Brotherhood

[Malabar]

Ca ne bougera pas plus, j'en suis à la saison 2 et c'est toujours le même rythme. Mais c'est tant mieux je trouve, là où les longueurs et les intrigues parfois cuculs plombaient les Soprano, Brotherhood a une ambiance plus pesante et plus réaliste. Je préfère celle-ci aux Soprano, même si les audiences n'ont jamais été satisfaisantes (on dit que la série serait peut-être annulée au terme de sa troisième saison).

[peter wonkley]

bientot a la vente chez ribellu store !

[dino VELVET]

Gros morceau !

J’ai récupéré la série par hasard (cadeau bonus pour une commande passée chez Rib’s Shop … encore merci l’ami ) et je me la suis calée sans plus d’entrain que ça.

Au bout de quatre épisodes, je commandais fébrilement les autres saisons (2 et 3). Il y a des signes qui ne trompent pas.

En fait, c’est tellement énorme que pas trop par quel bout le prendre pour en parler …

Providence, Rhode Island. Deux frères issus de la communauté irlandaise. Tommy Caffee, député local intègre et ambitieux, ce qui n’est pas toujours conciliable. Michael Caffee, malfrat de retour au bercail après sept ans d’absence. Un dur qui a son propre code d’honneur.

Voilà pour le point de départ d’un entrelac ultra dense (et pourtant toujours lisible) d’intrigues (et sous-intrigues) aux ramifications politiques, criminelles, personnelles, morales, familiales. Le tout géré d’une main de maître avec un impressionnant souci du détail et une cohérence globale absolue. Respect.

Echanges de bons procédés (chaque faveur accordée en appelle toujours une autre en retour) chez les politiciens locaux comme chez les malfrats. Joutes verbales (dialogues ciselés) et éclats de violence (bien secs) qui claquent avec autant de force.

Scénarios au cordeau (rhaaaa les manœuvres immobilières !), partis-pris couillus (un épisode entier pendant un mariage !), petits détails intéressants (les problèmes d’argent de la famille de Tommy Caffee) et émotion à la pelle sans l’ombre d’un soulignage déplacé. Tout en nuance(s).

L’écriture des personnages, la direction d’acteur et l’interprétation sont à tomber par terre. Un constat élogieux qui vaut aussi bien pour les deux figures principales (un duo de comédiens intenses) que pour les inoubliables seconds couteaux dont regorge la série (mentions spéciales à Eileen Caffee – impressionnante Annabeth Gish -, Pete McGonagle, Declan Giggs et à ces deux grands marionnettistes que sont Rose Caffee et Judd Fitzgerald).

On a vendu Brotherhood comme un Soprano à la sauce irlandaise. Rapprochement très hasardeux à mon humble avis. Par contre, la série me fait penser à une autre gloire made in HBO : The wire. Ambiance posée, ville américaine jusqu’alors peu exploitée à l’écran, qualité d’écriture (spectateur considéré d’emblée comme intelligent, c’est bête à dire mais c’est loin d’être toujours le cas) et de jeu. L’œuvre de Blake Masters exhale un délicieux parfum qui rappelle Baltimore.

Bref, du très lourd. Je suis sûr que la suite est du même tonneau (pas possible que ça perde en qualité) et je m’en pourlèche déjà les pupilles (je sais, c’est compliqué).

Hyper emballé !

[dino VELVET]

la saison 2 est pas mal, pour la 3 par contre je ne peut pas dire car je ne l'ai pas encore vu du fait que je n'arrive pas à la choper en vf

J'ai commandé les saisons 2 et 3 sur Cdiscount : la trois est en VO et VF

Personne d'autre connaît sinon ?

Death' ?

[dino VELVET]

UP !

J’ai bouclé la saison 2 hier soir, c’est parti.

ATTENTION SPOILERS

Une bonne saison mais un cran en-deçà de la précédente

Une toute petite baisse de qualité qui tient surtout à deux éléments :

- Trop de gangstérisme et pas assez de politique. Le dosage était bien meilleur dans la saison d’avant, c’était mieux équilibré. Les responsables du show auraient-ils cédé à une demande d’un public sans doute plus attiré par le côté mafieux que l’aspect politique ? Restent quand même des intrigues de pouvoir très bien foutues (les élections, la course au poste de speaker, …).

- Des personnages majeurs qui perdent de leur lustre ou disparaissent carrément de la série : Michael Caffee amoindri après son agression, Judd Fitzgerald qui déraille puis claque, Pete McGonagle retrouvé mort (nooooon, un de mes persos préférés ! ).

Sacré trajectoire que celle de Declan Giggs. Descente aux enfers et début de remontée. Un peu too much par moments mais, à l’arrivée, une belle réflexion sur la notion d’intégrité.

Le nouveau venu dans la famille Caffee (Colin, le cousin Irlandais) est intéressant

Sinon, bonne idée que d’avoir expédié certains développements dans le vortex de l’intersaison (la rémission de Michael, les aveux d’Eileen, etc.). Couillu même

A noter pas mal de petits interludes narratifs très sympathiques (la disparition de la voiture de Rose, Mike et le tueur à gages, le bordel asiatique, etc.).

La direction d’acteurs est toujours excellente avec des mentions spéciales pour Jason Isaacs (toujours aussi intense dans le rôle de Michael Caffee), Jason Clarke (hyper précis en député Tommy Caffee) et Annabeth Gish (cette actrice est grandiose ! ).

Saison trois un de ces quatre

[dino VELVET]

En cours de visionnage de la saison 3

[dino VELVET]

Un final en apothéose !

Une saison marquée par le grand retour des solides intrigues politiques

Equilibre parfait entre les deux versants de la série (politique / crime). Les deux éléments n’ont jamais été aussi bien dosés. Là, on tient vraiment l’alliage parfait

Le rythme est plus lent que jadis mais ça sied bien à la série (la deuxième saison restera d’ailleurs la moins bonne car trop « bourrine », trop riche en rebondissements et péripéties). Ici on prend son temps et c’est parfait comme ça.

Moins d’épisodes que jadis (seulement huit) mais quels épisodes ! Bourrés d’intelligence, d’émotion et de tension. Du grand art.

Une saison qui nous abreuve de dilemmes moraux monstrueux et sonde magnifiquement l’intégrité des personnages (j’ai pensé à la dernière saison de Sur écoute).

Les protagonistes sont toujours des merveilles d’écriture et d’interprétation.

Jason Clarke est plus épatant que jamais en Tommy Caffee (grand moment lorsqu’il accepte la « proposition » de Freddi Cork). Jeu d’acteur archi subtil.

Les personnages de Decco et Freddi Cork affichent de nouvelles facettes très intéressantes. J’adore Don Don aussi (excellent Matt Servitto, vu dans Les Soprano).

Un seul regret : le fait qu’Eileen Caffee (Annabeth Gish) soit un peu en retrait

A l’arrivée, une très bonne dernière saison (la fin de l’ultime épisode est géniale) pour une série qui rivalise avec les créations HBO (c’est dit !).

Providence va me manquer ...