Rhoooooooooooooooooooooo !Claire et Benoît arrivent à la campagne pour vendre la maison de famille dans laquelle le frère de Claire s'est récemment suicidé ... Benoît veut lancer au plus vite des travaux afin de vendre au meilleur prix. Claire, dès le premier soir, est persuadée qu'ils ne sont pas seuls dans la maison ...
Imaginez un français film de 72 minutes mêlant :
- Fantastique (il y a - peut-être - un fantôme ...)
- Drame psychologique bidon (couple qui va mal, femme et boulimique et - peut-être – un brin schizo sur les bords …)
- Œuvre sociale bobo-isante (dans les bois, il y a de pauvres clandestins …)
Vous avez maintenant un vague aperçu du truc
Sachez en tout cas que le mélange est infiniment plus incongru à l’écran que sur le papier.
Nawakesque au possible
Les dialogues valent leur pesant de cacahuètes, un grand moment de nullité.
Quand Claire cause avec le jeune clandestin (qui capte quasiment rien et parle quatre mots de français), on ne sait pas si c’est à pleurer ou à pisser de rire. Du coup, on reste seulement les yeux écarquillés et la bouche bée à se demander comment on peut encore écrire des scènes aussi foireuses (hein, comment ???).
Et puis il y a aussi le jeu désespérant des acteurs. A ce niveau-là, Valérie Bonneton remporte la palme haut la main avec son personnage de femme névrosée. Je ne connaissais pas cette actrice et j’ignore si elle joue toujours comme ça mais ici c’est juste UNE PUTAIN DE CATASTROPHE !
Vraiment, faut le voir pour le croire …A l’arrivée, on tient là une sorte d’OVNI merdouilleux dont le public cible reste à déterminer (bobos abonnés à Télérama ? intellos du quinzième arrondissement ? extraterrestres sodomites ? termites sourdes-muettes ? chats chinois ? …).
Peut-être un membre de nanarland en mode maso à la limite ...
En tout cas, le fantasticophile, et globalement le spectateur normalement constitué, est prié de fuir la chose à grande enjambées.