Chef de la mafia et père de famille, Tony Soprano confie ses angoisses au Dr Jennifer Melfi, son psychiatre.
J’ai fini de visionner la première saison samedi soir.
Le verdict est sans appel : C’EST TOUT POURRI !
(hum, nan, ça c’était juste pour énerver le Rib’ )
Alliage improbable et néanmoins parfait entre la SITCOM (humour savamment dosé et bougrement efficace) et le film de mafia (avec les clichés newyorkais en moins, l’action étant située dans le New-Jersey).
Une série de qualité cinématographique, rien de moins (et sans doute même supérieure, car un long-métrage ne développerait pas autant les personnages et ne s’accorderait aucune pause).
Mention spéciale aux scripts qui, comme très souvent chez HBO, sont écrits par des scénaristes extrêmement malins
Passons à la tête d’affiche : James Gandolfini est juste une bête de charisme. Il crève l’écran dans le rôle de Tony Soprano (et il est fort bien entouré soit dit en passant)
Voilà un acteur salement sous-exploité sur le grand et le petit écran. Ca fait vraiment plaisir de le voir tenir le premier rôle, il a largement les épaules pour ça
Tout l’aspect « visites chez le psy », que je redoutais le plus, est finalement bienvenu. On est loin de la pochade façon Mafia blues et ça nous offre des espaces de pause, des moments feutrés ultra appréciables. Ca confère aussi une toute autre dimension au personnage de Tony Soprano en nous faisant partager ses doutes et ses angoisses.
Sinon, j’aime beaucoup le générique de la série : tout con, mais hyper efficace (il prépare le terrain à merveille).
Sur cette première saison, j’ai adoré l’épisode bien tranquille où Tony fait la tournée des facs avec sa fille et en profite pour dézinguer une vieille balance (la tête de Reagan sculptée avec ses lèvres mal faites, l’indice qui tue ! ).
Bref, j’ai fini la saison 1 et je me dis déjà que j’en ai trop peu devant moi, je crois que c’est bon signe …
MERCI DE NE RIEN SPOILER