Un film que j’ai trouvé seulement moyen … j’en espérais mieux.Un chasseur de truffes vit en ermite dans la nature sauvage de l’Oregon, quand l’enlèvement de sa truie truffière le pousse à retourner vers la civilisation à Portland où il devra faire face aux démons de son passé.
Le long-métrage manque globalement de puissance, à l’image de son climax attendu et un peu faible.
A la limite, ce n’est pas trop grave dans la mesure où j’étais là avant tout pour Nicolas Cage et que je n’ai pas été déçu à ce niveau-là
On peut voir une grosse dimension autobiographique dans le personnage de Robin Feld. Jugez plutôt.
Voici le cador d’un domaine (la haute cuisine) qui s’est mis en retrait du vedettariat (la scène culinaire de Portland) mais reste encore capable du meilleur (la recette finale).
Le parallèle est clair.
Hirsute, crasseux, blessé, en hardes, Nic’ Cage fait toujours preuve d’un indéniable talent, d’un magnétisme qui n’a jamais disparu. Il bouffe l’écran.
Derrière l’acteur relégué à des petites productions souvent improbables sommeille encore ce grand comédien, fou et toujours aussi talentueux.
La bête hurle à la cave