Allociné a écrit :Basée sur des faits réels, l'histoire suit un groupe d'anciens membres des forces spéciales britanniques, pourchassés par des assassins. Afin de sauver son meilleur ami, un ancien de la navy est contraint de prendre sa retraite.
De Niro, Owen et Statham dans le même film sur fond de "Rock You Like A Hurricane" des Scorpions, ça promet !!!
Modifié en dernier par BouBout le 01.11.2011 - 19:13, modifié 2 fois.
Premier long-métrage de Gary McKendry, Killer Elite est l’adaptation d’un roman de Ranulph Fiennes (The feather men) présenté comme « inspiré de faits réels ».
Se déroulant au début des années quatre-vingt et naviguant aux quatre coins du monde (Amérique du Sud, Australie, Moyen-Orient, Europe, etc.), Killer Elite se veut un mélange d’espionnage et d’action. Imaginez une alliance un peu bâtarde entre les aventures de Jason Bourne et le guys-on-a-mission movie, vous ne serez pas loin du compte. De par son postulat, le métrage évoque aussi des œuvres comme Munich et Ronin, toutes proportions gardées.
Plutôt attrayant sur le papier, Killer Elite n’est pas tout à fait probant à l’écran. Selon l’expression consacrée, le film « ne casse pas trois pattes à un canard ». Heureusement, il s’avère d’une nature généreuse. Le casting est plaisant, Jason « Crank » Statham côtoyant ici Robert De Niro, Clive Owen, Dominic Purcell (l’acteur qui a réussi à se relever de Blade 3 et Prison Break, chapeau !) et Adewale Akinnuoye-Agbaje (l’éternel Abedisi de la série OZ). La mise en scène n’est pas honteuse (a fortiori pour une première) et le film possède un certain cachet série B (côté répétitif mais sympa).
Le gros point fort du métrage reste cependant sa haute teneur en action. Fusillades (ça défouraille régulièrement), combats à mains nues (Jason tatane), courses-poursuites (à pied ou en voiture), explosions. Tout y est. Pas un instant de répit. Le cahier des charges est scrupuleusement respecté.
Si les incohérences narratives (comme l’infiltration facile du QG du SAS) passent encore, le film trébuche en revanche à chaque fois qu’il s’aventure sur le terrain de la géopolitique, de la psychologie ou de l’émotion. Ainsi, et malgré une certaine bonne volonté, il ne parviendra jamais à transcender son statut de Statham movie (presque un sous-genre en soi) version de luxe. Dommage.
A l’arrivée, pour peu que l’on ne soit pas d’humeur trop exigeante et que l’on consente à laisser son cerveau au vestiaire, le visionnage de Killer Elite se révèlera plutôt agréable. Un petit divertissement du samedi soir. Ni plus, ni moins.
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
dino VELVET a écrit :
A l’arrivée, pour peu que l’on ne soit pas d’humeur trop exigeante et que l’on consente à laisser son cerveau au vestiaire, le visionnage de Killer Elite se révèlera plutôt agréable. Un petit divertissement du samedi soir. Ni plus, ni moins.
suis d'accord avec Monsieur.
"Maintenant une question de protocole. Pour passer je vous présente mon cul ou bien ma queue ? "