Oeuvre cinématographique tirée du roman éponyme de Claude Tillier (1801-1844).Sous le règne de Louis XV, Benjamin Rathery (Jacques Brel) est médecin de campagne, principalement des pauvres de la région. C'est également un ripailleur perpétuel et un coureur de jupons invétéré, mais une seule fille, dont il est follement amoureux, lui résiste : Manette (Claude Jade), la fille de l'aubergiste. Mais celle-ci n'entend céder au médecin qu'au prix d'un contrat de mariage en poche. Manette est surveillée par son père, qui fait tout pour protéger la virginité de sa fille, qu'il appelle son "petit capital". Sa jolie frimousse, son espièglerie, ses sourires font fondre Benjamin ; mais, loin d'être une écervelée, Manette est une fille qui a du caractère et qui sait ce qu'elle veut et cela se voit.
Le franc-parler de Benjamin, et son sentiment d'être égal aux nobles, vont valoir au roturier quelques petits ennuis.
Film qui mériterait d'être culte. Une histoire qui est une ode à la vie avec ses joies simples et ses drames mais dégageant un formidable optimisme.
L'histoire est savoureuse. Les acteurs sont excellents. Le tout est rondement mené : on ne s'ennuie pas une seconde.
C'est frais. C'est drôle. C'est bon.
Mais avant de passer au DVD goûte-moi ce p'tit Volnay...
Ha, si c'est du Volnay... Mmmm, il est coquet; plus que le DVD !
Image : elle est nickel ! Pas de poussière ni de tâche. La définition est très bonne, merci la remasterisation. Mais attention c'est du 1.66 d'origine, donc l'affichage en 16:9 rogne un peu. Je vous invite donc à passer l'affichage de votre écran en mode "natif" pour avoir l'image complète. Les (toutes) petites bandes noires sur les côtés ne sont vraiment pas gênantes.
Son : le mono d'origine a été transformé en une stéréo peu marquée. Bref, il n'a pas été trop tripatouillé et c'est tant mieux. Il reste quelques rares et légères saturations que j'avais déjà remarqué lors de précédentes diffusion télé.
Bonus : très peu nombreux et courts mais intéressants.
- interview d'Edouard Molinaro (2007 - 26mn) [où l'on apprend que dans la scène de la taverne, au début du film, les protagonistes étaient réellement à moitié torchés !]
- interviews lors du tournage de Molinaro et Brel (9 mn)
- extrait d'interview de Georges Brassens et René Fallet sur le livre de Claude Tilliet (1967) (6 mn)
- bande-annonce
- c'est tout.
En regardant (et écoutant) l'interview de Molinaro je pense que l'exercice du commentaire de film le mettrait plutôt mal à l'aise c'est pourquoi il n'y en a pas, vraisemblablement.
Bref, niveau bonus c'est le strict minimum syndical digne de ce nom mais c'est mieux que rien !
En conclusion :
BUVONS UN COUP, NOM DE DIEU LA RIRETTE !
BUVONS UN COUP. NOUS PISSERONS DRUUUUUUUUUUUUUUUU !
Il doit l'avoir quelque part coincé entre un "Cüneyt Arkin" et un boulard des années 80... 
(ou je l'ai vu tout petit petit et j'en ai plus aucun souvenir), ce qui me démotive/ais, c'est que je déteste la periode ou se passe le film