DreamWorks racheté par Paramount

[BouBout]

DreamWorks racheté par Paramount pour 1,6 milliard de dollars


Mettant fin à des mois de convoitises de la part d'autres grands acquéreurs potentiels, les studios américains Paramount Pictures ont accepté, dimanche 11 décembre, de racheter leur concurrent DreamWorks SKG pour 1,6 milliard de dollars (1,36 milliard d'euros). La transaction met fin aux efforts entrepris en 1994 par Steven Spielberg et deux autres producteurs pour ériger un empire cinématographique et télévisuel indépendant.

"En neuf mois de discussions avec GE (General Electric, maison mère de NBC Universal), nous n'avons pu nous entendre sur un accord", a souligné David Geffen, l'un des fondateurs responsables de DreamWorks lors d'une audioconférence de presse dimanche. Après avoir décidé de laisser tomber les discussions avec GE, les choses sont allées très vite avec Brad Grey, PDG de Paramount, et "on a pu boucler la semaine dernière", a-t-il indiqué. "Avec les talents incroyables de Steven Spielberg et David Geffen, Paramount va pouvoir améliorer considérablement son créneau dans le cinéma, un objectif stratégique clé dans la restauration de l'image de Paramount comme leader des loisirs cinématographiques", a souligné Brad Grey, qui a été embauché au poste de PDG de Paramount cette année par Viacom pour revigorer ce groupe.

Paramount, propriété de Viacom, a fait savoir que cette opération lui coûterait 500 à 650 millions de dollars car il compte revendre pour 850 millions à 1 milliard de dollars, au cours des prochaines semaines, le catalogue de films de DreamWorks, qui compte 59 œuvres, parmi lesquelles Shrek, Madagascar, La Guerre des mondes et Gladiator. Viacom versera 774 millions de dollars. Le reste de la somme globale de 1,6 milliard de dollars consistera en reprises de dettes. Aucun détail n'a été fourni sur l'ampleur des dettes reprises par Paramount, alors que le Wall Street Journal faisait état la semaine dernière de quelque 500 millions de dollars.

L'accord devrait être concrétisé lors du premier trimestre 2006, selon M. Geffen. "Nous n'avons jamais été capables de créer assez de films pour en faire une entreprise économique saine", a souligné ce cofondateur, avec le réalisateur Steven Spielberg des célèbres studios en 1994, avant d'ajouter que grâce à l'accord avec Paramount, les studios DreamWorks vont "pouvoir faire des films à des coûts bien moindres".

SPIELBERG RESTERA CHEZ DREAMWORKS

Steven Spielberg, réalisateur de films comme La Liste Schindler ou Il faut sauver le soldat Ryan, restera chez DreamWorks en tant que producteur-directeur. David Geffen, cofondateur de DreamWorks, reste quant à lui en tant que président. Spielberg et Geffen, aux termes de l'accord qui devrait être conclu au premier trimestre 2006, seront responsables de la production de quatre à six films d'action par an pour la Paramount, ce qui portera à 14 à 16 le nombre de films qui sortiront de ce studio en 2006. Le troisième cofondateur de DreamWorks, Jeffrey Katzenberg, restera lui aussi dans la maison, en tant que directeur exécutif de DreamWworks Animation SKG, la société spécialisée dans les films d'animation comme Shrek. SeloWworks garderont leurs postes ou en rejoindront des similaires chez Paramount.

[Zouèze]

Alors ça, je ne m'y attendais pas du tout.

[Martin K]

Totalement à chaud, je vois ça comme une mauvaise nouvelle. Et vous ?

[Zorg]

Totalement à chaud, je vois ça comme une mauvaise nouvelle. Et vous ?

Je pense tres sincerement pas que ce n'est pas une nouvelle particulierement mauvaise en soi.

Le trio SKG a voulu créer un studio capable de venir jouer sur les terres de Disney, et le fer de lance de cette politique a été l'affreux ogre en images de syntheses qui n'a rien fait d'autre que de chanter la meme rengaine en prétendant faire souffler un vent d'irrévérence dans le film d'animation. En gros, une vaste hypocrisie.

Ils ont voulu générer de toutes pièces et sur la bonne valeur de leurs noms propres un géant de divertissement, ils se sont pris les pieds dans le tapis, je ne vais certainement pas venir me lamenter sur leur sort. Dreamworks ne représente rien en terme de créativité artistique ou d'esprit d'indépendance. C'est pas vraiment comme quand Miramax s'etait bouffer par Disney.

Vous m'auriez dit qu'Universal s'etait fait bouffer par Paramount ou un truc de ce genre, ca m'aurait peut etre ému, mais là comme disait l'autre, ca m'en bouge une sans toucher l'autre.

[Le Cancre]

Et moi j'dis qu'il ne peut en rester qu'un !!!...