
Jack, un homme d’affaires américain, s’expatrie en Asie du sud-est avec sa famille pour mener une vie de rêve dans un décor paradisiaque. Fraîchement débarqués, leur projet tourne court. Un coup d’état éclate dans le pays et la tête des expatriés se retrouve mise à prix. Aidés par un mercenaire britannique, Jack et les siens n'ont qu'une solution: fuir.
Un divertissement très recommandable !

Ça faisait longtemps qu’un film ne m’avait pas autant pris aux tripes.
Voici un survival palpitant et immersif.
Un long-métrage gorgé de tension d’un bout à l’autre.
No escape vous saisit et ne lâche plus prise.
On passe une centaine de minutes la gorge serrée, la boule au ventre.
La dimension familiale est un vrai plus.
Elle ajoute une couche émotionnelle maousse.
C’est comme le début de World War Z, mais à l’échelle de tout un long-métrage

Ça donne des moments insoutenables (le passage de l’hôtel à l’autre immeuble, la séquence du ponton).
Un pur scénario de cauchemar de mon point de vue d’époux / père

No escape, c’est une certaine idée de la série B contemporaine.
Un truc simple, direct, efficace.
Une mise en scène fluide (Dowdle remonte grandement dans mon estime après le médiocre Catacombes), une interprétation impeccable (mention spéciale à un Pierce Brosnan épatant

A propos du script, je l’ai trouvé bien troussé.
Les personnages ont juste la densité qu’il faut pour nous toucher.
Le background est loin d’être neuneu (cf. le petit discours de Hammond).
L’intrigue est aussi moins manichéenne qu’il n’y paraît. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui y voient un sous-texte moralement douteux (voire carrément xénophobe).
J’en veux pour preuve, notamment, la fin du film. Une conclusion qui revêt une dimension symbolique bienvenue ...
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J’ai passé un (très) bon moment
