
En novembre 1970, Yukio Mishima, l'un des plus grands écrivains contemporains japonais, se fait hara-kiri. Quels sont les motifs qui ont pousse cet ecrivain célèbre, ce putchiste adepte du culturisme, nostalgique de la splendeur du Japon impérial, cet être multiple et contradictoire à accomplir ce geste ultime?
Déçu !

Alléché par quelques visuels aperçus çà et là et des échos élogieux, je m’attendais à un truc assez flamboyant.
A l’arrivée, que nenni. Le film n’a rien d’exceptionnel.
Pour moi, Mishima n’offre pas une expérience marquante (le potentiel, pourtant, était là).
Si le métrage n’a rien de honteux, j’y déplore notamment quelques choix bigrement curieux (comme ces drôles de séquences en studio avec une mini-réplique du Pavillon d’or) et une absence globale de magie cinématographique.
Dommage, car le film possède au moins deux qualités indéniables :
- Une structure en chapitres qui colle bien aux multiples facettes de Yukio Mishima (un personnage hors-normes).
- Une bande originale trippante de Philip Glass (ah, la musique de Glass, ça vous habille un film !

A l’arrivée, c’est malheureux à dire mais voici un titre que j’oublierai sans doute assez vite ...
J’espère que le 25 novembre 1970 : le jour où Mishima choisît son destin (film de Koji Wakamatsu que j’ai dans le viseur) me siéra davantage
