
2041. Alex, un ingénieur de renom, est rappelé par la Faculté de Robotique, après dix ans d’absence, pour créer le premier robot libre : un enfant androïde. Il retrouve alors Lana, son amour de jeunesse, et son frère David, qui ont refait leur vie ensemble. Et il va surtout faire la connaissance d’Eva, sa nièce, une petite fille étonnante et charismatique. Entre Eva et Alex se dessine une relation particulière, et ce dernier décide alors, contre l'avis de sa mère Lana, de prendre Eva pour modèle de son futur androïde …
Moyen et rageant !

On est passé à côté d’un sacré bon truc

Voilà un film qui avait tout pour lui :
- de la bonne volonté et du talent
- de nobles influences (Asimov, Frankenstein, le mythe de l’apprenti sorcier, Dark City, …)
- des acteurs habités
- des effets spéciaux numériques qui claquent (l’animation et l’incrustation sont sacrément chiadées pour une production européenne pas pétée de thunes)
Et bien non, ça ne prend pas

La faute à un traitement maladroit et un peu niais aux entournures.
C’est trop appuyé (le créateur notant consciencieusement les traits de personnalité du robot sur un calepin), l’environnement futuriste manque de cohérence (les robots hyper évolués sont partout, le reste est comme aujourd’hui) et on sent venir le twist à des kilomètres.
On est vraiment pas passé loin d’une bombe émotionnelle (la scène finale aurait pu être grandiose !) et métaphysique (ça aurait pu être A.I. mais en bien).
Quel dommage
