Formule 1 - Saison 2009
Modérateur : dino VELVET
Et si la France perdait son Grand Prix…
LE 15 OCTOBRE dernier, la Fédération française du sport automobile Lannonçait qu’elle ne pouvait organiser le prochain Grand Prix de Formule 1 à Magny-Cours : la facture se serait élevée à 24 millions d’euros pour des recettes qui ne pouvaient dépasser 20 millions. Jusqu’à présent, le seul espoir de salut à horizon 2010 reposait sur le projet Disneyland, favori du promoteur de la F 1, Bernie Ecclestone, et coordonné par le tandem Alain Prost Groupe Lagardère.Mais l’opposition des riverains pourrait avoir raison de cette alternative. Une décision doit être prise cette semaine Après avoir revu leur copie, proposé un circuit non permanent, réduit l’activité à trois jours dans l’année et rencontré leurs détracteurs, les responsables du projet se heurtent toujours à une levée de boucliers locale. Or, une décision doit être prise cette semaine et, si la situation n’évolue pas, le dossier Mickey pourrait être rejeté.
Le flambeau serait alors repris par le projet des Yvelines, le mieux ficelé après celui de Disney : financement et terrains sont d’ores et déjà trouvés, tandis que le partenariat Prost-Lagardère pourrait être greffé sur ce nouveau défi. Resterait toutefois à résoudre deux problèmes de taille.
Tout d’abord, le circuit de Flins ne serait pas opérationnel avant 2011. La France devrait donc renoncer à l’organisation de son Grand Prix pour les deux années à venir, au moment où l’Inde, la Corée du Sud et la Russie sont dans les starting blocks.
Ensuite, les riverains de ce nouveau projet semblent eux aussi préoccupés par les possibles nuisances environnementales et n’excluent pas de faire entendre leurs droits. Une action de leur part pourrait retarder le projet, exaspérer définitivement les dirigeants de la F 1 et aboutir à l’oubli pur et simple de l’épreuve.
Bernie Ecclestone croule sous les demandes de pays émergents capables de dépenser 50 millions d’euros par an pour attirer le sport. Le Grand Prix de France, lui, bénéficie d’un tarif « cadeau » à 13 millions. Sa disparition ne ferait pas grande différence dans les comptes de la F1.
LE 15 OCTOBRE dernier, la Fédération française du sport automobile Lannonçait qu’elle ne pouvait organiser le prochain Grand Prix de Formule 1 à Magny-Cours : la facture se serait élevée à 24 millions d’euros pour des recettes qui ne pouvaient dépasser 20 millions. Jusqu’à présent, le seul espoir de salut à horizon 2010 reposait sur le projet Disneyland, favori du promoteur de la F 1, Bernie Ecclestone, et coordonné par le tandem Alain Prost Groupe Lagardère.Mais l’opposition des riverains pourrait avoir raison de cette alternative. Une décision doit être prise cette semaine Après avoir revu leur copie, proposé un circuit non permanent, réduit l’activité à trois jours dans l’année et rencontré leurs détracteurs, les responsables du projet se heurtent toujours à une levée de boucliers locale. Or, une décision doit être prise cette semaine et, si la situation n’évolue pas, le dossier Mickey pourrait être rejeté.
Le flambeau serait alors repris par le projet des Yvelines, le mieux ficelé après celui de Disney : financement et terrains sont d’ores et déjà trouvés, tandis que le partenariat Prost-Lagardère pourrait être greffé sur ce nouveau défi. Resterait toutefois à résoudre deux problèmes de taille.
Tout d’abord, le circuit de Flins ne serait pas opérationnel avant 2011. La France devrait donc renoncer à l’organisation de son Grand Prix pour les deux années à venir, au moment où l’Inde, la Corée du Sud et la Russie sont dans les starting blocks.
Ensuite, les riverains de ce nouveau projet semblent eux aussi préoccupés par les possibles nuisances environnementales et n’excluent pas de faire entendre leurs droits. Une action de leur part pourrait retarder le projet, exaspérer définitivement les dirigeants de la F 1 et aboutir à l’oubli pur et simple de l’épreuve.
Bernie Ecclestone croule sous les demandes de pays émergents capables de dépenser 50 millions d’euros par an pour attirer le sport. Le Grand Prix de France, lui, bénéficie d’un tarif « cadeau » à 13 millions. Sa disparition ne ferait pas grande différence dans les comptes de la F1.
Abandon du projet Marne la Vallée !
Lagardère et Euro Disney renoncent au circuit de F1 de Val d'Europe
La société Lagardère Sports a annoncé mercredi dans un communiqué qu'elle renonçait au projet de circuit de Formule 1 à Val d'Europe (Seine-et-Marne), mené conjointement avec Euro Disney.
"Malgré la qualité du dossier constitué par les deux partenaires privés et le soutien de Bernie Ecclestone (grand argentier de la F1), il s'est avéré impossible de trouver un accord avec les autres parties prenantes, dont l'engagement était une condition indispensable, permettant d'aboutir à l'élaboration d'un projet viable", a écrit Lagardère Sports dans un communiqué.
"Dans ces conditions, Lagardère Sports, en accord avec Euro Disney, a décidé de ne pas donner suite au projet d'organiser en 2010 le Grand Prix de France de Formule 1 dans la région du Val d'Europe", conclut le communiqué.
Selon des sources proches du dossier, la décision a été prise lors d'une réunion entre les deux parties mardi.
"D'un commun accord avec Lagardère Sports, nous avons pris la décision de ne pas poursuivre l'étude du dossier", a confirmé de son côté un porte-parole d'Euro Disney.
Le projet piloté par l'ex-champion du monde Alain Prost et Lagardère Sports faisait partie d'une liste de six concourant pour l'organisation du Grand Prix de France, à partir de 2010, en remplacement du circuit de Magny-Cours (Nièvre), depuis longtemps décrié par les autorités de la F1.
Le financement, "un peu plus de 60 millions d'euros" selon Alain Prost, aurait dû être assuré par le groupe Lagardère, alors que Euro Disney mettait à disposition le terrain devant accueillir le tracé du Grand Prix.
Le projet avait suscité la colère d'une partie des habitants du Val-d'Europe, dont 250 avaient manifesté le 15 novembre pour dénoncer les nuisances sonores et l'impact négatif sur leur qualité de vie d'un circuit de Formule 1.
Euro Disney avait alors fait savoir que son implication dans le projet n'avait d'autre but que de "sauver le Grand Prix de France menacé de disparaître". L'exploitant de parcs de loisirs mettait aussi en avant "l'intérêt économique et touristique" du projet.
Le Grand Prix de France ne figure pas au calendrier du Championnat du monde de Formule 1 en 2009.
Lagardère et Euro Disney renoncent au circuit de F1 de Val d'Europe
La société Lagardère Sports a annoncé mercredi dans un communiqué qu'elle renonçait au projet de circuit de Formule 1 à Val d'Europe (Seine-et-Marne), mené conjointement avec Euro Disney.
"Malgré la qualité du dossier constitué par les deux partenaires privés et le soutien de Bernie Ecclestone (grand argentier de la F1), il s'est avéré impossible de trouver un accord avec les autres parties prenantes, dont l'engagement était une condition indispensable, permettant d'aboutir à l'élaboration d'un projet viable", a écrit Lagardère Sports dans un communiqué.
"Dans ces conditions, Lagardère Sports, en accord avec Euro Disney, a décidé de ne pas donner suite au projet d'organiser en 2010 le Grand Prix de France de Formule 1 dans la région du Val d'Europe", conclut le communiqué.
Selon des sources proches du dossier, la décision a été prise lors d'une réunion entre les deux parties mardi.
"D'un commun accord avec Lagardère Sports, nous avons pris la décision de ne pas poursuivre l'étude du dossier", a confirmé de son côté un porte-parole d'Euro Disney.
Le projet piloté par l'ex-champion du monde Alain Prost et Lagardère Sports faisait partie d'une liste de six concourant pour l'organisation du Grand Prix de France, à partir de 2010, en remplacement du circuit de Magny-Cours (Nièvre), depuis longtemps décrié par les autorités de la F1.
Le financement, "un peu plus de 60 millions d'euros" selon Alain Prost, aurait dû être assuré par le groupe Lagardère, alors que Euro Disney mettait à disposition le terrain devant accueillir le tracé du Grand Prix.
Le projet avait suscité la colère d'une partie des habitants du Val-d'Europe, dont 250 avaient manifesté le 15 novembre pour dénoncer les nuisances sonores et l'impact négatif sur leur qualité de vie d'un circuit de Formule 1.
Euro Disney avait alors fait savoir que son implication dans le projet n'avait d'autre but que de "sauver le Grand Prix de France menacé de disparaître". L'exploitant de parcs de loisirs mettait aussi en avant "l'intérêt économique et touristique" du projet.
Le Grand Prix de France ne figure pas au calendrier du Championnat du monde de Formule 1 en 2009.
Source : Yahoo.frHonda annonce son retrait de la Formule 1 en raison de la crise économique
il y a 40 min
AFP
Honda, le deuxième constructeur automobile japonais, a annoncé vendredi à Tokyo son retrait de la Formule 1, en raison de la crise économique mondiale.
"Honda va se retirer de la Formule 1 et 2008 sera sa dernière saison", a déclaré le président de Honda Motor, Takeo Fukui, lors d'une conférence de presse.
"Cette décision difficile a été prise à la lumière de la dégradation rapide de l'environnement dans le secteur de l'industrie automobile, due aux subprimes américaines, au resserrement du crédit et à la récession des économies mondiales", a souligné M. Fukui, visiblement très ému.
Il a indiqué que sa société n'avait pas encore pris de décision concernant la vente éventuelle de l'écurie et s'est excusé à plusieurs reprises auprès des pilotes, des employés et des supporteurs de l'équipe Honda pour ce retrait précipité qui porte un nouveau coup au sport automobile, déjà touché par la crise mondiale.
M. Fukui a également exclu de continuer à fournir des moteurs. "Il s'agit d'un retrait total", a-t-il affirmé.
"Je pense que dans cinq ans, l'histoire démontrera que nous avons pris la bonne décision", a-t-il ajouté.
Honda s'est classé au 9e rang des constructeurs cette année avec 14 points. Le pilote brésilien Rubens Barrichello a réalisé la meilleure performance de l'écurie japonaise en terminant troisième à Silverstone.
Honda avait également fourni des moteurs et un soutien technique à l'écurie de F1, Super Aguri, qui avait annoncé son retrait de la compétition en mai en raison de difficultés financières.
La firme japonaise avait fait ses débuts en F1 en tant que constructeur en 1964 dans le Grand Prix d'Allemagne. Elle avait remporté sa première victoire en Italie en 1967, mais avait dû se retirer l'année suivante afin de permettre à la société de concentrer ses ressources sur le développement d'un véhicule de tourisme compact.
Honda était revenu à la F1 comme fournisseur de moteur de 1983 à 1992, enchaînant les victoires avec des pilotes comme Nelson Piquet, Ayrton Senna et Alain Prost.
Toutefois, après l'interdiction des systèmes turbo, Honda s'était à nouveau retiré de la F1.
Le constructeur japonais avait fait son retour en compétition en 2000, en s'associant avec le constructeur anglo-américain BAR pour la conception d'une monoplace équipée d'un moteur Honda. Le partenariat avait duré six ans, jusqu'à la création de l'écurie Honda Racing F1 Team en 2006, couronnée par la victoire du pilote britannique Jenson Button en Hongrie la même année.
La crise financière et le resserrement du crédit dans les pays industrialisés n'ont pas épargné le secteur de la Formule 1.
Le Grand Prix d'Australie est en déficit de 27 millions de dollars cette année tandis que la France a purement et simplement annulé son GP en 2009 en raison du contexte économique difficile.
Le président de la fédération internationale automobile (FIA) Max Mosley a lancé en octobre un cri d'alarme sur la viabilité économique de la Formule 1 et appelé les écuries à soumettre des propositions pour réduire les coûts.
M. Mosley a averti que "perdre encore deux équipes placerait (la F1) dans une situation intenable". "Actuellement, nous avons 20 voitures en compétition, si nous perdons deux équipes nous n'en aurions plus que 16 et la grille de départ cesserait d'être crédible", a-t-il dit.
Honda a annoncé jeudi une réduction de sa production automobile et indiqué qu'elle n'allait pas reconduire les contrats de 760 ouvriers temporaires travaillant dans ses usines au Japon d'ici fin janvier.
Terrible