Pour sa dernière mission d’Agent Temporel, ce voyageur dans le temps doit capturer le seul criminel qui lui a toujours échappé.
J’ai découvert le film suite aux recommandations d’un collègue / pote (merci monsieur Flock) et bien m’en a pris
Evacuons d’emblée ce qui chagrine : le film ne possède pas l’étincelle de magie cinématographique qui en aurait fait un truc vraiment marquant.
Voilà. C’est dit
Cela étant, Prédestination affiche pas mal de qualités qui en font une série B qui se tient.
Déjà, le film opte pour une appréciable économie de moyens.
Ce n’est jamais très spectaculaire (point de pyrotechnie pétaradante ou d’effets numériques à foison) et le rythme est loin d’être effréné (voici un film qui sait prendre son temps et c’est tout à son honneur).
Non.
Par contre, c’est un joli morceau de SF intelligente et intimiste portée par deux comédiens habités (Ethan Hawke et la prometteuse Sarah Snook).
Le gros point fort du métrage, c’est un scénario ciselé qui possède un bon niveau de complexité (je positionne le curseur entre Timecrimes et Primer).
Une intrigue dense dans laquelle s’entrelacent plusieurs boucles temporelles (mais chut !).
C’est assez bluffant de ce côté-là
A l’arrivée, on tient un divertissement science-fictionnel correct.
Pas forcément transcendant mais honorable (pour le moins).
Les frères Spierig s’améliorent de film en film
