L’agence tous risques version badass et décalée.
Un casting savoureux : Jeffrey Dean Morgan (moins classe que dans
Watchmen mais bien quand même), Idris Elba (moins classe que dans
The Wire mais bien quand même), Jason Patric (moins classe de dans
Narc mais bien quand même), Zoe Saldana (bandante comme jamais

), Chris Evans (que je ne connaissais quasiment pas et que j’ai trouvé fort bon), etc.
Des personnages bien cool. Pas hyper profonds, mais avec juste ce qu’il faut de caractérisation pour les rendre pas trop lisses et même plutôt attachants
J’ai particulièrement apprécié :
- Max, le bad guy, sorte de méchant bondien archi exagéré qui passe bien (et pourtant j‘avais peur au début) grâce à des touches d’humour bien senties. Un joli contre-emploi pour Monsieur Patric.
- La scène ou Jensen (décidément mon perso préféré) flingue deux mecs « par télépathie » (un passage qui évoque à la fois la fin de
Crank 1 et
Smokin’ aces).
- La baston entre Clay et Aisha (un p’tit goût du
Basic de McT).
- Les snukes, des espèces bombes atomiques propres (voire même des trous noirs en boîte) dont les effets sont impressionnants
Bref, un film qui s’en sort bien avec le budget chouquettes de l’adaptation ciné d’
A-Team.
Sauf que
The losers est, je trouve, salement plombé par une esthétique trop clinquante.
La photo ultra saturée est dégueulasse et le montage syncopé pas toujours du meilleur effet. Sylvain White n’est pas Joe Carnahan, ça c’est clair.
A mes yeux, le film aurait été dix fois meilleur sans ces affèteries visuelles. Dommage
A l’arrivé, je dis « moyen » à cause ce parasitage esthétique.
Je ne dirai pas non à une suite cela dit
