux dont personne ne sortira indemne.
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Avec un quatuor de choc : Julia Roberts, Jude Law, et les fraîchement décorés d'un Golden Globe pour leurs prestations respectives, Clive Owen et, plaisir et hommage ultimes, Natalie Portman.
Verdict : ben moi, j'ai bien aimé. Oui je sais ce que vous allez dire, mais comme dirait qq'un que je ne dénoncerai pas, je vais postuler pour les Cahiers du Cinéma.
Bon en fait, C l'adaptation d'une pièce de théâtre britannique, mais ca ne se ressent pour ainsi dire pas. La mise en scène n'est pas a tomber à la renverser, mais C pas statique ni figé pour autant. De toute manière, le visuel a somme toute peu d'importance au vu du propos.
Quoi qu'il en soit, c'est remarquablement écrit et interprété. Les comédiens, et surtout Clive Owen et Natalie Portman qui volent la vedette aux deux autres superstars du casting (je rappelle que pour ce film, Julia Roberts a touché 20 millions de petragolmons, faisant d'elle l'actrice la mieux payés d'Hollywood), sont vraiment formidables. Tout en nuance, tout en finesse, c'est vraiment agréable à regarder et à écouter. Chose assez rare, les dialogues sont parfois d'une crudité qui surprend dans la bouche de comédiens hollywoodiens, où le politiquement, et verbalement surtout, correct sont rois. Bref ca change, ca rafraichit et ca fait du bien par où ca passe.
Manipulation, jalousie, hypocrisie, contradiction, lâcheté et perversion aussi, tout y passe du coté de l'arsenal du "je t'aime moi non plus". Dans cette cascade de jeux retors, on se demande bien qui est la victime et qui est le bourreau tant chacun est confronté à ses propres faiblesses, ses propres contradictions. C'est une analyse relativement noire du rapport amoureux, de ses dangers et de ses réconforts, de ses joies et de ses peines, de ses prédateurs et de ses proies.
Enfin si on y trouve beaucoup de satisfactions, tout n'est pas parfait non plus. Ca s'effoufle un peu vers la fin tant l'auteur se prend à torturer ses personnages de facon un peu ecessive, qui fait que ca vire un peu au jeu de massacre, et nous fait nous demander si tout cela est vraiment nécessaire...
Reste un film incisif sans être racoleur (encore que certains passages sont limites), et qui donne surtout l'occasion aux comédiens de nous livrer des prestations remarquables.
Et diantre que Natalie Portman est belle. Elle n'a jamais été aussi sensuelle auparavant à l'écran. Elle éclabousse la pellicule de son charme fragile mais ô combien attirant.