
Revu hier et c’est toujours un sacré filmSans dialogue, "Baraka" est une réflexion sur l'histoire du monde à partir du seul langage universel existant : image, son et musique. Utilisant le format 70 mm, le réalisateur et son équipe ont parcouru le monde pendant quatorze mois, n'hésitant pas à aller dans les sites les plus reculés et les plus rares de la Terre.

Ron Fricke fait son Koyaanisqatsi (une œuvre sur laquelle il était directeur photo) pour un résultat supérieur au métrage de Godfrey Reggio (qui ne le surpasse qu’en matière de bande-originale ... Fricke aurait du embaucher Philip Glass

Le cinéma de Fricke, c’est comme du Reggio ... mais en pas pareil.
La sensibilité est légèrement différente.
Personnellement, j’ai davantage d’affinités avec celle de Ron Fricke.
Baraka, une expérience cinématographique à l’état pur (beauté plastique à couper le souffle) doublée d’un gros voyage mental, spirituel (j’adore l’aspect métaphysique du film).
On en retient un paquet d’images sublimes.
Le film renferme beaucoup de moments magnifiques (rhaaa, ce mini-cycle thématique porté par The host of seraphim de Dead Can Dance !!!

A l’arrivée, c’est vraiment du haut de gamme.
Et pourtant Fricke allait faire encore mieux quelques années plus tard avec son Samsara, le meilleur de tous ces « documentaires non-narratifs ».
Ruez-vous là-dessus
