Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi.
Magique !
Un concentré de poésie.
Une œuvre émouvante et drôle.
Un métrage intelligent et fin.
Visuellement, c’est superbe. Un ravissement pour la rétine
Original et beau.
On songe plusieurs fois à la fine fleur de l’animation nippone (j’ai notamment pensé à la série Sherlock Holmes et à Panda petit panda), c’est dire.
Et puis la bande originale (Yann Tiersen) confère un joli supplément d’âme à l’ensemble.
Narrativement, le film n’est pas en reste, loin s’en faut
Le script tient super bien la route.
L’univers est travaillé (deux sociétés très différentes avec des fonctionnements bien distincts) et le discours d’acceptation de la différence fonctionne à fond (ici, c’est tout sauf niais).
J’ai mis du temps avant de découvrir le film car j’appréhendais le doublage d’Ernest par Lambert Wilson (soit l’un des pires acteurs francophones ...).
Je craignais de « voir » systématiquement l’acteur derrière la voix, derrière le personnage.
Finalement non et c’est tant mieux !
Film d’animation très sympathique.
J’aurai plaisir à le faire découvrir à ma fille lorsqu’elle aura l’âge requis
