MédiocreJuin 1944. Les 48 heures précédant le Débarquement qui scellèrent le destin de Winston Churchill et du monde.
C’est surtout décevant dans le sens où il ne faut s’attendre à aucune surprise, le film ne délivrant que ce à quoi l’on pouvait s’attendre et rien de plus.
Pas de surprise, pas de folie, la route est très balisée.
Sorti à quelques mois d’intervalle des Heures sombres, ce Churchill a été éclipsé par la grosse machine de Joe Wright (trente millions de dollars de budget, contre dix ici), qui souffre pourtant des mêmes défauts (lui aussi s’avère trop convenu).
Notons que la relative modestie du film de Jonathan Teplitzky est à la fois sa principale force et sa principale faiblesse.
En effet, j’ai préféré la prestation d’un Brian Cox au naturel à celle d’un Gary Oldman fardé de kilos de latex. Le goût du vrai, ça n’a pas de prix.
Après, Churchill a un côté un peu étriqué. Ce n’est pas forcément pauvret mais ça manque d’ampleur …
Bref, une sensation de gâchis pour un film décidément trop lisse.
Dommage