Pour schématiser à mort, on pourrait dire que Kandisha est une espèce de Candyman à la française.Trois amies d'enfance invoquent l'esprit de Kandisha, créature vengeresse issue d'une légende marocaine. Un jeu qui tourne au cauchemar quand leurs proches se mettent à tragiquement disparaître. Les jeunes filles vont alors faire tout leur possible pour essayer de contrer cette créature maléfique.
Ce serait à la fois vrai … et faux
Vrai parce que l’influence du film de Bernard Rose (et des écrits de Clive Barker) plane fortement sur le long-métrage.
Faux car le film n’a pas la même puissance (mais quel titre peut se targuer d’avoir la force d’un Candyman ?) et qu’il possède, surtout, sa propre identité.
C’est une habitude chez le duo Bustillo / Maury mais j’ai encore trouvé ça génial de voir un pur film d’horreur pleinement ancré dans un contexte gaulois (ici les paysages bétonnés de banlieue parisienne).
On ne sent jamais de complexe(s) vis-à-vis du cinéma US et ça fait plaisir.
Et puis le film possède un côté série B absolument délectable.
C’est court, c’est frontal (saillies gore très graphiques ), ça va à l’essentiel.
C’est efficace mais jamais basique pour autant : l’intrigue se tient, les personnages existent, la mise en scène est toujours signifiante (ça commence avec un superbe plan d’ouverture au milieu des immeubles).
J’ai passé un bon moment devant ce Kandisha !