
Remarque liminaire : je ne suis pas un fan d’Antoine Fuqua, loin s’en fautPour McCall, la page était tournée. Il pensait en avoir fini avec son mystérieux passé. Mais lorsqu’il fait la connaissance de Teri, une jeune fille victime de gangsters russes violents, il lui est impossible de ne pas réagir. Sa soif de justice se réveille et il sort de sa retraite pour lui venir en aide. McCall n’a pas oublié ses talents d’autrefois … Désormais, si quelqu’un a un problème, si une victime se retrouve devant des obstacles insurmontables sans personne vers qui se tourner, McCall est là. Il est l’Equalizer …

Pour moi, le bonhomme n’a signé qu’un film à peu près fréquentable : L’élite de Brooklyn.
Au-delà de ce titre, aucune de ses œuvres ne trouve grâce à mes yeux.
Si j’ai vu The equalizer, c’est pour une raison très particulière.
Début septembre 2013, ils en tournaient une scène à Boston, quasiment au pied de l’hôtel dans lequel je séjournais (le Hyatt Regency Boston si vous voulez tout savoir !).
Du coup, j’avais bien envie de voir ce que ça donnerait à l’écran (au final, ça dure ... moins de 5 secondes, arf

Sans ça, je n’aurais pas vu la chose et ça n’aurait pas été dramatique.
Film « ça va chier » dans lequel les méchants asticotent un type d’apparence banale qui dissimule une machine à tuer, The equalizer est un truc vite vu vite oublié.
Basique, prévisible, vu mille fois (mention spéciale au bad guy russe ultra cliché ...).
Pas déplaisant sur le moment (ça divertit malgré tout) mais terriblement lambda.
Côté réalisation, Fuqua fait ce qu’il peut (mise en scène un peu risible du « don » du personnage principal, final bordélique façon Monsieur Bricolage).
Côté interprétation, Denzel fait tout.
100% de ce qu’il y a de bien dans ce film on ne le doit qu’à lui !
Bilan des courses :
- film = (très) moyen
- Denzel = très cool
Ce type a une aura.
Ici, il fait le show
