
Je l’avais vu une fois il y a longtemps : bon souvenir mais sans plus.Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n'est pas rose pour Carrie. D'autant plus qu'elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu'à ce qu'elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.
Je l’ai revu il y a quelques temps : grosse claque !



Un festin visuel

Un De Palma au sommet de son art qui nous gratifie d’une tripotée d’idées géniales : split-screens de fou (la préparation du sale coup à base de sang de cochon), tourbillon éreintant (la scène de danse), fétichisme giallesque (les gros plans sur la bouche de Nancy Allen), explosion de couleurs (le bal kitchouille) et de sons (le discours de la mère qui, en boucle, ressurgit lors de l’humiliation finale de Carrie).
Gargantuesque

J’adore le côté complètement étouffant du final (on passe une bonne moitié de métrage dans cette foutue salle de bal !) et la phénoménale montée en puissance qui précède l’apocalypse télékinésique.
Y’a aussi le début dans les douches, limite érotique puis carrément cauchemardesque (Carrie trempée, cheveux pendants, marchant nue et courbée vers ses camarades, cadrée de dos comme un monstre).
Dix idées par plan. L’une des plus belles œuvres de De Palma

Chef-d’œuvre !
