Precious - Lee Daniels - 2010
Modérateur : dino VELVET
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Precious - Lee Daniels - 2010
Synopsis :
Lorsqu'à seize ans, Precious apprend à lire et à écrire dans une école alternative, un monde nouveau s'ouvre à elle. Un monde où elle peut enfin parler, raconter ce qui l'étouffe. Un monde où toutes les filles peuvent devenir belles, fortes, indépendantes. Comme Precious...
Avec Gabourey Sidibe, Mo'Nique, Paula Patton
Date de sortie cinéma : 3 mars 2010
Vu en mars.
Très bon film qui ne fait pas l'erreur de tomber dans le pathos ce qui, à la lecture du film, semblait plus que probable.
Non le réalisateur dresse le portrait touchant d'une jeune fille en proie à la malchance : violée, maltraitée, rejetée à cause de son physique ect ... Sans pour autant en faire des tonnes (remarqué y'a pas besoin d'en rajouter)
La jeune actrice Gabourey Sidibe livre une prestation irréprochable pour un film qui sait se montrer sobre malgré les coups bas de la vie que subit Precious et nous guide au travers d'un film rempli d'émotion.
Note : 7.5/10
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
- dino VELVET
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Re: Precious - Lee Daniels - 2010
Un gros mélo, mais un mélo bien fait.
Ça existe, la preuve.
Première chose : ne pas s’arrêter au côté apparemment misérabiliste de la chose (on parle quand même d’une ado pauvre / obèse / analphabète / séropositive / victime d’inceste / mère d’une gamine trisomique / enceinte d’un second enfant de son propre père).
Ici, le traitement est exemplaire.
Cru, sans fard, mais jamais putassier.
Troublant, touchant et fort d’une dimension sociale bien gérée qui rappelle, toutes proportions gardées, certains travaux de David Simon (The Corner en tête)
Sinon, l’une des principales qualités du métrage, c’est son casting ultra impliqué.
Le film est un festival de compositions remarquables (mentions spéciales à Gabourey Sibide, Paula Patton et Mariah Carey … oui Mariah Carey ! ).
A l’arrivée, j’ai trouvé ça bien foutu mais trop glauque / plombant (même si c’est le sujet qui veut ça)
Ça existe, la preuve.
Première chose : ne pas s’arrêter au côté apparemment misérabiliste de la chose (on parle quand même d’une ado pauvre / obèse / analphabète / séropositive / victime d’inceste / mère d’une gamine trisomique / enceinte d’un second enfant de son propre père).
Ici, le traitement est exemplaire.
Cru, sans fard, mais jamais putassier.
Troublant, touchant et fort d’une dimension sociale bien gérée qui rappelle, toutes proportions gardées, certains travaux de David Simon (The Corner en tête)
Sinon, l’une des principales qualités du métrage, c’est son casting ultra impliqué.
Le film est un festival de compositions remarquables (mentions spéciales à Gabourey Sibide, Paula Patton et Mariah Carey … oui Mariah Carey ! ).
A l’arrivée, j’ai trouvé ça bien foutu mais trop glauque / plombant (même si c’est le sujet qui veut ça)
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"