
Après un divorce difficile, Lucas, quarante ans, a trouvé une nouvelle petite amie, un nouveau travail et il s'applique à reconstruire sa relation avec Marcus, son fils adolescent. Mais quelque chose tourne mal. Presque rien. Une remarque en passant. Un mensonge fortuit. Et alors que la neige commence à tomber et que les lumières de Noël s'illuminent, le mensonge se répand comme un virus invisible. La stupeur et la méfiance se propagent et la petite communauté plonge dans l'hystérie collective, obligeant Lucas à se battre pour sauver sa vie et sa dignité.
S’il y a bien un truc qui me révolte (dans la vie, à l’écran), c’est le phénomène d’accusation à tort

Autant dire que j’étais le client idéal pour La chasse.
J’ai donc aimé ce « mini Outreau danois » dans lequel un homme est subitement (et injustement !) plongé dans la tourmente, honni par la société dans laquelle il vit (une petite bourgade où tout le monde se connaît).
Ce type, c’est Mads Mikkelsen.
Fabuleux dans ce personnage qui encaisse tout (presque) sans broncher, le comédien livre ici une prestation d’une précision redoutable (c'est toujours intense mais jamais trop démonstratif)



J’ai bien aimé, aussi, l’approche esthétique du réalisateur.
Un côté simple, direct, qui apporte une grosse dose de crédibilité à cette histoire émaillée de moments poignants (le supermarché, l’église).
Bon film
