
J’ai été bordéliqueKoyaanisqatsi signifie dans la langue Hopi "la vie folle, la vie tumultueuse". Première ode écologique, découvrez le chef-d'oeuvre avant-gardiste de Godfrey Reggio produit par Francis Ford Coppola. Ce film réinvente le cinéma en conjuguant les images exceptionnelles de Ron Fricke (Baraka) et la musique hypnotisante de Philip Glass. 7 ans de tournage et 4 ans de montage furent nécessaires pour créer cette véritable révolution narrative et visuelle qui inspira Baraka...

En fait, j’ai pris la série des Reggio / Fricke de façon désordonnée, commençant par Naqoyqatsi (2002) et enchaînant avec Baraka (1992) et Samsara (2011).
J’ai donc décidé de reprendre les choses dans le bon sens en retournant à la source : Koyaanisqatsi (1982).
Back to basics.
Voilà un ancêtre qui tient sacrément bien la route

Techniquement, c’est un poil moins splendide, mais ça ne tient qu’aux évolutions technologiques et à l’ouvrage du temps.
Cela dit, ça reste une œuvre plastique (mais pas que ...) de très haut niveau.
Un gros film trip, contemplatif et réflexif (c’est à la fois très « concret » et métaphysique à crever).
Les effets d’accéléré, qui accentuent la multitude et / ou la répétition, sont utilisés à merveille. Même chose pour les ralentis (rhaaa, ce plan final qui prend tout son temps !

Je garde en mémoire plein de décors magiques et des portraits fulgurants (le pilote de chasse devant son avion ... waow !

La BO de Philip Glass est magistrale. Je n’arrête pas d’en écouter des morceaux depuis

Vraiment bien aimé.
P.S. : Pp commence par celui-là !
