
Bof bofFreddie, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui … Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd – « le Maître », charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coupe ...

Le film miroir de There will be blood.
Pour moi, The master c’est un There will be blood avec une histoire et des personnages beaucoup moins intéressants

Le métrage a aussi un côté « fin de cycle » dans la filmo de son réalisateur.
C’est la première fois que le côté un peu « hermétique » de certains films de Paul Thomas Anderson (Punch drunk love, There will be blood) devient prédominant

Du coup, la chose est longuette et pas franchement passionnante

Ça reste quand même une œuvre parfaitement maîtrisée avec un gros boulot sur l’image (sublime photo surannée, réalisation au scalpel) et le son (bande originale bizarre et dissonante rappelant celle de ... There will be blood, d’ailleurs signée par le même compositeur).
Et puis c’est l’occasion de voir deux bêtes de charisme se donner la réplique avec un Philip Seymour Hoffman monstrueux et un excellent Joaquin Phoenix qui, en version amaigrie, ressemble à un mélange de Sean Penn et de Luis Tosar

Encore une fois : dommage que le sujet ne soit guère captivant.
Du coup, ça fait beaucoup de talent(s) pour pas grand-chose.
Un beau gâchis en somme

Premier faux-pas pour Monsieur P.T. Anderson.