R.O.T.O.R.
Posté : 09.04.2005 - 09:58
copier coller de l'ami rotor de nanarland :
R.O.T.O.R. :
USA ( Texas ) - 1989 - 90min
réal : Cullen Blaine
avec : Richard Gesswein, Margaret Trigg, Jayne Smith, James Cole, Michael Hunter
genre : Flic ou robot
Robotic
Officer
Tactical
Opération
Research
L’ordre et la sécurité sont aujourd’hui une des préoccupations majeurs de nos sociétés. Qui n’a jamais rêvé de vivre dans un monde de paix et d’harmonie d’où la peur serait définitivement absente ? Utopie inconcevable ou réalité envisageable ? L’homme, aidé par sa raison et par la science, arrivera-t-il un jours à chasser ses vieux démons qui gangrènent inéluctablement un monde vieux et décadent, un monde où la morale est bafouée dans l’indifférence la plus totale ? Tant de questions qui assaillent nos esprits embrumés par la peur et l’angoisse, et tant de questions qui ne trouveront jamais de réponses ! Et pourtant, quelque part au fin fond du Texas, un homme au profil d’aigle et au regard acéré de…d’aigle aussi, avait tenté, il y a de cela 15 ans, de montrer le chemin de la rédemption à une humanité déjà perdue, mais personne à cette époque n’était encore prêt à écouter son message. Aujourd’hui, en 2005, qu’est donc devenu ce cri lancé par un visionnaire incompris ? Est-ce que, comme pour Nietzsche, c’est au troisième millénaire que l’on pourra enfin comprendre ce qu’il avait à nous dire ?
Et bien non ! désolé Cullen, mais ton film, c’est un nanar et puis c’est tout ! Non mais qu’est-ce que tu crois, que tu allais nous éblouir avec cette histoire de robot-flic à moustache qui pète un plomb et se met à tuer pour un rien ? Mouahahah, non mais laisse moi rire Cullen, laisse moi rire ! Et puis avoue-le, ton idée tu l’as pompée sur Robocop, hein ? Franchement, faire une histoire de policier robot deux ans à peine après un succès planétaire comme Robocop faut oser. Bon, passons pour le repompage d’idée, après tout ce n’est pas la première fois, et en plus les Italiens ont fait bien pire que toi.
Non mais regarde ce scénario Cullen, regarde ce scénario ! Qu’est-ce qui t’as pris bon sang ?! Des robots, des scientifiques, un cow-boy champion de la robotique et commissaire à ses heures perdues, des laboratoires de hautes technologies, des politiciens véreux, des poursuites en voitures, des combats ridicules, j’en passe et des meilleurs, et tout ça en même pas 1H30 ! C’est pas possible, tu avait bu ou quoi ?! Je veux bien croire que tu avait de l’ambition mais il y a des limites. A vouloir en faire trop on tombe souvent dans le ridicule. Tiens, regarde Lelouch, le réalisateur français qui paye ses spectateurs, et bien il a filmé un homme et une femme qui parlent pendant 2 heures et ça a eu du succès, et oui ! Et en plus, qui dit ambition boursoufflée dit souvent gratuité et incohérence, et je doit dire que là-dessus tu n'y est pas allé de main-morte.
Sinon, ça va, tu t’es bien marré à écrire les dialogues ? Où est-ce que tu as bien pu choper tout ce charabia philosophico-scientifique ! Toi mon coquin faut que tu arrêtes de regarder Matrix, ça te monte à la tête toutes ces conneries ! Tiens, au hasard, explique moi ce que ce charabia veut dire : « Il fonctionne du fait de la mémoire moléculaire de l’alliage du châssis qui affecte la matrice cérébrale. » . Je t’écoute…. Hé ben tu sais pas, ça m’aurait étonné tiens ! Ah, sinon je savais pas que tu était poète. C’est joli la poésie, ça donne tout de suite un style, ça fait artiste la poésie. Sauf que c’est pas donné à tout le monde de faire de la poésie, et en tout cas pas à toi. Non mais écoute ça : « Le vent frais des petits matins d’octobre soufflait sur le ranch, les bêtes rentraient pour le fourrage du matin, les rayons léger du soleil matinal rentraient par les fenêtres de ma chambre. »….Tu te fout de nous là ! Et ça ce n’est que 2 exemples, parce que ton film en est rempli de ces phrases toutes faites, de ces bons mots stylisés et de ce charabia pseudo-scientifique.
Non Cullen, désolé de te le dire, mais ton histoire de robot à deux balles on y croit pas une minutes. Faut dire aussi que niveau mise en scène c’est pas tip top. Je sais pas si tu a déjà été dans un laboratoire de haute technologie, mais ça m’étonnerait qu’on puisse faire du bon boulot avec 1 ou 2 ordinateurs tout pourri et quelques bidules pleins de boutons rouges qui clignotent. En plus tu n’as même pas l’excuse de pouvoir dire que tout le budget est passé dans les effets spéciaux vu qu’ils sont eux aussi tout pourris. La scène du robot animée en image par image où on le voit en train de faire de la gymnastique pour épater la galerie c’est d’un ridicule ! Tu t’en rend compte j’espère ?
Bon, en tout cas on sait que le budget n’est pas passé entièrement dans le salaire des acteurs. Qu’est-ce que c’est que ce casting, aucun des acteurs n’est connu ! Qui c’est ce Richard Gesswein qui joue Coldyron ? Le producteur ? Ouaih, et bien il aurait mieux fait de rester dans l’ombre. Pendant tout le film on a l’impression qu’il a la chiasse. Quoi qu’il dise ou quoi qu’il fasse il a toujours cette grimace complètement ridicule. Et la scientifique à la fin qui se prend pour Rambo ? Mon dieu, j’ai jamais rien vu de pareil ! Si seulement elle avait su jouer, ça aurait détourné l’attention de sa coupe de cheveux, mais son jeu est encore plus horrible que ces cheveux !
Ah, et enfin ROTOR, le grand ROTOR, l’effroyable ROTOR, le robot invincible qui perd tout ses moyens au moindre coup de klaxonne. J’ai jamais vu méchant plus con. Mais bon, après tout il a des excuses vu qu’il n’est pas complètement fini. En tout cas j’adore l’idée de montrer toute la puissance du robot en le faisant traverser une dizaine de rangée de chaise, ça c’est original, ça montre tout de suite à qui on a affaire : un robot qui ne craint même pas le ridicule !
Et puis son pouvoir de « sensor recall », ça aussi fallait y penser ! Je sais pas si c’est scientifiquement possible, mais en tout cas ça en jette, c’est bath ! Non, sérieusement, à qui tu vas faire croire qu’un robot, même ultra perfectionné, puisse capter sensoriellement ce qui s’est passé une heure avant, et en plus juste ce qu’il veut savoir. On a beau être en 1989, il reste encore des choses que la science est incapable de faire.
Enfin bref, il y aurait encore tant de choses à dire sur ce film qu’on pourrait y passer des heures. Tout ou presque y est nanar ! Les dialogues, le scénario, les acteurs, la musique, la mise en scène, chaque élément contient son taux de nanardise. Mais comme souvent le tout est plus grand que la somme des parties, et cette enchaînement d'éléments nanars nous offre un film vraiment très mauvais mais tellement sympathique à voir, un "must see " pour tout nanardeur qui se respecte !
Allez Cullen, je te fait un bisou et te dit un grand merci pour ce film.
Note : 4/5
Conne de rareté : perso je dirais 6 parce qu'il est presque introuvable, surtout en VF !
A noter qu'il est aussi sorti sous le titre Galaxy heroes.
R.O.T.O.R. :
USA ( Texas ) - 1989 - 90min
réal : Cullen Blaine
avec : Richard Gesswein, Margaret Trigg, Jayne Smith, James Cole, Michael Hunter
genre : Flic ou robot
Robotic
Officer
Tactical
Opération
Research
L’ordre et la sécurité sont aujourd’hui une des préoccupations majeurs de nos sociétés. Qui n’a jamais rêvé de vivre dans un monde de paix et d’harmonie d’où la peur serait définitivement absente ? Utopie inconcevable ou réalité envisageable ? L’homme, aidé par sa raison et par la science, arrivera-t-il un jours à chasser ses vieux démons qui gangrènent inéluctablement un monde vieux et décadent, un monde où la morale est bafouée dans l’indifférence la plus totale ? Tant de questions qui assaillent nos esprits embrumés par la peur et l’angoisse, et tant de questions qui ne trouveront jamais de réponses ! Et pourtant, quelque part au fin fond du Texas, un homme au profil d’aigle et au regard acéré de…d’aigle aussi, avait tenté, il y a de cela 15 ans, de montrer le chemin de la rédemption à une humanité déjà perdue, mais personne à cette époque n’était encore prêt à écouter son message. Aujourd’hui, en 2005, qu’est donc devenu ce cri lancé par un visionnaire incompris ? Est-ce que, comme pour Nietzsche, c’est au troisième millénaire que l’on pourra enfin comprendre ce qu’il avait à nous dire ?
Et bien non ! désolé Cullen, mais ton film, c’est un nanar et puis c’est tout ! Non mais qu’est-ce que tu crois, que tu allais nous éblouir avec cette histoire de robot-flic à moustache qui pète un plomb et se met à tuer pour un rien ? Mouahahah, non mais laisse moi rire Cullen, laisse moi rire ! Et puis avoue-le, ton idée tu l’as pompée sur Robocop, hein ? Franchement, faire une histoire de policier robot deux ans à peine après un succès planétaire comme Robocop faut oser. Bon, passons pour le repompage d’idée, après tout ce n’est pas la première fois, et en plus les Italiens ont fait bien pire que toi.
Non mais regarde ce scénario Cullen, regarde ce scénario ! Qu’est-ce qui t’as pris bon sang ?! Des robots, des scientifiques, un cow-boy champion de la robotique et commissaire à ses heures perdues, des laboratoires de hautes technologies, des politiciens véreux, des poursuites en voitures, des combats ridicules, j’en passe et des meilleurs, et tout ça en même pas 1H30 ! C’est pas possible, tu avait bu ou quoi ?! Je veux bien croire que tu avait de l’ambition mais il y a des limites. A vouloir en faire trop on tombe souvent dans le ridicule. Tiens, regarde Lelouch, le réalisateur français qui paye ses spectateurs, et bien il a filmé un homme et une femme qui parlent pendant 2 heures et ça a eu du succès, et oui ! Et en plus, qui dit ambition boursoufflée dit souvent gratuité et incohérence, et je doit dire que là-dessus tu n'y est pas allé de main-morte.
Sinon, ça va, tu t’es bien marré à écrire les dialogues ? Où est-ce que tu as bien pu choper tout ce charabia philosophico-scientifique ! Toi mon coquin faut que tu arrêtes de regarder Matrix, ça te monte à la tête toutes ces conneries ! Tiens, au hasard, explique moi ce que ce charabia veut dire : « Il fonctionne du fait de la mémoire moléculaire de l’alliage du châssis qui affecte la matrice cérébrale. » . Je t’écoute…. Hé ben tu sais pas, ça m’aurait étonné tiens ! Ah, sinon je savais pas que tu était poète. C’est joli la poésie, ça donne tout de suite un style, ça fait artiste la poésie. Sauf que c’est pas donné à tout le monde de faire de la poésie, et en tout cas pas à toi. Non mais écoute ça : « Le vent frais des petits matins d’octobre soufflait sur le ranch, les bêtes rentraient pour le fourrage du matin, les rayons léger du soleil matinal rentraient par les fenêtres de ma chambre. »….Tu te fout de nous là ! Et ça ce n’est que 2 exemples, parce que ton film en est rempli de ces phrases toutes faites, de ces bons mots stylisés et de ce charabia pseudo-scientifique.
Non Cullen, désolé de te le dire, mais ton histoire de robot à deux balles on y croit pas une minutes. Faut dire aussi que niveau mise en scène c’est pas tip top. Je sais pas si tu a déjà été dans un laboratoire de haute technologie, mais ça m’étonnerait qu’on puisse faire du bon boulot avec 1 ou 2 ordinateurs tout pourri et quelques bidules pleins de boutons rouges qui clignotent. En plus tu n’as même pas l’excuse de pouvoir dire que tout le budget est passé dans les effets spéciaux vu qu’ils sont eux aussi tout pourris. La scène du robot animée en image par image où on le voit en train de faire de la gymnastique pour épater la galerie c’est d’un ridicule ! Tu t’en rend compte j’espère ?
Bon, en tout cas on sait que le budget n’est pas passé entièrement dans le salaire des acteurs. Qu’est-ce que c’est que ce casting, aucun des acteurs n’est connu ! Qui c’est ce Richard Gesswein qui joue Coldyron ? Le producteur ? Ouaih, et bien il aurait mieux fait de rester dans l’ombre. Pendant tout le film on a l’impression qu’il a la chiasse. Quoi qu’il dise ou quoi qu’il fasse il a toujours cette grimace complètement ridicule. Et la scientifique à la fin qui se prend pour Rambo ? Mon dieu, j’ai jamais rien vu de pareil ! Si seulement elle avait su jouer, ça aurait détourné l’attention de sa coupe de cheveux, mais son jeu est encore plus horrible que ces cheveux !
Ah, et enfin ROTOR, le grand ROTOR, l’effroyable ROTOR, le robot invincible qui perd tout ses moyens au moindre coup de klaxonne. J’ai jamais vu méchant plus con. Mais bon, après tout il a des excuses vu qu’il n’est pas complètement fini. En tout cas j’adore l’idée de montrer toute la puissance du robot en le faisant traverser une dizaine de rangée de chaise, ça c’est original, ça montre tout de suite à qui on a affaire : un robot qui ne craint même pas le ridicule !
Et puis son pouvoir de « sensor recall », ça aussi fallait y penser ! Je sais pas si c’est scientifiquement possible, mais en tout cas ça en jette, c’est bath ! Non, sérieusement, à qui tu vas faire croire qu’un robot, même ultra perfectionné, puisse capter sensoriellement ce qui s’est passé une heure avant, et en plus juste ce qu’il veut savoir. On a beau être en 1989, il reste encore des choses que la science est incapable de faire.
Enfin bref, il y aurait encore tant de choses à dire sur ce film qu’on pourrait y passer des heures. Tout ou presque y est nanar ! Les dialogues, le scénario, les acteurs, la musique, la mise en scène, chaque élément contient son taux de nanardise. Mais comme souvent le tout est plus grand que la somme des parties, et cette enchaînement d'éléments nanars nous offre un film vraiment très mauvais mais tellement sympathique à voir, un "must see " pour tout nanardeur qui se respecte !
Allez Cullen, je te fait un bisou et te dit un grand merci pour ce film.
Note : 4/5
Conne de rareté : perso je dirais 6 parce qu'il est presque introuvable, surtout en VF !
A noter qu'il est aussi sorti sous le titre Galaxy heroes.