Je découvre ce soirFrank Underwood, homme politique rusé et vieux briscard de Washington, est prêt à tout pour conquérir le poste "suprême"...
[SERIE] House of cards
Modérateur : dino VELVET
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[SERIE] House of cards
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- peter wonkley
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- dino VELVET
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Re: [SERIE] House of cards
C’est parti pour la saison 1 avec des SPOILERS !!!
Enfin vu !
J’ai trouvé ça bon mais ... un poil surestimé
Je m’explique.
Déjà, c’est d’une froideur assez impressionnante, ce qui est à la fois bien et moins bien.
D’un côté, ça colle aux personnages (beaucoup sont glaciaux et calculateurs).
D’un autre, ça donne une série qui manque parfois cruellement de cœur, d’humanité.
Le générique donne d’ailleurs le ton avec ces lieux de Washington où l’on n’aperçoit jamais ... la moindre silhouette humaine.
Un aspect clinique, à l’image des principaux décors (logements, bureaux ... tout est impersonnel, aseptisé).
Du coup, parfois (surtout dans les premiers épisodes), le show est un peu désincarné et l’on a tendance à ne pas complètement rentrer dedans
Heureusement, il y a quelques protagonistes plus « avenants » que les autres : Peter Russo (excellent Corey Stoll ), Christina Gallagher, le trio de journalistes (même si Zoe Barnes est un sale glaçon arriviste pendant plusieurs épisodes).
Et puis, ça s’améliore progressivement dans la mesure où même les personnages les plus froids voient leurs carapaces se fissurer par moments.
Que ce soit en raison d’une poussée de nostalgie (Franck Underwood vis-à-vis de son ancien camarade), à cause d’une envie de maternité jamais assouvie (Claire Underwood) ou par empathie avec une personne confrontée, elle aussi, à des tourments alcooliques (Doug Stamper à l’égard du congressman Russo).
Sinon, je n’ai pas trouvé la série foncièrement originale
On peut y voir un mélange entre plein de trucs : The West Wing et Brotherhood (les rouages politiques US et certains de leurs travers), The Newsroom (l’aspect journalistique), Profit (personnage principal machiavélique s’adressant directement à la caméra), certaines séries HBO (pour les jeux d’influence) et les thrillers politico-paranoïaques des seventies (les derniers épisodes).
Après, attention, ce ne sont là que des bémols.
Je le répète, j’ai bien aimé cette série (à ces petites réserves près).
Ça reste bien foutu.
Une création de facture impeccable : mise en scène au poil, casting trié sur le volet (ça fait plaisir de revoir Chance Kelly), interprétation grandiose (Kevin Spacey s’éclate, Robin Wright est sublime), bande originale haut de gamme (rhaaa, cette rythmique de basses ! ).
Du beau monde devant et derrière la caméra (Fincher, Schumacher, Foley, Franklin !).
A l’arrivée, pour moi, ce n’est pas le chef-d’œuvre télévisuel annoncé mais ça reste indéniablement une bonne série.
Il va sans dire que je verrai la suite avec plaisir
Enfin vu !
J’ai trouvé ça bon mais ... un poil surestimé
Je m’explique.
Déjà, c’est d’une froideur assez impressionnante, ce qui est à la fois bien et moins bien.
D’un côté, ça colle aux personnages (beaucoup sont glaciaux et calculateurs).
D’un autre, ça donne une série qui manque parfois cruellement de cœur, d’humanité.
Le générique donne d’ailleurs le ton avec ces lieux de Washington où l’on n’aperçoit jamais ... la moindre silhouette humaine.
Un aspect clinique, à l’image des principaux décors (logements, bureaux ... tout est impersonnel, aseptisé).
Du coup, parfois (surtout dans les premiers épisodes), le show est un peu désincarné et l’on a tendance à ne pas complètement rentrer dedans
Heureusement, il y a quelques protagonistes plus « avenants » que les autres : Peter Russo (excellent Corey Stoll ), Christina Gallagher, le trio de journalistes (même si Zoe Barnes est un sale glaçon arriviste pendant plusieurs épisodes).
Et puis, ça s’améliore progressivement dans la mesure où même les personnages les plus froids voient leurs carapaces se fissurer par moments.
Que ce soit en raison d’une poussée de nostalgie (Franck Underwood vis-à-vis de son ancien camarade), à cause d’une envie de maternité jamais assouvie (Claire Underwood) ou par empathie avec une personne confrontée, elle aussi, à des tourments alcooliques (Doug Stamper à l’égard du congressman Russo).
Sinon, je n’ai pas trouvé la série foncièrement originale
On peut y voir un mélange entre plein de trucs : The West Wing et Brotherhood (les rouages politiques US et certains de leurs travers), The Newsroom (l’aspect journalistique), Profit (personnage principal machiavélique s’adressant directement à la caméra), certaines séries HBO (pour les jeux d’influence) et les thrillers politico-paranoïaques des seventies (les derniers épisodes).
Après, attention, ce ne sont là que des bémols.
Je le répète, j’ai bien aimé cette série (à ces petites réserves près).
Ça reste bien foutu.
Une création de facture impeccable : mise en scène au poil, casting trié sur le volet (ça fait plaisir de revoir Chance Kelly), interprétation grandiose (Kevin Spacey s’éclate, Robin Wright est sublime), bande originale haut de gamme (rhaaa, cette rythmique de basses ! ).
Du beau monde devant et derrière la caméra (Fincher, Schumacher, Foley, Franklin !).
A l’arrivée, pour moi, ce n’est pas le chef-d’œuvre télévisuel annoncé mais ça reste indéniablement une bonne série.
Il va sans dire que je verrai la suite avec plaisir
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- dino VELVET
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Re: [SERIE] House of cards
C’est parti pour la saison 2 mais d’abord ...
SPOILER ALERT SPOILER ALERT
C’est souvent à l’aune de sa deuxième saison que l’on peut véritablement jauger la qualité d’une série.
Si l’on s’en tient à ce précepte, alors House of cards en est une bonne
Exit les micro-réserves que j’avais exprimé à l’égard de la saison 1.
Allez, si je voulais vraiment pinailler à mort (mais juste histoire de ...), je dirais que deux détails m’ont un brin chagriné :
- Le fait que le personnage du Président US soit indécis et peu charismatique. Ça me semble moyennement coller avec la fonction ...
- Le côté trop fulgurant de l’ascension de Frank Underwood (même si c’est pleinement justifié par l’intrigue). J’aurai laissé davantage de temps avant d’en arriver là
M’enfin, j’ergote, ne voyez là rien de rédhibitoire à mes yeux.
Je le clame à nouveau : cette série est franchement bonne.
Ce qui fait, pour moi, la qualité d’un House of cards, c’est le mélange entre trois éléments :
1/ Un côté parano qui rappelle les grands thrillers politiques des seventies.
2/ Un aspect fincherien qui demeure en dépit du départ du réalisateur. Je parle ici de ce côté froid, glacé que possède le show par moments (ça culmine dans la scène où le hacker imite le chien devant un agent du gouvernement).
3/ Autre chose de ... difficile à verbaliser. Disons un côté « élégant, feutré, acide et humain malgré tout » qui fait aussi que la série est ce qu’elle est.
Bref, autant d’éléments qui imposent HOC comme une sorte de version noire, désabusée et acerbe de The West Wing
Pour en revenir précisément à cette saison, j’ai bien aimé l’entrelacement entre trois grands arcs narratifs : les ramifications de l’affaire Russo, la rivalité Raymond Tusk (excellent Gerald McRaney) / Frank Underwood et le machiavélique processus de manipulation du POTUS par Underwood.
Beaucoup de bons moments parmi lesquels je citerai :
- La course au quorum.
- L’épisode hors Washington (ce qui semble être parti pour devenir une tradition).
- La présentation du personnage de Feng !
- La sous-intrigue consacrée au personnage de Freddy.
- La scène dans laquelle les Underwood séduisent l’agent Meechum. Ils ont un côté prédateur vraiment flippant qui les fait ressembler à un couple de vampires
- Le plan final glaçant (qui fait écho au « F.U. » clôturant le premier épisode).
Autre qualité de poids pour cette saison 2 : Molly Parker
Actrice géniale qui incarne parfaitement les différentes facettes du pouvoir. Superbe prestation.
Pour finir, j’ai hâte de découvrir la saison 3.
Très curieux de voir comment ça va s’orienter.
Se focaliser sur les squelettes dans le placard (via le hacker notamment) ?
S’axer sur les nouvelles fonctions du personnage principal (tout en sachant qu’il ne pourra pas monter plus haut) ?
Faire un mix de tout ça ?
Gros challenge pour les scénaristes
SPOILER ALERT SPOILER ALERT
C’est souvent à l’aune de sa deuxième saison que l’on peut véritablement jauger la qualité d’une série.
Si l’on s’en tient à ce précepte, alors House of cards en est une bonne
Exit les micro-réserves que j’avais exprimé à l’égard de la saison 1.
Allez, si je voulais vraiment pinailler à mort (mais juste histoire de ...), je dirais que deux détails m’ont un brin chagriné :
- Le fait que le personnage du Président US soit indécis et peu charismatique. Ça me semble moyennement coller avec la fonction ...
- Le côté trop fulgurant de l’ascension de Frank Underwood (même si c’est pleinement justifié par l’intrigue). J’aurai laissé davantage de temps avant d’en arriver là
M’enfin, j’ergote, ne voyez là rien de rédhibitoire à mes yeux.
Je le clame à nouveau : cette série est franchement bonne.
Ce qui fait, pour moi, la qualité d’un House of cards, c’est le mélange entre trois éléments :
1/ Un côté parano qui rappelle les grands thrillers politiques des seventies.
2/ Un aspect fincherien qui demeure en dépit du départ du réalisateur. Je parle ici de ce côté froid, glacé que possède le show par moments (ça culmine dans la scène où le hacker imite le chien devant un agent du gouvernement).
3/ Autre chose de ... difficile à verbaliser. Disons un côté « élégant, feutré, acide et humain malgré tout » qui fait aussi que la série est ce qu’elle est.
Bref, autant d’éléments qui imposent HOC comme une sorte de version noire, désabusée et acerbe de The West Wing
Pour en revenir précisément à cette saison, j’ai bien aimé l’entrelacement entre trois grands arcs narratifs : les ramifications de l’affaire Russo, la rivalité Raymond Tusk (excellent Gerald McRaney) / Frank Underwood et le machiavélique processus de manipulation du POTUS par Underwood.
Beaucoup de bons moments parmi lesquels je citerai :
- La course au quorum.
- L’épisode hors Washington (ce qui semble être parti pour devenir une tradition).
- La présentation du personnage de Feng !
- La sous-intrigue consacrée au personnage de Freddy.
- La scène dans laquelle les Underwood séduisent l’agent Meechum. Ils ont un côté prédateur vraiment flippant qui les fait ressembler à un couple de vampires
- Le plan final glaçant (qui fait écho au « F.U. » clôturant le premier épisode).
Autre qualité de poids pour cette saison 2 : Molly Parker
Actrice géniale qui incarne parfaitement les différentes facettes du pouvoir. Superbe prestation.
Pour finir, j’ai hâte de découvrir la saison 3.
Très curieux de voir comment ça va s’orienter.
Se focaliser sur les squelettes dans le placard (via le hacker notamment) ?
S’axer sur les nouvelles fonctions du personnage principal (tout en sachant qu’il ne pourra pas monter plus haut) ?
Faire un mix de tout ça ?
Gros challenge pour les scénaristes
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
"Il a les yeux blindés"
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"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
- dino VELVET
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Re: [SERIE] House of cards
C’est parti pour la saison 3 avec des SPOILERS !
Bon, toujours bon
Une troisième saison maline avec des scénaristes qui négocient adroitement le tournant.
On pouvait penser que le fait d’être au sommet de la chaîne alimentaire politique offrirait aux Underwood une situation confortable, sans risques ... que nenni !
Bien au contraire, c’est, paradoxalement, à cet échelon suprême que le couple, plus exposé que jamais, se retrouve en position de faiblesse.
Voici un Président « illégitime » (il n’a pas été élu), temporaire (un demi mandat, soit deux petites années) et largement décrié (même au sein de son propre parti).
Voilà un couple malmené par les évènements (ce qui ouvrira une nouvelle voie narrative pour la saison suivante ...).
Les heurts seront nombreux, les opposants forts : un Président Russe intraitable (Lars Mikkelsen, le grand frère de), une rivale battante (Heather Dunbar) et, dans une moindre mesure, une journaliste acide (Kim Dickens ! ).
Ici, c’est aussi la saison où l’humanité perce les épaisses carapaces :
- Remy Danton qui lâche tout car il sent qu’il est en train de mourir à l’intérieur.
- Jackie Sharp qui découvre la vie de famille, une certaine forme d’intégrité politique et son attachement profond à Danton.
- Les Underwood qui s’ouvrent à un écrivain.
- Doug Stamper qui redécouvre son frangin et sa belle-famille.
D’ailleurs, c’est marrant de voir à quel point Stamper constitue un personnage majeur.
Il est sans doute un poil moins présent que jadis mais n’a peut-être jamais été aussi important
Le premier épisode est quasiment focalisé sur son point de vue et, durant toute la saison, il fera progresser fortement l’intrigue globale, en agissant dans l’ombre.
La gestion de ce personnage est franchement bien fichue.
Sinon, la série brille aussi par :
- Des manœuvres politiques toujours jubilatoires (le coup de poker avec le budget de la FEMA, les âpres discussions avec Petrov).
- Une ambiance froide et feutrée magnifiée par une mise en scène élégante
- Un dernier épisode fameux (triste, terrible, implacable).
Vivement la suite
Bon, toujours bon
Une troisième saison maline avec des scénaristes qui négocient adroitement le tournant.
On pouvait penser que le fait d’être au sommet de la chaîne alimentaire politique offrirait aux Underwood une situation confortable, sans risques ... que nenni !
Bien au contraire, c’est, paradoxalement, à cet échelon suprême que le couple, plus exposé que jamais, se retrouve en position de faiblesse.
Voici un Président « illégitime » (il n’a pas été élu), temporaire (un demi mandat, soit deux petites années) et largement décrié (même au sein de son propre parti).
Voilà un couple malmené par les évènements (ce qui ouvrira une nouvelle voie narrative pour la saison suivante ...).
Les heurts seront nombreux, les opposants forts : un Président Russe intraitable (Lars Mikkelsen, le grand frère de), une rivale battante (Heather Dunbar) et, dans une moindre mesure, une journaliste acide (Kim Dickens ! ).
Ici, c’est aussi la saison où l’humanité perce les épaisses carapaces :
- Remy Danton qui lâche tout car il sent qu’il est en train de mourir à l’intérieur.
- Jackie Sharp qui découvre la vie de famille, une certaine forme d’intégrité politique et son attachement profond à Danton.
- Les Underwood qui s’ouvrent à un écrivain.
- Doug Stamper qui redécouvre son frangin et sa belle-famille.
D’ailleurs, c’est marrant de voir à quel point Stamper constitue un personnage majeur.
Il est sans doute un poil moins présent que jadis mais n’a peut-être jamais été aussi important
Le premier épisode est quasiment focalisé sur son point de vue et, durant toute la saison, il fera progresser fortement l’intrigue globale, en agissant dans l’ombre.
La gestion de ce personnage est franchement bien fichue.
Sinon, la série brille aussi par :
- Des manœuvres politiques toujours jubilatoires (le coup de poker avec le budget de la FEMA, les âpres discussions avec Petrov).
- Une ambiance froide et feutrée magnifiée par une mise en scène élégante
- Un dernier épisode fameux (triste, terrible, implacable).
Vivement la suite
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
"Il a les yeux blindés"
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- dino VELVET
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Re: [SERIE] House of cards
UP
C’est parti pour la saison 4, avec des SPOILERS !
Une série qui poursuit son chemin avec un certain panache
A chaque fois, je suis très emballé par sa précision esthétique et sa froideur visuelle (le côté fincherien insufflé dès le départ).
Sans compter que l’écriture n’est pas en reste, loin s’en faut.
Si j’ai trouvé quelques ficelles narratives un peu grosses (la tentative d’assassinat du POTUS, l’enlèvement de la famille Miller par les intégristes), force est de constater que ça s’insère plutôt bien dans la trame globale.
Et puis, le vrai tour de force de cette itération est de faire ressurgir avec force des arcs qu’on croyait enterrés pour de bon.
Ainsi, la saison 4 se retrouve littéralement hantée par certaines péripéties survenues dans la saison 1.
C’est très bien fichu à ce niveau-là.
Le procédé scénaristique a même un petit côté The Wire fort appréciable.
A l’arrivée : une bonne cuvée (même si j’ai eu un peu peur par moments …).
Hâte de découvrir la suite
C’est parti pour la saison 4, avec des SPOILERS !
Une série qui poursuit son chemin avec un certain panache
A chaque fois, je suis très emballé par sa précision esthétique et sa froideur visuelle (le côté fincherien insufflé dès le départ).
Sans compter que l’écriture n’est pas en reste, loin s’en faut.
Si j’ai trouvé quelques ficelles narratives un peu grosses (la tentative d’assassinat du POTUS, l’enlèvement de la famille Miller par les intégristes), force est de constater que ça s’insère plutôt bien dans la trame globale.
Et puis, le vrai tour de force de cette itération est de faire ressurgir avec force des arcs qu’on croyait enterrés pour de bon.
Ainsi, la saison 4 se retrouve littéralement hantée par certaines péripéties survenues dans la saison 1.
C’est très bien fichu à ce niveau-là.
Le procédé scénaristique a même un petit côté The Wire fort appréciable.
A l’arrivée : une bonne cuvée (même si j’ai eu un peu peur par moments …).
Hâte de découvrir la suite
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Re: [SERIE] House of cards
Bon ben j'aurais aimé dire que cette dernière saison fut excellente mais pour moi c'est loin d'être le cas et l'absence de Kevin Spacey se fait trop ressentir....
Bref je suis déçu car cette série aurait mérité un meilleur final.
Bref je suis déçu car cette série aurait mérité un meilleur final.
- dino VELVET
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Re: [SERIE] House of cards
UP
Et c’est parti pour la saison 5.
Une saison que je qualifierais de « standard »
Pas une cuvée brillante, mais pas un cru médiocre non plus.
Le show s’articule cette fois autour de trois arc narratifs :
- la stratégie de la peur,
- l’élection et son issue incertaine,
- un bon retour de bâton pour Frank Underwood.
Les nouveaux personnages sont bien fichus (j’ai beaucoup apprécié le stratège Usher, interprété par Campbell Scott).
LeAnn Harvey et Aidan Macallan prennent une belle dimension et Tom Hammerschmidt est toujours bien cool
A noter que, narrativement, cette cinquième itération y va franco (ça crève dru).
Allez, en route vers la fin (sixième et dernière saison).
Et c’est parti pour la saison 5.
Une saison que je qualifierais de « standard »
Pas une cuvée brillante, mais pas un cru médiocre non plus.
Le show s’articule cette fois autour de trois arc narratifs :
- la stratégie de la peur,
- l’élection et son issue incertaine,
- un bon retour de bâton pour Frank Underwood.
Les nouveaux personnages sont bien fichus (j’ai beaucoup apprécié le stratège Usher, interprété par Campbell Scott).
LeAnn Harvey et Aidan Macallan prennent une belle dimension et Tom Hammerschmidt est toujours bien cool
A noter que, narrativement, cette cinquième itération y va franco (ça crève dru).
Allez, en route vers la fin (sixième et dernière saison).
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Re: [SERIE] House of cards
C’est parti pour la saison 6.
Conclusion décevante …
Pour rester poli, je dirais que cette ultime saison de House of cards est aussi la moins bonne.
Cette fois, c’est multiplication des intrigues tirées par les cheveux et surenchère dans les péripéties.
Je ne sais si ça a été écrit et tourné dans l’urgence (après les déboires de Kevin Spacey) mais ça en donne l’impression
Certains personnages manquent cruellement au show (Frank Underwood en tête) et les nouveaux tombent à plat (le duo Diane Lane / Greg Kinnear ne fonctionne jamais).
Bref, un point final en forme de ratage.
C’est regrettable
Conclusion décevante …
Pour rester poli, je dirais que cette ultime saison de House of cards est aussi la moins bonne.
Cette fois, c’est multiplication des intrigues tirées par les cheveux et surenchère dans les péripéties.
Je ne sais si ça a été écrit et tourné dans l’urgence (après les déboires de Kevin Spacey) mais ça en donne l’impression
Certains personnages manquent cruellement au show (Frank Underwood en tête) et les nouveaux tombent à plat (le duo Diane Lane / Greg Kinnear ne fonctionne jamais).
Bref, un point final en forme de ratage.
C’est regrettable
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"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
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