Nos jours heureux (E. Toledane & O. Nakache)
Modérateur : dino VELVET
- Jack Sparrow
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Nos jours heureux (E. Toledane & O. Nakache)
Réalisé par Eric Toledano & Olivier Nakache
Avec Jean-Paul Rouve, Omar Sy, Marilou Berry...
Sortie en salles le 28 Juin
Bande-annonce :
http://www.nosjoursheureux.com/
Synopsis :
Vincent Rousseau dirige pour la première fois une colonie de vacances et se retrouve plongé pendant trois semaines dans l'univers des colos avec petites histoires et gros soucis à la clef! Vincent se retrouve alors confronté à la vie mouvementée du camp, de ses animateurs plus ou moins professionnels et des ados pas toujours évidents à gérer...
Pourquoi ça m'interesse ?
J'ai fait 23 colos dans ma vie, à tout les niveaux (gosses, plongeur, animateur...). Les colos, je suis tombé dedans quand j'étais petit. Ce film, c'est donc un peu un coup de coeur, par rapport aux quelques extraits que j'ai pu voir, tout y est. Et ce que j'aime par dessus tout, c'est qu'il soit très réaliste par rapport à ce qu'il se passe au sein de l'équipe pédagogique...
Quand t'es animateur, plongeur, fille de service, une colo c'est un taf crevant mais putain, tu passes des soirées de ouf ! Couché à 4h du matin après un "'cinquième de malade" et levé à 7h (frais et dispo... ^^) Et je ne vous parle même pas des rencontres qu'on peut y faire...
Modifié en dernier par Jack Sparrow le 30.06.2006 - 03:32, modifié 1 fois.
- Jack Sparrow
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Vu ce jeudi soir,
Du haut de mes 26 ans, je vois 23 colos dans mon rétroviseur... Tombé dedans quand j'étais petit en raison de parents directeurs de centre de vacances l'été venu, le Jack y a tout connu, tenu tout les rôles possibles : colon, enfant du personnel, plongeur, aide-animateur puis animateur. Dans une vie, gosse ou anim, on n'oublie jamais ces instants là ! Enfant, on y connait nos premières amourettes, nos premières boums. Adulte, on y fait le meilleur boulot qui puisse exister le temps d'un été... Certes, c'est crevant et c'est beaucoup de responsabilités sur les épaules mais une fois les enfants couchés, les soirées entre animateurs et personnel de service (les traditionnels cinquièmes qui suivent la réunion) permettent à l'équipe de souffler, de se retrouver et évidemment de draguer l'animatrice qu'on a pu repérer sur le quai de la gare au tout premier jour...
Avec leurs yeux d'anciens animateurs devenus réalisateurs de films, Eric Toledano et Olivier Nakache ont eu cette chance de pouvoir transposer à l'écran leurs souvenirs de colos. Nos jours heureux tente donc de résumer trois semaines de colo en 1h43, chose pas forcément évidente à retranscrire. Du coup, et c'est fort logique, l'addition de certaines scènes prennent parfois des tournures quelque peu surréalistes. Malgré leur expérience du milieu, les deux réalisateurs sont aussi parfois tombés dans la facilité. Alors que le thème principal du film est une véritable mine d'or, la mise en scène n'est hélas pas irréprochable. Pourquoi faut-il que les animateurs crient ou gueulent sur un enfant pour soi-disant provoquer des situations comiques ? Est-ce vraiment pertinent et réaliste qu'une équipe d'animation critique ouvertement leur directeur ? Pire, si les jeux amoureux entre un animateur et une animatrice lors d'un séjour sont réels, jamais ils ne se font en présence des enfants. Là encore, messieurs Toledano et Nakache, vos choix laissent à désirer.
La colonie de vacances qui nous est proposée n'est donc clairement pas un modèle du genre mais avec 1h43 de film, il était difficile de ne pas empiler certaines situations extrêmes de colos. Mais le gros point noir de ce film, c'est la période choisie pour situer la colonie de vacances : l'été 1992. Tant sur le plan vestimentaire que sur le look, ni les enfants, ni les animateurs n'ont le profil de l'époque. Je ne comprendrais jamais comment l'on peut passer à côté de tels détails !
Pour autant, si l'on note donc quelques lourdeurs, l'ensemble reste plus qu'agréable... Notamment parce que le film met avant tout l'accent sur l'équipe d'animation (même si pour ma part, j'aurais bien plus accentué ce choix-là). Il n'ya par ailleurs pas grand chose à reprocher à la distribution du film. Jean-Paul Rouve est vraiment touchant dans ce rôle de jeune directeur de centre de vacances, Marilou Berry est plus vraie que nature, Omar Sy apporte sa joie de vivre et Jean Benguigui est un cuisinier bien particulier. Je suis toutefois moins emballé par les prestations de Julie Fournier (la jolie brune) et Joséphine de Meaux (l'hystérique). Reste la nostalgie que peut provoquer en chacun de nous ce film : les confitures Valade, les actions ou vérité sous la tente, les grands jeux (Olympiades, kermesse), les soirées entre animateurs, les engueulades, les fous rires, la tension, l'adrénaline et les maux de gorges de fin de colo... La dernière demi-heure de Nos jours heureux étant assurément la partie la plus maitrisée et la plus touchante. Qu'on se le dise, enfants et adulte, ça sent bon l'été !
Du haut de mes 26 ans, je vois 23 colos dans mon rétroviseur... Tombé dedans quand j'étais petit en raison de parents directeurs de centre de vacances l'été venu, le Jack y a tout connu, tenu tout les rôles possibles : colon, enfant du personnel, plongeur, aide-animateur puis animateur. Dans une vie, gosse ou anim, on n'oublie jamais ces instants là ! Enfant, on y connait nos premières amourettes, nos premières boums. Adulte, on y fait le meilleur boulot qui puisse exister le temps d'un été... Certes, c'est crevant et c'est beaucoup de responsabilités sur les épaules mais une fois les enfants couchés, les soirées entre animateurs et personnel de service (les traditionnels cinquièmes qui suivent la réunion) permettent à l'équipe de souffler, de se retrouver et évidemment de draguer l'animatrice qu'on a pu repérer sur le quai de la gare au tout premier jour...
Avec leurs yeux d'anciens animateurs devenus réalisateurs de films, Eric Toledano et Olivier Nakache ont eu cette chance de pouvoir transposer à l'écran leurs souvenirs de colos. Nos jours heureux tente donc de résumer trois semaines de colo en 1h43, chose pas forcément évidente à retranscrire. Du coup, et c'est fort logique, l'addition de certaines scènes prennent parfois des tournures quelque peu surréalistes. Malgré leur expérience du milieu, les deux réalisateurs sont aussi parfois tombés dans la facilité. Alors que le thème principal du film est une véritable mine d'or, la mise en scène n'est hélas pas irréprochable. Pourquoi faut-il que les animateurs crient ou gueulent sur un enfant pour soi-disant provoquer des situations comiques ? Est-ce vraiment pertinent et réaliste qu'une équipe d'animation critique ouvertement leur directeur ? Pire, si les jeux amoureux entre un animateur et une animatrice lors d'un séjour sont réels, jamais ils ne se font en présence des enfants. Là encore, messieurs Toledano et Nakache, vos choix laissent à désirer.
La colonie de vacances qui nous est proposée n'est donc clairement pas un modèle du genre mais avec 1h43 de film, il était difficile de ne pas empiler certaines situations extrêmes de colos. Mais le gros point noir de ce film, c'est la période choisie pour situer la colonie de vacances : l'été 1992. Tant sur le plan vestimentaire que sur le look, ni les enfants, ni les animateurs n'ont le profil de l'époque. Je ne comprendrais jamais comment l'on peut passer à côté de tels détails !
Pour autant, si l'on note donc quelques lourdeurs, l'ensemble reste plus qu'agréable... Notamment parce que le film met avant tout l'accent sur l'équipe d'animation (même si pour ma part, j'aurais bien plus accentué ce choix-là). Il n'ya par ailleurs pas grand chose à reprocher à la distribution du film. Jean-Paul Rouve est vraiment touchant dans ce rôle de jeune directeur de centre de vacances, Marilou Berry est plus vraie que nature, Omar Sy apporte sa joie de vivre et Jean Benguigui est un cuisinier bien particulier. Je suis toutefois moins emballé par les prestations de Julie Fournier (la jolie brune) et Joséphine de Meaux (l'hystérique). Reste la nostalgie que peut provoquer en chacun de nous ce film : les confitures Valade, les actions ou vérité sous la tente, les grands jeux (Olympiades, kermesse), les soirées entre animateurs, les engueulades, les fous rires, la tension, l'adrénaline et les maux de gorges de fin de colo... La dernière demi-heure de Nos jours heureux étant assurément la partie la plus maitrisée et la plus touchante. Qu'on se le dise, enfants et adulte, ça sent bon l'été !
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Vu hier également, un film moyen mais agréable malgré tout, un peu comme pour "qui m' aime me suive" le film ne fait pas franchement mouche ni du coé comique ni du coté dramatique ce qui nous donne un film en demi-teinte. Heuresement que le sujet à de quoi faire et à de quoi nous occupé, donc le temps passe bien, on s'attache aux enfants et aux animateurs qui nous font passé de bons moments. Jean-paul Rouve et Marylou Berry sont exellents Et là fraicheur d' Omar apporte effectivement beaucoup ! Je n' ai jamais fait de colos, desfois je regrette un peu ... ca doit laisser d' énormes souvenirs
Note : 6/10
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Ce qui m'a le plus marqué (et gaché le film), c'est la tonne d'anachronismes pour un film sensé se dérouler dans le début des années 90, a tel point qu'on se demande si l'action n'a pas lieu en 2006...
(seule l'absence de téléphones portables chez les ados nous fais envisager que l'action puisse se passer dans une autre décénie).
(seule l'absence de téléphones portables chez les ados nous fais envisager que l'action puisse se passer dans une autre décénie).
Maman disait toujours :
La Vie, c'est comme un boîte de chocolats ; on ne sait jamais sur quoi on va tomber...
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- Jack Sparrow
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Tout à fait, j'en fais moi-même la remarque dans ma critique.Polygone a écrit :Ce qui m'a le plus marqué (et gaché le film), c'est la tonne d'anachronismes pour un film sensé se dérouler dans le début des années 90, a tel point qu'on se demande si l'action n'a pas lieu en 2006...
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Jack Sparrow a écrit :Tout à fait, j'en fais moi-même la remarque dans ma critique.Polygone a écrit :Ce qui m'a le plus marqué (et gaché le film), c'est la tonne d'anachronismes pour un film sensé se dérouler dans le début des années 90, a tel point qu'on se demande si l'action n'a pas lieu en 2006...
(seule l'absence de téléphones portables chez les ados nous fais envisager que l'action puisse se passer dans une autre décénie).
Ah ouééé... comme j'ai fait mes colos dans les années 70 ( ), je me disais qu'il y avait un truc bizarre !
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui
Et bien mes amis, ça fait vraiment du bien de voir des fois un film comme ça.
Là je sors de la séance et je suis heureux. J'ai vu un film frais, divertissant, joyeux... que demander de plus ?
Plusieurs petits moments savoureux, mais mon préféré reste quand même celui où le petit Benoît est dispensé de médicaments avant la lutte gréco-charentaise.
Là je sors de la séance et je suis heureux. J'ai vu un film frais, divertissant, joyeux... que demander de plus ?
Plusieurs petits moments savoureux, mais mon préféré reste quand même celui où le petit Benoît est dispensé de médicaments avant la lutte gréco-charentaise.
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Tu manques pas d'air toiBouBout a écrit :Et ben mon pauvre ami, si c'est tout ce que tu retiens du film, je te plains sincèrement.
7 posts plus haut, ouvre les yeux et lis.
Jack Sparrow a écrit :Vu ce jeudi soir,
Du haut de mes 26 ans, je vois 23 colos dans mon rétroviseur... Tombé dedans quand j'étais petit en raison de parents directeurs de centre de vacances l'été venu, le Jack y a tout connu, tenu tout les rôles possibles : colon, enfant du personnel, plongeur, aide-animateur puis animateur. Dans une vie, gosse ou anim, on n'oublie jamais ces instants là ! Enfant, on y connait nos premières amourettes, nos premières boums. Adulte, on y fait le meilleur boulot qui puisse exister le temps d'un été... Certes, c'est crevant et c'est beaucoup de responsabilités sur les épaules mais une fois les enfants couchés, les soirées entre animateurs et personnel de service (les traditionnels cinquièmes qui suivent la réunion) permettent à l'équipe de souffler, de se retrouver et évidemment de draguer l'animatrice qu'on a pu repérer sur le quai de la gare au tout premier jour...
Avec leurs yeux d'anciens animateurs devenus réalisateurs de films, Eric Toledano et Olivier Nakache ont eu cette chance de pouvoir transposer à l'écran leurs souvenirs de colos. Nos jours heureux tente donc de résumer trois semaines de colo en 1h43, chose pas forcément évidente à retranscrire. Du coup, et c'est fort logique, l'addition de certaines scènes prennent parfois des tournures quelque peu surréalistes. Malgré leur expérience du milieu, les deux réalisateurs sont aussi parfois tombés dans la facilité. Alors que le thème principal du film est une véritable mine d'or, la mise en scène n'est hélas pas irréprochable. Pourquoi faut-il que les animateurs crient ou gueulent sur un enfant pour soi-disant provoquer des situations comiques ? Est-ce vraiment pertinent et réaliste qu'une équipe d'animation critique ouvertement leur directeur ? Pire, si les jeux amoureux entre un animateur et une animatrice lors d'un séjour sont réels, jamais ils ne se font en présence des enfants. Là encore, messieurs Toledano et Nakache, vos choix laissent à désirer.
La colonie de vacances qui nous est proposée n'est donc clairement pas un modèle du genre mais avec 1h43 de film, il était difficile de ne pas empiler certaines situations extrêmes de colos. Mais le gros point noir de ce film, c'est la période choisie pour situer la colonie de vacances : l'été 1992. Tant sur le plan vestimentaire que sur le look, ni les enfants, ni les animateurs n'ont le profil de l'époque. Je ne comprendrais jamais comment l'on peut passer à côté de tels détails !
Pour autant, si l'on note donc quelques lourdeurs, l'ensemble reste plus qu'agréable... Notamment parce que le film met avant tout l'accent sur l'équipe d'animation (même si pour ma part, j'aurais bien plus accentué ce choix-là). Il n'ya par ailleurs pas grand chose à reprocher à la distribution du film. Jean-Paul Rouve est vraiment touchant dans ce rôle de jeune directeur de centre de vacances, Marilou Berry est plus vraie que nature, Omar Sy apporte sa joie de vivre et Jean Benguigui est un cuisinier bien particulier. Je suis toutefois moins emballé par les prestations de Julie Fournier (la jolie brune) et Joséphine de Meaux (l'hystérique). Reste la nostalgie que peut provoquer en chacun de nous ce film : les confitures Valade, les actions ou vérité sous la tente, les grands jeux (Olympiades, kermesse), les soirées entre animateurs, les engueulades, les fous rires, la tension, l'adrénaline et les maux de gorges de fin de colo... La dernière demi-heure de Nos jours heureux étant assurément la partie la plus maitrisée et la plus touchante. Qu'on se le dise, enfants et adulte, ça sent bon l'été !
Et oui, j'ai bien lu. Et c'est intéressant ce que tu écris.
Mais depuis tu as posté 2 messages pour bien insisté sur les anachronismes, photo à l'appui.
Mais je suis heureux de voir que je me suis trompé, qu'il n'y a pas que ça qui t'a marqué.
Tu vois, j'ai bien lu TOUS tes messages.
Pour en revenir au film, avec le recul d'une nuit, je dois rajouter "ma mention spéciale" à ce petit enfant belge (Jérémy Denisty) tellement insupportable mais finalement génial.
Mais depuis tu as posté 2 messages pour bien insisté sur les anachronismes, photo à l'appui.
Mais je suis heureux de voir que je me suis trompé, qu'il n'y a pas que ça qui t'a marqué.
Tu vois, j'ai bien lu TOUS tes messages.
Pour en revenir au film, avec le recul d'une nuit, je dois rajouter "ma mention spéciale" à ce petit enfant belge (Jérémy Denisty) tellement insupportable mais finalement génial.
BouBout a écrit :Plusieurs petits moments savoureux, mais mon préféré reste quand même celui où le petit Benoît est dispensé de médicaments avant la lutte gréco-charentaise.