La baisse du prix des DVD menace les éditeurs indépendants

Tout ce qui concerne les DVD de la Zone 2 et Blu-ray de la Région B - Francophone.

Modérateur : dino VELVET

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BouBout
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La baisse du prix des DVD menace les éditeurs indépendants

Message par BouBout »

Source : Le Monde



La baisse spectaculaire du prix des DVD menace les éditeurs indépendants


Entre le premier trimestre 2003 et le premier trimestre 2004, le prix moyen du DVD est passé de 21,9 € à 16,3 € , selon une étude réalisée par le cabinet d'analyse marketing GfK. Cette baisse brutale s'explique en grande partie par le développement du hard discount, grâce auquel on trouve désormais une pléiade de DVD à moins de 5 € sur des sites Internet ou dans les magasins de la grande distribution.

La pratique de tels prix est rendue possible par les liens existant entre ces distributeurs et l'étranger, notamment la Belgique, un pays européen où la législation autorise la vente à perte. En réaction à cette concurrence féroce, bon nombre de majors ont dû, de ce fait, multiplier les opérations spéciales, proposant des films de fonds de catalogue et même quelques nouveautés à des prix inférieurs à 15 €.

Cette tendance présente de nombreux risques pour les éditeurs indépendants, qui ne peuvent se lancer dans ce mouvement à la baisse. De son côté, le consommateur est dérouté et hésite à acheter les nouveautés au prix fort. Comme l'explique une vendeuse de la Fnac Opéra, "le client est exaspéré d'acheter un produit qu'il retrouve à moitié prix deux mois plus tard".

Du coup, Emmanuel Suard, directeur du développement d'Arte France, la branche édition de la chaîne franco-allemande, estime qu'il devient de plus en plus difficile "de convaincre le client d'acheter un produit à 25 € " et qu'une "justification de la qualité du produit" devient une nécessité, face aux grandes surfaces qui commencent à refuser ces titres jugés trop chers ou peu vendeurs.

LE CAS DU "MÉCANO"

Les supports de qualité sont-ils alors condamnés à être uniquement perçus comme des produits de luxe ? Pour Nathanaël Karmitz, directeur de MK2 éditions, "le hard discount dévalorise le produit culturel" en ne proposant aucun travail autour du film, qu'il se traduise par une restauration de l'image ou par un complément d'informations (les bonus). "La chute des prix fait en ce moment autant de mal aux éditeurs que la piraterie", ajoute M. Karmitz qui observe que "le public a du mal à se repérer sur la qualité".

Le cas du Mécano de la "General", le grand classique de Buster Keaton, illustre bien cette confusion. D'un côté, MK2 ressort le film en salles et propose une édition en DVD pour laquelle le film a été restauré et de nombreux bonus réalisés. Au même moment, Aventi Distribution, une filiale du groupe Auchan, propose Le Mécano dans une copie ancienne, à moins de 5 € , sur le site C Discount, pour finalement réajuster son prix à 14,99 € .

Du côté des majors américaines, Philippe Bastard de Crisnay, président de Warner Home Vidéo France, refuse également cette "escalade à la baisse des prix qui détruirait la valeur du support" en réaffirmant que le DVD doit rester un produit de haute technologie : "Le prix se justifie en fonction de sa valeur ajoutée -les bonus- et de la qualité du film ; il doit donc y avoir différents niveaux de prix." Mais à en croire les vendeurs de la Fnac, le client accorderait de moins en moins d'importance à ladite valeur ajoutée, préférant les éditions simples, moins coûteuses.

Chez Aventi, Georges Thoman explique que la politique de prix a été "calquée en fonction de la demande du client". Les tenants de cette politique qui permet de s'acheter Rome ville ouverte pour le prix d'un paquet de café font valoir que ces tarifs permettent de constituer une estimable collection de DVD. Nathanaël Karmitz estime au contraire que "cette logique commerciale ne va pas dans le sens d'une démocratisation de la culture, mais de sa vulgarisation, le film n'étant plus considéré pour ce qu'il offre sur le plan créatif mais seulement évalué selon sa rentabilité immédiate".

Le discount ne concerne plus la seule distribution. Forts de leur succès, les distributeurs discount se font maintenant éditeurs et font monter les enchères lors de l'achat des droits vidéo des films. Ce fut récemment le cas pour Les Invasions barbares de Denys Arcand. "Les films d'auteur sont ici utilisés comme des produits d'appel nécessaires pour les clients, explique-t-on chez MK2. Lorsque le distributeur devient éditeur, ce qui n'est pas la même logique de métier, le marché s'en trouve considérablement déstabilisé."
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NICOLAS mag 2
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Message par NICOLAS mag 2 »

bon c la guerre Aventi/MK2 :!:
et moi je dis que les 2 sont indispensables: d'un coté le "pas cher" de l'autre la "qualité"
car si le prix mk2 est à 100% dans l'objet alors y a pas de problème, dans le cas contraire ce serait rageant qu'il se fasse du pognon sur notre dos (edition vide et prix elevé).
:wink:
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SamReVolt
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Message par SamReVolt »

Oui moi aussi, ce choix me va très bien comme ça.
Et vive les soldes, promotions et autres cassages de prix en règle.
C'est autant de thune d'économisé pour se payer les belles éditions de nos chers éditeurs indépendants.
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Zorg
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Message par Zorg »

Oui mais la politique de cassage de prix systématique comme le pratique CDiscount ne peut avoir que des effets pervers sur les indeps comme MK2.

Y'a qu'a voir le contenu des bacs dans un hyper pour se rendre compte de la pauvreté éditoriale de ces derniers. Ils font du volume, c'est une évidence, mais je suis pas sûr (et C un euphémisme) que le marché du DVD s'en porte mieux. :roll:

Le pas cher est utile, mais quand je vois certains qui tentent de recuperer des parts de marché (et reussissent) en vendant des éditions de merde pour un film quelconque, récent ou non, et qu'au final on a des éditions dont la qualité n'est guère plus convaincante qu'une VHS, ca me retourne l'estomac. Les gens se foutent alors de certains critères techniques qui font l'intéret du DVD. Je ne dis pas qu'il faille a contrario sombrer dans le pointillisme fanatique pour savoir quelles sont les specs d'un film, mais l'argument du "je m'en fous que ca soit une edition de merde, elle m'a couté 5 euros", je l'ai entendu beaucoup trop souvent.

Parce que pour un DVD à 5 euros que "ON" achète, quelle est la marge du vendeur ? Elle est à mon avis bcp plus importante, comparativement parlant, que ce qu'on veut bien imaginer quand on se paye un édition à 25 euros.
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SamReVolt
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Message par SamReVolt »

Oui, sauf que ceux qui se plaignent le plus s'avère être les premiers à prendre les consommateurs pour des truffes.

En fait plus j'y pense et plus cet article, partial et imcomplet à souhait ressemble de plus en plus à une ressucée du reportage dans Capital.
Ou Warner nous expliquait que le DVD était un produit de luxe avec le prix de luxe qui va avec et d'un autre côté cette même diabolisation systématique des discounters et d'internet.

Bref, les gentilles majors indépendantes qui font "teeeellleeeement" d'effort pour nous offrir le meilleur de la "culture" face aux méchants discounters et éditeurs étrangers qui ont l'outre cuidances de vendre des biens culturelles à un prix défiant toutes concurrences.
Les éditeurs voudraient nous faire croire qu'on est encore au pays des bisounours avec notre fameuse "exception culturelle française" et cette fameuse défense de la culture. La bonne blague.

Sauf qu'entre temps, Warner et Universal sont devenus les premiers casseurs de prix avec leur promotions de leur DVD minables avec juste le film mal compressé et entièrement pas remasterisé du tout.
Et après ils viennent se plaindre que des concurrents leur répondent de la même manière, grand bien leur fasse.

Bref, il y a du bon et du mauvais dans les deux camps.
A nous de tirer profit du mieux possible.
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SamReVolt
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Message par SamReVolt »

Télérama qui y va aussi de son enquête:

La nouvelle jeunesse des chefs-d'œuvre du cinéma

Galettes fraîches pour vieilles bobines
L'engouement pour le DVD touche aussi les classiques du 7e art. Les possibilités du numérique font de la restauration un argument de vente et un marché juteux.


C'est plus qu'une renaissance, une résurrection. L'un de ces miracles techniques qui exhume de la nécropole du 7e art quelques-uns de ses chefs-d'œuvre moribonds. Silhouette adolescente et regard illuminé, Buster Keaton revit et crève l'écran. Dans sa version restaurée, avec une nouvelle musique du maestro japonais Joe Hisaishi, Le Mécano de la General, qui date de 1926, semble plus jeune que jamais. Une chevauchée fantastique sur une bête humaine écumante et fumeuse, une course-poursuite poétique et burlesque que MK2 ressort au cinéma, le 15 septembre. Signe des temps, au lieu de suivre la reprise en salles, le DVD la précédera d'une semaine. C'est dire la place de choix qu'occupe désormais ce support sur le marché de la restauration des classiques du cinéma. Car il s'agit bien là d'un marché. Avec ses leaders, ses francs-tireurs, ses « niches » et ses stratégies marketing.

Longtemps, la notion de conservation, de restauration et, plus encore, de valorisation du patrimoine n'a concerné que certaines institutions publiques (cinémathèques, archives) et une poignée de collectionneurs privés. Mais, depuis quelques années, on assiste à une recrudescence des ressorties en salles, éditions DVD et diffusions de films classiques sur les chaînes thématiques. Les canaux de diffusion n'ont jamais été aussi nombreux pour exposer la mémoire du cinéma. Et l'apparition du numérique a encore changé la donne, en ajoutant à l'intérêt culturel évident de la restauration des enjeux économiques bien compris par quelques professionnels.

« L'économie du DVD, beaucoup plus souple qu'une réédition en salles, a permis d'établir un certain équilibre financier en matière de restauration », dit Nicolas de la Mothe, directeur de Gaumont Vidéo. Contrairement à la cassette vidéo, « les grandes capacités visuelles et sonores du DVD imposent aux producteurs de restaurer les films anciens qu'ils souhaitent diffuser sur ce support », se réjouit Serge Bromberg, cinéphile, collectionneur et directeur de Lobster Films, seule société vouée à la restauration des films sur support nitrate. Conséquence ? « Une plus forte exigence des consommateurs sur la qualité des restaurations », selon Nathanaël Karmitz, responsable du développement chez MK2 éditions, la branche DVD du groupe de son père, Marin.

Des petites maisons de distribution indépendantes à l'économie fragile (Carlotta Films, éditions Montparnasse, Doriane), aux gros détenteurs de catalogues (MK2, Pathé Vidéo, Studio Canal), chacun tente à son niveau de trouver sa place dans ce marché émergent. De leurs moyens, de leur statut dépendent la nature et l'ampleur des travaux de restauration engagés. Ainsi, une petite société comme Carlotta Films dispose d'une marge de manœuvre limitée. « Nous n'achetons les droits de distribution de nos films que pour le territoire français, explique le directeur, Vincent Paul-Boncourt. Par conséquent, on ne peut pas se permettre d'engager des restaurations coûteuses dont la rentabilité serait nulle. » D'où une politique éditoriale ciblée, par exemple, les premiers films de Brian De Palma, Martin Scorsese ou Francis Ford Coppola, ou le suivi de quelques réalisateurs européens, Pier Paolo Pasolini et bientôt Rainer Werner Fassbinder. Et aussi une réflexion sur le choix des supports de diffusion. « Certaines œuvres marginales restent difficiles à exploiter en salles et correspondent davantage au public DVD. » Exemple : La trilogie de Paul Morrissey, prix du meilleur DVD de patrimoine au 56e festival de Cannes.

Ce travail relève d'abord de l'investigation : il faut retrouver les ayants droit pour leur acheter les droits de distribution. Une tâche parfois plus ardue pour une production des années 70 que pour un film des années 50. « La trace des ayants droit a pu s'égarer au gré des faillites des producteurs indépendants de l'époque. » Ensuite commence la recherche du matériel de tirage. « Il arrive que nous disposions d'éléments restaurés en numérique par les majors américaines qui gèrent les droits pour le monde. Ce fut le cas pour L'Aurore, de Murnau. Mais pour les films de Pasolini, il n'existait pas de master vidéo de qualité. Il a fallu en réaliser un nouveau à partir du négatif 35 mm stocké en Italie. »

Les sommes investies atteignent rarement les 500 000 euros que MK2 a dépensé pour redonner au Mécano de la General son lustre d'antan : le coût d'une restauration numérique en haute définition, menée en collaboration avec les laboratoires Eclair et Lobster Films. « Le film était en très mauvais état. Des centaines d'heures de palette graphique, technique artisanale et manuelle, ont été nécessaires pour redonner à chaque image son éclat, explique Rahma Goubar, responsable technique chez MK2 diffusion. Le pire, c'étaient les effets de pompage, ces variations de luminosité liées aux caméras de l'époque et très difficiles à corriger. »

Entreprise de sauvetage d'un film en péril, une restauration peut aussi relever davantage du désir de magnifier une œuvre que d'un réel besoin de la rénover. Ainsi, Gaumont projette de sortir en DVD une version restaurée du Don Giovanni, de Joseph Losey. « Pour la bande-son, nous avons fait appel à l'ingénieur du son de l'époque, Jean-Louis Ducarme, qui avait conservé les éléments sonores du tournage », indique Nicolas de la Mothe. Jean-Louis Ducarme ne se lasse pas de revisionner le grand œuvre qu'il a contribué à mettre au jour il y a vingt-cinq ans. « A l'époque, explique-t-il, c'était le premier long métrage européen dont la bande-son était enregistrée en Dolby stéréo quatre pistes. Grâce aux techniques actuelles, nous pouvons embellir le son en le faisant passer sur cinq canaux. L'idée est de créer sur certaines scènes une grande ambiance stéréophonique, une sorte de halo sonore comme si le spectateur se trouvait au cœur de l'orchestre. »

Pas question pour autant de trahir la volonté du réalisateur. « Je suis un peu le gardien du temple, s'amuse Ducarme. Losey n'aimait pas les effets. J'ai un devoir d'honnêteté envers son travail, mais cela n'a rien de contradictoire avec l'envie de l'adapter en toute confiance aux technologies d'aujourd'hui. » D'ailleurs, sur le DVD, les spectateurs auront le choix entre la version sonore restaurée et l'originale. Chez M141 Productions, partenaire de Gaumont sur ce projet, on explique que « la restauration ne doit pas s'envisager comme une recréation, ou alors seulement dans le cadre d'une alternative ludique et expérimentale».

En dépit de ces garde-fous, les possibilités techniques actuelles, et notamment celles du support DVD, comportent un risque. La tentation de moderniser l'œuvre originale au point de la dénaturer. « Sur des films des années 30, comme Le Monde magique et Le Roman de Renart, de Ladislas Starevitch, le son est logiquement altéré, indique Gérard Poitou-Weber, de Doriane Films. Nous voulons des DVD aussi propres que possible, mais est-ce notre rôle de créer un son dans l'air du temps ? » On se souvient de la vague de colorisation provoquée par le refus de la télévision de diffuser des films en noir et blanc...

Si la surenchère technique existe, de nombreux DVD portent, à l'inverse, une mention « version restaurée » mensongère. Serge Bromberg s'emporte : « C'est rageant d'investir des dizaines de milliers d'euros pour se retrouver en concurrence avec des éditeurs sans scrupules. Ils partent d'une copie 16 mm pourrie, obtiennent un résultat minable et cassent les prix. » Problèmes de réglementation, forte hétérogénéité de l'offre, grille de tarification floue... Certains, comme Vincent Paul-Boncourt, se plaignent des pratiques douteuses de quelques éditeurs. « Une charte permettrait peut-être de fixer des règles et des exigences qualitatives pour éviter ce genre d'abus. »

En attendant, la différence se joue sur le terrain des bonus. « Chez MK2, nous envisageons les éditions DVD des films restaurés comme une véritable Pléiade cinématographique dotée d'une préface et d'une postface », dit Nathanaël Karmitz. C'est dans cet esprit que, le 20 octobre, MK2 sortira simultanément en salles et en DVD une version remasterisée haute définition des 400 Coups, de François Truffaut, vingt ans après sa mort. En juin dernier, lors d'une projection d'une partie du film déjà restaurée, quelques spectateurs privilégiés n'en croyaient pas leurs yeux. Disparus les problèmes d'instabilité du négatif original, les points blancs et autres déchirures. Dans une qualité d'image époustouflante, des niveaux de gris et contrastes retrouvés, la fameuse scène où Antoine Doinel monte sur le rotor de la fête foraine prend un nouveau souffle. Cloué sur sa machine infernale, visage dévoré par le rire, Jean-Pierre Léaud semble ne jamais devoir s'arrêter de tourner. Preuve s'il en est que la restauration n'est pas un procédé d'embaumement, mais un élixir de jeunesse.


Mathilde Blottière
Télérama n° 2851 - 4 septembre 2004
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wFelix
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Message par wFelix »

Cette histoire ressort régulièrement. L'industrie du DVD rêve de faire comme ceux du livre et d'imposer un prix fixe et obligatoire. Ce sont les mêmes qui tente actuellement d'interdire aux journaux de "donner" à leur lecteur un DVD. Ces gens là sont dangeureux: ils ont presque reussi dans le domaine du livre, car maintenant les journaux ont fait machine arrière pour le livre et risque de faire pareil pour le DVD (Le monde, Le figaro, l'Equipe, etc...).

Ce que je n'aime pas c'est certain argument employé, comme la défense du livre ou du film. Malheureusement dans ce cas il s'agit plutôt de la défense de certains privilèges, une lutte des classes à l'envers, ou la "france d'en bas" a obligation de payer cher parce qu'il s'agit d'un bien culturel.

Ce débat ont le retrouve même chez les impots, où le syndicat majoritaire se plaint régulièrement et violement de toute baisse d'impot en martelant qu'il faut payer beaucoup plus. Ces gens là sont dangeureux, car il ne comprennent pas que trop d'impot tue l'impot à petit feu. Des prix trop cher pour les CD sont en train d'étouffer l'industrie musicale durablement. Et si les DVD ne baisse pas (comme c'est le cas actuellement), le DVD aura le même avenir que le CD.

Dernière chose, on a besoin de MK2 et de cdiscount, c'est très important d'avoir les deux. Et même, je trouve que cdiscount fait plus pour la cullture en vendant des oeuvres anciennes et oubliés à 3 euros ouvrant à tous un certain patrimoine cinématographique endormi.

Désolé pour la comparaison avec les impots, il s'agit simplement de mettre en valeurs certaines revendications injuste vis à vis du consommateur en dehors de toute considération politique.
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wFelix
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Message par wFelix »

Zorg a écrit :....
Parce que pour un DVD à 5 euros que "ON" achète, quelle est la marge du vendeur ? Elle est à mon avis bcp plus importante, comparativement parlant, que ce qu'on veut bien imaginer quand on se paye un édition à 25 euros.
Un principe marketting de base, le profit n'est pas linéaire par rapport au prix du produit, bien au contraire. Ce qui donne ce résultat étonnant: certains produits rapporteront plus si le prix de vente est à 5 euro plutot que 25 (les différents frais, frais de distribution, frais de transport, frais d'élaboration... évoluent fortement selon le nombre à produire, entre-autre).
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Message par Nono-Binks »

Personnellement je suis près à payer un DVD un peu plus cher pour avoir la qualité qui va avec...

Je ne critiquerais jamais la technique d'un DVD qui m'a couté 2 Euros sur Cd car je sais à quoi m'attendre, mais je n'achètes pas non plus n'importe quoi à ce prix la...Les films qui me branche je les veux en qualité digne d'un DVD...

Mais quand on voit des éditeurs comme Belga home video qui savent faire de la qualité pour pas trop cher on se dit qu'il y'a aussi du fouttage de gueule de la part de certain...

Je pense comme SamR qu'il faut faire sa soupe avec ce qu'il y'a et voir ce qui nous intéresse, en espérant que les discounters n'impose par quand même trop la loi, ce qui risque d'être le cas, car a mon avis une grande partie de la population ne voit pas la technique mais le prix...
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Message par NICOLAS mag 2 »

wFelix a écrit :
Dernière chose, on a besoin de MK2 et de cdiscount, c'est très important d'avoir les deux. Et même, je trouve que cdiscount fait plus pour la cullture en vendant des oeuvres anciennes et oubliés à 3 euros ouvrant à tous un certain patrimoine cinématographique endormi.
.
tout à fait d'accord

le prix faible permet de conquerir un nouveau public alors que les editions Mk2 se limite à satisfaire une élite de cinephiles.

et la qualité de l'image est vraiment quelque chose à prendre à part, faut dire que l'exigence et la technologie a fait que l'on ne tolère plus le grain de l'image (les spectateurs de la 1ère moitié du siècle ne s'en plaignait pas), du coup certains films deviennent invisible etant donné l'impossible restauration. C'est cette restauration qui coute des sous et qui rende donc le DVD plus cher. Mais le spectateur n'est pas aveugle et choisir entre un mecano de la général mk2 ou bien aventi. Et il est evident qu'il y a le risque que le peuple ne souhaite plus payer 30 euros pour un DVD et donc qu'il n'y ait plus d'argent à mettre dans une restauration.
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Message par juggurtha »

Il y a un truc qui me gène dans les propos de N. Karmitz, quand il dit que les DVD proposés à prix indécent ne proposent pas de "plus", comme des sup. intéressants et/ou une image restaurées. C'est complètement faux, car on peut très bien voir de OP promotionnelles chez Universal, qui sont des collectors 30 % moins cher que leur prix de vente. Je pense que cette guerre de prix entraîne une saine émulation. Quant à Warner, le jour où ils nous mettrons des ss-titres sur leurs putains de commentaires audio, il auront fait de gros progrès. :evil:
http://www.dvdprofiler.com/mycollection ... =juggurtha

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Message par Zorg »

wFelix a écrit :
Zorg a écrit :....
Parce que pour un DVD à 5 euros que "ON" achète, quelle est la marge du vendeur ? Elle est à mon avis bcp plus importante, comparativement parlant, que ce qu'on veut bien imaginer quand on se paye un édition à 25 euros.
Un principe marketting de base, le profit n'est pas linéaire par rapport au prix du produit, bien au contraire. Ce qui donne ce résultat étonnant: certains produits rapporteront plus si le prix de vente est à 5 euro plutot que 25 (les différents frais, frais de distribution, frais de transport, frais d'élaboration... évoluent fortement selon le nombre à produire, entre-autre).
Vi, merci d'apporter de l'eau à mon moulin. :mrgreen:
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Message par Invité »

je suis d'ac avec nico et wfelix. :D

comment ça mon avis n apporte rien? mais je m en fous ma bonne dame... :twisted:
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patryce
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Message par patryce »

Tout à fait d'accord mais il n'en reste pas moins qu'il y a trop de disparités entre les différentes offres du marché.

Cependant le prix que l'on est prêt à mettre dans un DVD va dépendre autant de l'affectif par rapport à l'oeuvre que de la qualité d'édition.

Quand à savoir combien doit coûter un DVD, he bien celà dépend aussi de la diffusion de celui-ci (gros, moyen ou petit tirage).

Bref pas évident mais au moins on a du choix entre un bon produit et un mauvais avec des prix en conséquence et ça c'est pas mal pour finir de démocratiser vraiment ce support.
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SamReVolt
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Message par SamReVolt »

Au Japon, les prix sont fixes pour tout support video et musical.
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