
Depuis la mort brutale de son mari, Amelia lutte pour ramener à la raison son fils de 6 ans, Samuel, devenu complètement incontrôlable et qu'elle n'arrive pas à aimer. Quand un livre de contes intitulé 'Mister Babadook' se retrouve mystérieusement dans leur maison, Samuel est convaincu que le 'Babadook' est la créature qui hante ses cauchemars. Ses visions prennent alors une tournure démesurée, il devient de plus en plus imprévisible et violent. Amelia commence peu à peu à sentir une présence malveillante autour d’elle et réalise que les avertissements de Samuel ne sont peut-être pas que des hallucinations ...
Sans doute le meilleur film de trouille depuis Insidious !

The Babadook c’est :

Le film est très efficace dans sa manière de susciter l’effroi en exploitant notamment les peurs enfantines (le monstre dans le placard, la cave, etc.).
En permanence, il distille une sorte de menace sourde. A chaque instant, une présence maléfique semble tapie dans les coins du cadre.
Et puis le film exhale aussi une sensation de malaise qui évoque certains Polanski grande époque.
Du coup, il possède son lot de moments flippants (la découverte du livre, la voix du Babadook !!!


Au-delà de l’aspect purement horrifique, on tient là un drame familial en huis-clos qui fonctionne du tonnerre.
C’est le portrait saisissant de deux personnages.
D’un côté, une mère (épatante Essie Davis !) minée par le manque de sommeil, un gamin difficile à gérer, le deuil d’un époux disparu précocement et une douleur dentaire. Une femme à bout de nerfs.
De l’autre, un gosse rejeté par les autres enfants et, progressivement, par sa propre mère.

En creux, le film dit beaucoup de choses.
Sur la peur de la folie, sur le travail de deuil, sur le statut social de parent, ...
Il y a une vraie densité en termes de contenu.

C’est un métrage en permanence sur le fil.
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Un titre à voir
