Phantom of the Paradise
Posté : 25.12.2002 - 23:37
Arh putain quel chef-d'oeuvre .....
Je viens de le voir à l'instant et je ne sais pas si la nuit blanche y a aussi contribué,mais en tout cas j'ai été complètement ébloui !!!!!
Fabuleux !,fabuleux Brian De Palma,De Palma le virtuose qui met en scène avec brio ce véritable ovni ,ce rock-opéra subversif et brutalement fantastique .
Il s'agit donc du récit d'un compositeur génial qui se fait voler sa musique,comprenez son ame,par un grand studio ,comprenez la mort,dirigé par une crapule cupide,Swan,comprenez Faust celui qui a vendu son ame au diable pour l'immortalité,comprenez le succès .
Voilà pour les bases "classiques" du récit,écrit par De Palma lui-même en lointaine réference au Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux .
De fait bien plus qu'un film à part,créant autour de lui un univers pop-kitsh complètement déjanté ,bien plus qu'une curiosité visuelle,la projection d'un esprit torturé,Phantom of the Paradise est un monumental manifeste contestataire .
Baroque et hallucciné,violent,sanglant,et frénetique mais terriblement noir et corrosif ,et presque désenchanté à la manière de son personnage central,Winslow,ultime trash-rempart romantique d'une société ruinée par l'éphémère et le culte de l'argent .
On a souvent comparé cette oeuvre maitresse du réalisateur de Scarface à The Rocky Horror Picture Show,autre monument culte de la contre-culture des seventies,mais là ou RHPS provoquait un enthousiasme quasi-tribal de par ses chorégraphies endiablées et son souffle créatif ,Phantom glaçe les sangs .
Ecrasant de maitrise ,il garde 27 ans après,à l'heure oû l'on roule dans la fange le vrai talent,l'art,la création, à la télévision,au profit d'une variet aseptisée et vulgaire, la même pertinence,le même impact .
Quand la poésie cotoye le pamphlet ,quand le mythe heurte l'actualité,quand tout est capté par un réalisateur touché par la grâce,c'en est presque trop .
Merde c'est étourdissant ....
Je viens de le voir à l'instant et je ne sais pas si la nuit blanche y a aussi contribué,mais en tout cas j'ai été complètement ébloui !!!!!
Fabuleux !,fabuleux Brian De Palma,De Palma le virtuose qui met en scène avec brio ce véritable ovni ,ce rock-opéra subversif et brutalement fantastique .
Il s'agit donc du récit d'un compositeur génial qui se fait voler sa musique,comprenez son ame,par un grand studio ,comprenez la mort,dirigé par une crapule cupide,Swan,comprenez Faust celui qui a vendu son ame au diable pour l'immortalité,comprenez le succès .
Voilà pour les bases "classiques" du récit,écrit par De Palma lui-même en lointaine réference au Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux .
De fait bien plus qu'un film à part,créant autour de lui un univers pop-kitsh complètement déjanté ,bien plus qu'une curiosité visuelle,la projection d'un esprit torturé,Phantom of the Paradise est un monumental manifeste contestataire .
Baroque et hallucciné,violent,sanglant,et frénetique mais terriblement noir et corrosif ,et presque désenchanté à la manière de son personnage central,Winslow,ultime trash-rempart romantique d'une société ruinée par l'éphémère et le culte de l'argent .
On a souvent comparé cette oeuvre maitresse du réalisateur de Scarface à The Rocky Horror Picture Show,autre monument culte de la contre-culture des seventies,mais là ou RHPS provoquait un enthousiasme quasi-tribal de par ses chorégraphies endiablées et son souffle créatif ,Phantom glaçe les sangs .
Ecrasant de maitrise ,il garde 27 ans après,à l'heure oû l'on roule dans la fange le vrai talent,l'art,la création, à la télévision,au profit d'une variet aseptisée et vulgaire, la même pertinence,le même impact .
Quand la poésie cotoye le pamphlet ,quand le mythe heurte l'actualité,quand tout est capté par un réalisateur touché par la grâce,c'en est presque trop .
Merde c'est étourdissant ....