
Joli film !Vincent a un pouvoir extraordinaire : sa force et ses réflexes décuplent au contact de l’eau. Pour vivre pleinement ce don, il s’installe dans une région riche en lacs et rivières, et suffisamment isolée pour préserver sa tranquillité. Lors d’une escapade aquatique, il est surpris par Lucie dont il tombe amoureux.
Dans le paysage cinématographique hexagonal, c’est une initiative audacieuse à plus d’un titre.
C’est périlleux de faire un film de genre (ici, on parle de fantastique).
C’est courageux de s’attaquer à la figure du super-héros.
Projet doublement couillu, pour le moins

Vincent n’a pas d’écailles (beau titre) est une œuvre originale qui exploite son concept avec une approche singulière.
Le résultat est touchant, sensible, délicat.
Drôle, poétique.
Assez sensitif aussi (dialogues réduits au minimum, scènes intimes fort réussies).
Le spectacle est court (74 minutes) mais ne donne pas la sensation d’être bref.
Il est intense sans être violent.
Esthétiquement, le film affiche également une identité particulière, quelque part entre du Terrence Malick et un téléfilm France 3 Région (j’exagère un brin

Belle découverte en ce qui me concerne.
Je conseille
